Les travailleurs pauvres touchés par les coupures d'électricité

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà une réalité que ne doit pas connaître Sarkozy avec son salaire faramineux et son loyer payé par le "travaillez plus"... si nous étions président, nous exigerions qu'EDF fasse l'impasse sur tous ceux qui ne peuvent pas payer parce qu'ils vivent sous le seuil de pauvreté. Avec tous les milliards de benef que fait ce trust, ceci est une honte ! Qu'est-ce qu'ils croient qu'ils vont faire avec tout leur pognon ? On vit dans un monde de rapaces qui remplit ses coffres en éreintant les pauvres gens. Aucune solidarité. Aucune compassion. Aucun geste. On prend au petit pour engraisser les déjà gros. Il est à souhaiter que quelque chose se passe pour balayer tout ça et que nous puissions bâtir enfin un monde égalitaire sans toutes ses sangsues.



Les travailleurs pauvres touchés par les coupures d'électricité

par Alice Géraud


Etude. Dans le Rhône, selon une association, EDF n'a pas respecté la trêve hivernale.

 

C’est un aspect de la précarité méconnu. Plus de 200 000 procédures de coupures d’électricité pour impayés seraient engagées chaque année en France, selon la CGT. Certaines ne durent que quelques jours, d’autres des semaines, voire plusieurs mois. EDF ne communique pas les chiffres exacts. «C’est une réalité que tous les agents connaissent depuis longtemps, mais il y a une sorte de déni d’EDF sur cette question» , dénonce Alan Loffreda, président de l’association lyonnaise Droit à l’énergie-Stop aux coupures-69.

Dettes. Pour tenter de connaître le public touché par ces coupures et comprendre comment ils en sont arrivés là, l’association a étudié le cas d’une centaine de ces privés d’électricité dans le département du Rhône. Ceux qui durant un an ont fait appel à l’association. «On retrouve des gens qui cumulent plusieurs difficultés, et pour qui un rappel de consommation devient impossible à payer», explique Alan Loffreda.

Selon l’étude, ceux qui se retrouvant sans électricité ne sont pas uniquement des personnes en grande exclusion mais pour beaucoup des salariés travailleurs pauvres (37 % des cas) ; 30 % sont des familles monoparentales, 15 % des couples avec enfants. Les foyers scrutés dans cette étude ont en moyenne 792 euros d’impayés pour un revenu moyen de 774 euros. Ils cumulent souvent d’autres dettes, notamment des dettes de loyer.

Par ailleurs, l’étude démontre que plus d’un tiers des coupures intervient en période dite de trêve hivernale, du 1er novembre au 15 mars. «Concrètement, cela veut dire que des familles avec enfants se retrouvent sans lumière, sans chauffage durant des semaines, parfois des mois, en plein hiver. C’est inacceptable de la part d’une entreprise qui a mission de service public», dénonce Alan Loffreda.

Pour EDF, «une grande partie de ces coupures est le fait de négligences car il existe un système permettant aux clients qui rencontrent des difficultés, soit d’étaler leur paiement, soit d’être orientés vers des services sociaux qui pourront les aider», explique Olivier Guerand, directeur clients pour le secteur Rhône-Alpes Auvergne.

Complexes. Sauf que, comme le démontre habilement l’étude de Stop aux coupures, le montant moyen des aides (172 euros) est très insuffisant par rapport aux dettes, et les procédures souvent longues pour les usagers qui y ont droit. Or, en cas d’impayé, la coupure intervient deux mois après réception de la facture.

Sources Libération

Posté par Adriana Evangelizt

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article