SNCM : LES NATIONALISTES CORSES MENACENT

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Comme vous avez pu le remarquer, le "Peuple Corse" ne se laisse par marcher sur les pieds et défend avec bec et ongles ses intérêts, le cas de la SNCM en est un bon exemple. Imaginez que les Français de l'Hexagone fasse la même chose avec Hewlett Packard et toutes les sociétés déposant le bilan. Les méthodes peuvent, certes, paraître contestables mais les corses sont un Peuple fier, possédant un certain sens de l'honneur... en attendant, une menace pèse désormais sur ceux qui reprendront la SNCM et Dominique de Villepin se voit taxer de "fossoyeur de la SNCM" avec son ami Butler. Ce dernier étant vraiment dans le "collimateur" d'après l'article ci-dessous. Il est quand même regrettable que l'Etat, prisonnier des diktats de la Commission européenne, ne puisse pas s'investir davantage.

 

Un mouvement clandestin corse menace les futurs repreneurs de la SNCM

Le FLNC dit "du 22 octobre", l'un des deux principaux mouvements indépendantistes clandestins corses, a menacé samedi la "sécurité" des éventuels repreneurs de la SNCM présentés par l'Etat, dans une lettre authentifiée auprès d'une radio insulaire."L'Etat français vous a provisoirement entrouvert la porte du capital de l'entreprise, nous vous la refermons définitivement. Votre présence, ainsi que celle de vos associés est indésirable sur notre terre, oubliez votre offre, il en va de votre sécurité", lit-on dans cette lettre dont l'AFP a obtenu une copie.

On ignorait si les repreneurs pressentis, le fonds d'investissement Butler Capital Partners et la société de transport Connex, avaient été ou non les destinataires de cette lettre ou si les clandestins entendaient la rendre publique via les médias.

Dans un communiqué joint à la lettre, le FLNC du 22 octobre revendique également deux attentats, celui qui a endommagé dans la nuit de samedi à dimanche la vedette des Douanes dans le vieux port de Bastia, et "le jet d'une grenade offensive contre les forces de l'ordre le jeudi 28 septembre" à Bastia, au cours d'une manifestation.

Personne, ni la police, ni les nombreux journalistes présents lors de cette manifestation de soutien aux marins du Syndicat des Travailleurs Corses (STC), placés en garde à vue après le "détournement" du Pascal Paoli, un navire de la SNCM, n'a évoqué le jet de cette grenade.

Mais elle a pu, au milieu des nombreux projectiles, dont d'énormes pétards et fusées tirées par les manifestants, sans compter les grenades lacrymogènes des forces de l'ordre, passer inaperçue. Une grenade offensive est principalement destinée à assourdir et "sonner" ceux vers qui elle est lancée, mais ne projette pas d'éclats.

"Nous souscrivons totalement à l'idée de la création d'une compagnie maritime régionale, en attendant qu'elle ne devienne nationale corse, faite d'hommes et de femmes issus du peuple corse et dont l'engagement professionnel serait sans faille et tout acquis à l'intérêt commun de notre pays", poursuit le mouvement clandestin dans son communiqué.

Fustigeant "l'ultralibéralisme qui (nous) étouffe aujourd'hui" et assurant lutter pour une "Corse indépendante" qui devra "se doter d'un service public fort et performant", le FLNC du 22 octobre s'en prend nommément à l'un des repreneurs, Butler, "un financier notoire dont les intention spéculatives sont connues de longue date".

"Nous avions bien compris, messieurs de Villepin et Butler, que vous n'étiez pas des Pères Noël mais plutôt des fossoyeurs de la SNCM", conclut le communiqué. "Votre proposition de reprise de la compagnie maritime SNCM est le symbole d'une stratégie économique spéculative que nous combattons", lit-on aussi dans la lettre aux repreneurs. Le second, la Connex, n'est mentionnée nommément ni dans le communiqué, ni dans la lettre.

Sources : YAHOO

_____________________

 

SNCM: impasse totale, menace des clandestins corses

 

L'impasse était toujours totale au 12e jour de la grève des agents du port autonome de Marseille et au 19e jour du conflit à la SNCM dans lequel un mouvement clandestin corse a fait irruption en menaçant les éventuels repreneurs de la compagnie maritime publique."L'Etat français vous a provisoirement entrouvert la porte du capital de l'entreprise, nous vous la refermons définitivement", affirme l'un des deux principaux mouvements indépendantistes clandestins corses, le FLNC dit "du 22 octobre", dans une lettre authentifiée auprès d'une radio insulaire.

"Votre présence, ainsi que celle de vos associés est indésirable sur notre terre, oubliez votre offre, il en va de votre sécurité", poursuit le mouvement clandestin.

Le fonds d'investissement Butler Capital Partners et la société de transport Connex (Veolia) sont candidats à la reprise de la SNCM, 25% du capital demeurant à l'Etat et 9% allant aux salariés, selon le dernier montage proposé par le gouvernement.

Le communiqué accompagnant la lettre accuse nommément Walter Butler, PDG de Butler Capital Partners, et le Premier ministre Dominique de Villepin d'être "des fossoyeurs de la SNCM".

A Ajaccio, jouant au contraire la décrispation, la quasi-totalité des mouvements nationalistes corses, le Syndicat des travailleurs corses (STC) et d'autres syndicats ont annoncé, au cours d'une conférence de presse, la mise en route d'une "cellule de crise" visant à "éviter l'asphyxie de l'île". "Il n'y aura pas de blocus de la Corse", ont-ils assuré.

A 48 heures d'un conseil d'administration crucial sur l'avenir de la SNCM, les positions des syndicats et du gouvernement étaient toujours aussi éloignées.

"Les marins décompressent ce matin. Je pense qu'il ne va rien se passer avant lundi. Nous sommes toujours demandeurs d'une rencontre avec le gouvernement, mais certainement pas avec les repreneurs", a déclaré à l'AFP Jean-Paul Israël, secrétaire des marins CGT de Marseille.

Le secrétaire du comité d'entreprise (CE) de la SNCM, Bernard Marty (CGT), a indiqué que le CE de la compagnie publique, dont il avait refusé de signer l'ordre du jour vendredi, avait été convoqué mardi par la direction et qu'il s'y rendrait.

Les marins CGT de la SNCM, opposés à la privatisation de la compagnie et pour une participation majoritaire de l'Etat, ont manifesté leur volonté de "généraliser" le conflit.

A Marseille ce week-end, Walter Butler et Stéphane Richard, directeur de Connex, gardaient "leur porte ouverte" pour présenter leur projet à "ceux qui voudraient l'entendre". Seuls les officiers de la SNCM ont répondu à cette invitation vendredi.

Le PDG de la SNCM Bruno Vergobbi a mis en avant, dans La Provence, la "chance" que représentait leur offre de reprise, alors que la compagnie "perd 1,5 million (d'euros) par semaine (BIEN par semaine) depuis le début du conflit".

Il a également clairement évoqué le dépôt de bilan de la société "qui se fera dans les jours qui suivent lundi", si "rien n'évolue" d'ici là. Une hypothèse qualifiée de "chantage" par la CGT.

Dans l'autre conflit marseillais, celui du personnel du Port autonome (PAM) mené également par la CGT depuis le 27 septembre, une nouvelle réunion "de sortie de crise" s'est tenue samedi en préfecture entre agents grévistes et direction. Elle devait être suivie d'une assemblée générale des agents.

La direction du PAM a affirmé samedi "tout mettre en oeuvre pour que l'activité puisse reprendre dans la journée sur les terminaux" pétroliers et à conteneurs de Fos-sur-Mer et Lavera.

L'accès du terminal à conteneurs de Fos-sur-Mer, bloqué par le personnel CGT du port, a été libéré vendredi soir par les forces de l'ordre, entraînant immédiatement une grève des dockers. Cette dernière a pris fin samedi après le retrait des forces de l'ordre.

Sources : YAHOO

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans MENACES

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article