POLEMIQUE ENTRE BARELLA ET SARKOZY

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Comme tout le monde le sait, il existe donc un grave problème entre la magistrature et le ministre de l'intérieur et pour cause... on arrête à foison pour des peccadilles et les geôles étant surpeuplées, il y a péril en la demeure. Alors après le Taser, voici le flash-ball qui fait son apparition en tant que nouvelle artillerie pour venir à bout de la délinquance. Encore une arme sans danger, parait-il... mais lorsqu'on lit l'article ci-dessous, on se dit quand même qu'il vaut mieux aller faire une manif casqué et botté sans être certain que cela arrêtera l'impact de l'arme.

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La polémique entre M. Sarkozy et M. Barella, de l'USM, prend un tour plus politique

 

Le président de l'Union syndicale des magistrats (USM), Dominique Barella, a réitéré, samedi 15 octobre, sur Europe 1 les attaques contre le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, qu'il avait tenues la veille lors du congrès de son organisation (Le Monde du 16 et 17 octobre). Il avait suggéré au ministre de "faire cesser les viols commis par des policiers, les agressions sexuelles de policiers à l'égard de leurs collègues féminins, des claques à des mineurs de huit ans" .

L'inimitié entre M. Sarkozy et M. Barella est ancienne. Le 3 octobre, un rendez-vous en tête-à-tête entre le ministre de l'intérieur et le président de l'USM a été annulé au dernier moment. M. Sarkozy avait demandé à voir l'ensemble du bureau de l'organisation ; M. Barella lui avait rétorqué qu'il ne pouvait pas choisir ainsi ses interlocuteurs.

Cette fois, cependant, la querelle prend un tour plus politique. Au ministère de l'intérieur, on souligne le caractère "politicien" de la démarche de Dominique Barella, en affirmant que celui-ci est candidat à la mairie de Saintes (Charente-Maritime), sous l'étiquette du Parti socialiste. Le président de l'USM dément formellement.

"LAMENTABLE"

Les déclarations de M. Barella ont aussi provoqué de nombreuses réactions parmi les syndicats de policiers. "C'est vraiment lamentable, s'emporte Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie-officiers. Il y a un décalage énorme entre ce que dit l'USM et les attentes de nos concitoyens. Barella s'est lancé dans un djihad personnel contre Nicolas Sarkozy et entraîne avec lui son organisation. Moi qui croyais qu'on devait tout faire pour travailler ensemble !"

Le secrétaire général du Syndicat des commissaires et des hauts fonctionnaires de la police nationale (SCHFPN), Jean-Marie Salanova, a également dénoncé les propos de M. Barella, qui se "complaît dans l'excès". "On attend de la justice qu'elle soit sereine, explique-t-il. Les Français veulent que tous les maillons de la chaîne travaillent de concert. Je ne souhaite pas, pour ma part, comptabiliser les manquements personnels des magistrats et des policiers. On aurait des surprises..."

Jean-René Lecerf, secrétaire national de l'UMP à la justice, et Gérard Léonard, secrétaire national à la sécurité, ont fait part dans un communiqué de leur "profonde indignation" suite aux propos "scandaleux" de M. Barella, qu'ils ont qualifiés de "nouveau dérapage" , histoire de transformer le président de l'USM en multirécidiviste.

Sans citer l'USM, le ministre de l'intérieur ne manque pas une occasion, depuis plusieurs mois, de lui envoyer des piques. Le 27 septembre, alors qu'il s'exprimait à Paris devant une assemblée de policiers et gendarmes, le ministre avait évoqué la nécessité d'équiper les voitures des brigades anticriminalité de caméras. "Ça vous protégera des professionnels de la polémique qui n'ont aucune idée du travail des gendarmes et des policiers" , avait-il lancé. Applaudissements de l'assistance.

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

Voir aussi Dominique de Villepin, Président en 2007

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Publié dans LA LIBERTE EN DANGER

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J
A force d'emmerder et de déranger tout le monde, on ne se fait pas que des amis Mr. Sarko !!! Il fallait s'y attendre. On peut le comprendre Mr. Dominique Barella, en tant que magistrat, il en a ras le bol de se faire marcher sur les pieds par notre Sarko de flic !!! Où irait-on si tous les magistrats se laissaient marcher sur les pieds par le ministre de la Police : on ne serait plus en France mais à Bagdad !
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