La viabilité d'un futur Etat palestinien fortement compromise

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Que Nicolas Sarkozy fasse lire cet article à Nelson Mandela. Qu'il lui montre ce que font les sionistes pour que la paix soit. Ils continuent de s'emparer des terres palestiniennes et d'annexer Jérusalem-Est. Nous tenons à signaler à Mr Sarkozy que le sionisme a été condamné par des résolutions de l'ONU au même titre que l'apartheid en 1975. Mais on sait à quoi servent les résolutions pour les sionistes.  Nous avons posé les résolutions en dessous de l'article du Monde. En voila un petit florilège... en nous permettant de préciser que la France et Israël, malgré le boycott, traitaient avec les racistes d'Afrique du Sud. Et ça, c'est stipulé aussi sur les résolutions de l'ONU. On peut recevoir Mr Mandela. Il sait très bien ce qu'ont fait Israel et la France pour lui, personnellement.

 

Rappelant également que, dans sa résolution 3151 G (XXIII) du 14 décembre 1973, l'Assemblée générale a condamné en particulier l'alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme,

Considère que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale.

... a estimé "que le régime raciste en Palestine occupée et les régimes racistes du Zimbabwe et en Afrique du Sud ont une origine impérialiste commune, constituent un tout et ont la même structure raciste et sont organiquement liés dans leur politique tendant à la répression de la dignité et l'intégrité de l'être humain",

Condamne, en particulier, l'alliance impie entre le colonialisme portugais, le racisme sud-africain, le sionisme et l'impérialisme israélien

Considérant que l'impérialisme, le colonialisme, le néo-colonialisme, le racisme, y compris le sionisme et l'apartheid sont autant de forces qui visent à perpétuer des relations inégales et des privilèges acquis par la force

Convaincue que la politique d'hégémonie, tant mondiale que régionale, sous toutes ses diverses formes, aboutit à une menace grave pour la paix et la sécurité internationales,

A l'est de Jérusalem, l'entrelacs de routes aménagées par les Israéliens compromet la viabilité d'un futur Etat palestinien

par Benjamin Barthe

Les négociations entre le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le premier ministre israélien, Ehoud Olmert - qui se sont rencontrés une nouvelle fois, mardi 28 août - n'impressionnent visiblement pas le ministère israélien des transports : sur le terrain, ses pelleteuses et ses géomètres façonnent pour la Cisjordanie un avenir aussi éloigné que possible d'un quelconque accord de paix.

D'après un rapport de l'organisation pacifiste israélienne La Paix maintenant, publié lundi 27 août, 315 millions de shekels (55 millions d'euros) ont été investis cette année dans la construction de six routes destinées à relier au territoire israélien des colonies situées à l'est de la "barrière de séparation", donc promises à la démolition dans la logique d'un accord de paix. L'un des chantiers prévoit notamment de connecter à Jérusalem quatre implantations du sud de Bethléem : Tekoa, Asfar, Maale Amos et Nokdim, lieu de résidence d'Avigdor Lieberman, le ministre des affaires stratégiques, chef du parti d'extrême droite Israël Beitenou. "Cette route doit lui permettre de rejoindre son bureau d'une seule traite, sans croiser le moindre indigène", raille l'avocat israélien Dany Seideman, fondateur de l'association Ir Amim, qui travaille à une meilleure entente entre Juifs et Arabes dans la Ville sainte.

Les plans du ministère des transports prévoient également l'élargissement de la route d'accès à Ariel, l'une des colonies les plus peuplées de Cisjordanie, ainsi que de l'artère Jérusalem-Jéricho, fréquentée par les colons de la vallée du Jourdain. Les nouveaux ouvrages ainsi créés s'ajouteront à la trentaine de routes préexistantes, d'une longueur de 350 km, interdites de façon partielle ou intégrale aux Palestiniens.

La version officielle, selon laquelle ces investissements ne sont motivés que par des questions de sécurité, est contestée par le géographe palestinien Khalil Toufakji. "Le gouvernement israélien veut créer deux Etats à l'intérieur de la seule Cisjordanie, affirme-t-il : un pour les colons qui disposeront d'infrastructures leur permettant d'être de facto assimilés à Israël ; et un autre pour les Palestiniens qui sera constitué de cantons isolés les uns des autres. Comme durant le processus de paix, les belles paroles prononcées devant les médias sont en décalage complet avec la réalité sur le terrain."

COUPURE NORD-SUD

En réponse à cette critique, l'Etat juif dit travailler également à la "continuité" territoriale dont le président américain George Bush a fait l'un des prérequis du futur Etat palestinien. De fait, divers chantiers ont été lancés pour désenclaver au moyen de ponts ou de tunnels les poches d'habitations créées par la barrière de séparation. A l'est de Jérusalem, une rocade est également en cours de construction dans le but d'accélérer le trafic entre Ramallah et Bethléem. L'un des tronçons sera ouvert aux automobilistes israéliens, qui seront séparés de leurs homologues palestiniens par un mur érigé au milieu de la chaussée.

Signe que la viabilité du futur Etat palestinien n'est pas le principal souci des planificateurs, l'échangeur pour accéder à Jérusalem ne sera ouvert qu'aux Israéliens. Un choix éloquent, selon Dany Seideman : "Olmert poursuit l'oeuvre de Sharon, qui avait imaginé le concept de continuité par les transports pour répondre aux inquiétudes de la Maison Blanche, tout en continuant à construire des colonies."

A l'est de Jérusalem, en l'occurrence, le gouvernement espère pouvoir bâtir la zone dite "E1", un ensemble de collines pelées qui s'étendent entre la partie arabe de la Ville sainte et l'immense bloc de colonies de Maale Adoumim. Pour les Palestiniens, la mise en oeuvre de ce projet sonnerait le glas de leur rêve d'Etat, car il promet d'accentuer la coupure nord-sud de la Cisjordanie et d'isoler celle-ci de Jérusalem-Est, dont ils veulent faire leur capitale.

"La route Ramallah-Bethléem est la réponse du gouvernement à ces critiques, dit Dany Seideman. Elle lui permet de dire aux Américains : "Regardez, même avec E1, les Palestiniens circulent librement." La continuité nord-sud ainsi créée aura la largeur de la route : 16 mètres, ni plus ni moins. Abba Eban (un ex-diplomate israélien) disait que les hommes politiques ne se mettent à agir intelligemment que lorsqu'ils ont épuisé toutes les alternatives, conclut Dany Seideman. Visiblement, nous n'y sommes pas encore."

Sources Le Monde

Voilà les trois documents que nous avons trouvé sur le site de l'ONU où le sionisme est condamné. Vous noterez que dans le rapport 34/103, le nom d'Israël n'est pas cité une fois et pourtant un aveugle y verrait... il y est même question des lobbies et de l'ingérence...  de " de domination et d'ingérence étrangères, ainsi que la création de sphères d'influence et la division du monde en blocs politiques et militaires antagonistes..." et de l'alliance impie du sionisme avec l'apartheid tout comme " le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale. " et une menace à la sécurité et à la paix mondiale... 24 ans après, on voit où l'on en est...

 

34/103

Inadmissibilité de la politique d'hégémonie dans les relations internationales

 

Rappelant le devoir qu'ont les Etats de s'abstenir, dans leurs relations internationales, d'user de contrainte d'ordre militaire, politique, économique ou autre, dirigée contre la souveraineté, l'indépendance politique ou l'intégrité territoriale de tout état,

Notant que la politique d'hégémonie est une manifestation de la volonté d'un Etat ou d'un groupe d'Etats de contrôler, dominer et assujettir, politiquement, économiquement, idéologiquement ou militairement d'autres Etats, peuples ou régions du monde,

Considérant que l'impérialisme, le colonialisme, le néo-colonialisme, le racisme, y compris le sionisme et l'apartheid sont autant de forces qui visent à perpétuer des relations inégales et des privilèges acquis par la force et sont, de ce fait, diverses manifestations de la politique et de la pratique d'hégémonie,

Préoccupée par le fait que la politique d'hégémonie, mondiale aussi bien que régionale, menée dans le contexte de division du monde en blocs ou suivie par un Etat donné, se manifeste par le recours ou la menace du recours à la force, la domination et l'intervention étrangères ;

Préoccupée également par le fait que la politique d'hégémonie vise à limiter la liberté qu'ont les Etats à décider de leur système politique et de poursuivre leur développement économique, social et culturel, sans intimidation, opposition ou pression,

Convaincue que la politique d'hégémonie, tant mondiale que régionale, sous toutes ses diverses formes, aboutit à une menace grave pour la paix et la sécurité internationales,

Considérant que tous les peuples ont le désir commun de s'opposer à l'hégémonie et de préserver la souveraineté et l'indépendance nationale de tous les Etats,

.../...

1 - Condamne la politique d'hégémonie sous toutes ses manifestations, y compris celle qui est menée au niveau mondial, régional ou sous-régional, exercée dans le contexte de la politique de division en blocs ou suivie par un Etat donné ;

2 - Déclare qu'aucun Etat ou groupe d'Etat ne doit, dans quelque circonstance ou pour quelque raison que ce soit, suivre une politique d'hégémonie dans les relations internationales ou chercher à occuper une position dominante, soit sur le plan mondial, soit dans une région quelconque du monde ;

3 - Rejette toutes les formes de domination, de sujétion, d'ingérence ou d'intervention et toutes les formes de pression, qu'elle soit d'ordre politique, idéologique, économique, militaire ou culturel, dans les relations internationales ;

4 - Condamne résolument les politiques de pression et de recours ou de menace de recours à la force, l'agression directe ou indirecte, l'occupation et la pratique de plus en plus fréquente d'ingérence ou d'intervention, ouverte ou déguisée, dans les affaires intérieures des Etats ;

5 - Condamne résolument l'impérialisme, le colonialisme, le néo-colonialisme, l'apartheid, le racisme, y compris le sionisme et toutes les autres formes d'agression, d'occupation, de domination et d'ingérence étrangères, ainsi que la création de sphères d'influence et la division du monde en blocs politiques et militaires antagonistes ;

6 - Demande à tous les Etats de respecter strictement, dans la conduite de leurs relations internationales, les principes de la Charte des Nations Unies et ceux qui concernent le respect de la souveraineté, de l'égalité souveraine, de l'indépendance nationale, de l'unité et de l'intégrité territoriale des Etats, la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, la non-agression, le règlement pacifique des différends et la ccopération, ainsi que le droit des peuples sous domination coloniale et étrangère à disposer d'eux-mêmes ;

7 - Demande que toutes les forces d'occupation se retirent dans leurs propres territoires, de façon à permettre aux peuples de tous les Etats de régler et de gérer leurs propres affaires ;

8 - Demande en outre le strict respect du droit de tous les Etats de décider de leur système politique et socio-économique et de poursuivre leur politique nationale, économique et autre, sans intimidation, opposition ou ingérence de l'extérieur ;

9 - Décide de poursuivre ses efforts en vue d'établir un nouveau système équitable de relations internationales fondé sur la participation égale de tous les Etats à la solution des problèmes internationaux et au maintien de la paix et de la sécurité internationales ;

10 - Décide en outre de poursuivre ses efforts en vue de l'instauration du nouvel ordre économique international, de façon à assurer l'émancipation économique et la liberté de toutes les nations, en particulier des pays en développement.

103ème séance plénière

14 décembre 1979

ONU

 

 

3379 - XXX

Elimination de toutes les formes de discrimination raciale

 

L'Assemblée générale rappelant sa résolution 1904 (XVIII) du 20 novembre 1963, dans laquelle elle a proclamé la Déclaration des Nations Unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale et, notamment, a affirmé que "toute doctrine fondée sur la différenciation entre les races ou sur la supériorité raciale est scientifiquement fausse, moralement condamnable et socialement injuste et dangereuse" et s'est déclarée alarmée devant "les manifestations de discrimination raciale qui se constate encore dans le monde, dont quelques unes sont imposées par certains gouvernements au moyen de mesures législatives, administratives ou autres".

Rappelant également que, dans sa résolution 3151 G (XXIII) du 14 décembre 1973, l'Assemblée générale a condamné en particulier l'alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme,

Prenant note de la Déclaration de Mexico de 1975 sur l'égalité des femmes et leur contribution au développement de la paix; proclamée par la Conférence mondiale de l'Année internationale de la femme, tenue à Mexico du 19 juin au 2 juillet 1975, qui a promulgué le principe selon lequel "la coopération et la paix internationales exigent la libération et l'indépendance nationales, l'élimination du colonialisme et du néo-colonialisme, de l'occupation étrangère, du sionisme, de l'apartheid  et de la discrimination raciale sous toutes ses formes, ainsi que la reconnaissance de la dignité des peuples et de leur droit à ll'autodétermination",

Prenant note également de la résolution 77 (XII) adoptée par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'Unité africaine, à sa douzième session ordinaire, tenue à Kampala du 28 juillet au 1er aout 1975, qui a estimé "que le régime raciste en Palestine occupée et les régimes racistes du Zimbabwe et en Afrique du Sud ont une origine impérialiste commune, constituent un tout et ont la même structure raciste et sont organiquement liés dans leur politique tendant à la répression de la dignité et l'intégrité de l'être humain",

Prenant note également de la Déclaration Politique et de la Stratégie pour renforcer la paix et la sécurité internationales et renforcer la solidarité et l'aide mutuelle des pays non alignés; adoptée à la Conférence de ministres des affaires étrangères des pays non alignés tenue à Lima du 25 au 30 aout 1975, qui a très sévèrement condamné le sionisme comme une menace à la paix et à la sécurité mondiales et a demandé à tous les pays de s'opposer à cette idéologie raciste et impérialiste,

Considère que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale.

2400 e séance plénière

10 novembre 1975

Sources ONU

 

page 32

Politique d'apartheid du gouvernement sud-africain

 

POINT G de la Résolution 3151 (XXVIII)

 

Situation régnant en Afrique du Sud du fait de la politique d'apartheid

 

L'Assemblée générale,

Rappelant ses résolutions sur la politique d'apartheid du Gouvernement sud-africain et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité,

Ayant examiné les rapports du Comité spécial de l'apartheid

Prenant acte du rapport du Secrétaire général par l'application de la résolution 2923 (XXVII) du 15 novembre 1972,

Tenant compte du rapport du Secrétaire général sur la Conférence internationale d'experts pour le soutien des victimes du colonialisme et de l'apartheid en Afrique australe,

Réaffirmant que la pratique de l'apartheid constitue un crime contre l'humanité,

Réaffirmant que la politique et les actes du régime sud-africain ont créé et continue à représenter une grave menace pour la paix et la sécurité internationales,

Soulignant la collusion entre le colonialisme portugais, le régime d'apartheid et le sionisme, telle qu'elle s'est illustrée par l'aide politique, militaire et financière que se fournissent le Portugal, l'Afrique du Sud et Israël,

1 - Condamne le régime sud-africain pour ses actes inhumains et ses actes d'agression répétées et son refus continu d'appliquer les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de Sécurité ;

2 - Réaffirme que la lutte du peuple opprimé d'Afrique du Sud par tous les moyens dont il dispose pour l'élimination totale de l'apartheid est légitime et mérite le soutien de la communauté internationale ;

3 - Réitère la volonté de l'Organisation des Nations Unies de coopérer avec l'Organisation de l'Unité africaine à l'intensification des efforts visant à promouvoir l'élimination totale de l'apartheid ;

4 - Condamne les actions des états et des sociétés qui continuent à fournir au régime sud-africain de l'équipement et du matériel militaire et une assistance pour les fabriquer sur place, ou une coopération militaire sous d'autres formes, en violation des résolutions de l'Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité ;

5 - Condamne, en particulier, l'alliance impie entre le colonialisme portugais, le racisme sud-africain, le sionisme et l'impérialisme israélien ;

6 - Prie le Conseil de sécurité d'examiner d'urgence la situation en Afrique du Sud, en vue d'adopter des mesures efficaces en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations-Unies pour apporter une solution à la grave situation dans la région, et en particulier :

        a) De veiller à ce que tous les gouvernements appliquent intégralement l'embargo sur les armes dirigé contre l'Afrique du Sud, sans exception aucune quant au type d'armes, et interdisent toutes violations de cet embargo par les sociétés et les particuliers relevant de leur juridiction ;

        b) De demander aux gouvernements intéressés de s'abstenir d'importer tout matériel militaire, fabriqué par l'Afrique du Sud ou en collaboration avec elle ;

        c) De demander aux gouvernements intéressés de mettre fin à tous arrangements militaires avec le régime sud-africain et de s'abstenir de conclure tout arrangement de ce genre;

7 - Condamne les actes des Etats qui, en continuant de collaborer dans les domaines politique, militaire, économique et autres, avec le régime sud-africain, l'encouragent à persister dans sa politique inhumaine et criminelle, et demande à ces Etats de cesser d'urgence toute collaboration de ce genre avec l'Afrique du Sud ;

8 - Demande aux Etats qui ne l'ont pas encore fait, à titre de première mesure :

        a) De mettre fin à l'échange d'attachés militaires avec le régime sud-africain ;

        b) De fermer les bureaux de promotion commerciale en Afrique du Sud et de refuser d'accorder des services  pour les bureaux des commissaires sud-africains au commerce ;

        c) D'abollir toutes préférences tarifaires accordées à l'Afrique du Sud ;

        d) De refuser tout crédit pour le commerce avec l'Afrique du sud et toute garantie pour les investissements en Afrique du sud ;

        e) De refuser d'accorder des services aux bureaux d'immigration sud-africains et d'interdire la publicité pour l'émigration vers l'Afrique du Sud.

9 - Félicite les gouvernements qui ont boycotté les échanges avec les équipes sportives sud-africaines sélectionnées selon des critères raciaux, ainsi que les organisations et particuliers qui ont fait campagne pour ce boycottage ;

10 - Demande à tous les gouvernements qui ne l'ont pas encore fait :

        a) De prende toutes mesures nécessaires pour faire cesser les échanges avec des équipes sportives sud-africaines sélectionnées en violation du principe olympique ;

        b) D'appeler l'attention de leurs organisations sportives nationales sur les dispositions des résolutions de l'Organisation des Nations Unies concernant l'apartheid dans les sports ;

        c) De refuser toute assistance ou  reconnaissance aux échanges avec des équipes sportives racistes d'Afrique du Sud ;

        d) De mettre fin à tous les contacts et échanges culturels, éducatifs et civiques avec des institutions racistes d'Afrique du Sud ;

11 - Déclare que le régime sud-africain n'a aucun droit de représenter le peuple d'Afrique du Sud et que les mouvements de libération reconnus par l'Organisation de l'unité africaine sont les représentants authentiques de la majorité écrasante du peuple sud-africain ;

12 - Autorise le Comité spécial de l'apartheid, agissant en consultation avec l'Organisation de l'unité africaine, à associer étroitement les mouvements de libération d'Afrique du Sud à ses travaux ;

13 - Prie toutes les institutions spécialisées et autre organisations intergouvernementales de refuser la qualité de membre ou les privilèges attachés au régime sud-africain et d'inviter, en consultation avec l'Organisation de l'unité africaine, les représentants des mouvements de libération du peuple sud-africain reconnu par ladite organisation à participer à leurs réunions ;

14 - Condamne la politique des "bantoustans" imposée par le régime sud-africain et invite tous les gouvernements et toutes les organisations à ne reconnaître en aucune façon les institutions ou autorités créées dans le cadre de cette politique ;

15 - Fait appel à tous les gouvernements et à toutes les organisations pour qu'ils fournissent une assistance généreuse sur les plans humanitaire, éducatif, politique et autres au peuple opprimé de l'Afrique du Sud et à ses mouvements de libération dans leur lutte pour la liberté.

2201e séance plénière

14 décembre 1973

Sources ONU

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Sarkozy Palestine

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