Immigration: Sarkozy veut aller "au bout d'une politique de quotas"
Immigration:
Sarkozy veut aller "au bout d'une politique de quotas"
Nicolas Sarkozy a réclamé mardi qu'en matière d'immigration, la France aille "jusqu'au bout d'une politique fondée sur des quotas".
"J'ai demandé (au ministre de l'Immigration) Brice Hortefeux (...) d'aller jusqu'au bout d'une politique fondée sur des quotas", a-t-il dit lors de la première conférence de presse de son mandat.
"Cela fait trop longtemps qu'on en parle. Tout le monde sait que c'est la seule solution. Eh bien il faut franchir le pas, et arrêter de vouloir protéger les uns, ne pas choquer les autres. Avec cela, on n'a que des problèmes". "La politique des quotas", a-t-il insisté, "nous devons la mettre en oeuvre, en fonction des capacités d'accueil, d'intégration."
Le président de la République Nicolas Sarkozy a souhaité au cours de sa conférence de presse à l'Elysée la création d'une juridiction spécialisée dans le droit des étrangers.
Le président a indiqué souhaiter "une juridiction qui s'occupe du droit des étrangers", alors qu'à l'heure actuelle le droit dans ce domaine relève de tribunaux ordinaires, non spécialisés, administratifs ou judiciaires, contrairement à d'autres domaines, comme le droit du travail, qui est appliqué par des juridictions spécialisées.
Il a précisé ne pas savoir si ces juridictions appliquant exclusivement la législation concernant les étrangers seront "administratives" ou judiciaires". Il avait auparavant annoncé vouloir aller "jusqu'au bout" de la "politique des quotas".
"J'ai demandé (au ministre de l'Immigration) Brice Hortefeux (...) d'aller jusqu'au bout d'une politique fondée sur des quotas", a-t-il dit. Il a ensuite souhaité que chaque année "devant le Parlement, on puisse débattre de la politique d'immigration" pour savoir "combien de personnes nous avons accueillies, combien de personnes nous voulons accueillir".
"En 2008, on va en débattre. Les gouvernements seront obligés d'expliquer au pays quelle est leur politique d'immigration, d'assumer leurs choix, de les revendiquer et de rendre des comptes sur cette politique".
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt