Le projet de loi sur la réforme des institutions a été rejeté
Quand on voit les procédés de ce gouvernement inique et les méthodes qu'il emploie pour faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes, on en reste pantois. Ainsi le texte sur le projet de loi de la réforme des institutions qui a été rejeté, vise à octroyer, selon le gouvernement, de nouveaux droits au Parlement et aux citoyens. En quoi consiste ces nouveaux droits ? Il faut faire attention aux mots... parce que CE qui nous dirige et vise à ruiner la France et son Peuple, emploie une rhétorique à double tranchant histoire de mieux nous duper ou nous piéger. Ainsi l'expression "nouveaux droits" pourrait sembler sympathique si l'on n'y prête pas garde. Mais qu'est-ce qu'elle signifie au juste ? Sont-ce de nouveaux droits amenant davantage de démocratie ou, au contraire, visant à être toujours plus répressifs ? La réponse tombe d'elle-même. Un des nouveaux droits est la suppression du référendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion à l'Union européenne. Sarkozy nous prend vraiment pour des boeufs ! La question que l'on se pose est "jusqu'à quand ?". Il s'est déjà assis sur le vote de plus de la moitié des Français pour faire passer en force ce torchon de constitution qui n'est qu'un blanc-seing pour mieux dessouder notre loi 1905. Et de fait, elle nous met sur le joug US pour qui oeuvre la Commission. Un aveugle y verrait. Et là, il voudrait museler le Peuple encore davantage en lui interdisant de se prononcer sur toute nouvelle adhésion à l'Union européenne. Voilà les nouveaux droits. Décidément, on ne peut rien attendre de Nicolas Sarkozy en terme de justice et d'équité. Comme nous l'avons déjà dit, le bonhomme est loin d'être christique. Il est même à l'opposé. La France est désormais un des pays les moins démocratiques au sein de l'UE. Il faut, à la tête de notre pays, un homme qui veille vraiment aux intérêts de la France et non aux intérêts de ceux qui veulent nous déposséder de tout. Nous ne voulons pas des nouveaux droits de Sarkozy qui ne sont que le droit de se taire et de subir !
Institutions : le texte retoqué en commission des Affaires étrangères
Le texte a été rejeté par 4 voix contre 3 par la commission des Affaires étrangères, qui était saisie pour avis. C'est un nouveau couac à l'UMP, au lendemain du rejet par les députés du projet de loi sur les OGM.
La commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a rejeté mercredi matin 14 mai le projet de loi de réforme des institutions. La commission était saisie pour avis. Le texte a été rejeté par 4 voix contre 3, a-t-on appris de source parlementaire.
"Ce vote n'a pas d'incidence directe sur la suite des travaux, mais c'est un geste politique fort", a estimé cette même source.
Des députés UMP votent contre
Trois députés UMP -dont le président de la commission Axel Poniatowski- ont voté pour le projet tandis que trois autres -Jacques Myard, Hervé de Charette et Roland Blum- ainsi qu'un député PCF ont voté contre, selon des sources parlementaires.
Axel Poniatowski a confirmé le rejet du projet de loi. "C'est un vote contre émis plutôt sur le texte en l'état. Certaines dispositions doivent être approfondies. Les députés sont en effet gênés par un certain nombre de points de blocage comme la suppression du référendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion à l'Union européenne", a-t-il tenté de minimiser.
"Ce vote n'a pas de conséquence sur l'avenir du texte", qui doit être examiné à partir de mardi prochain dans l'hémicycle, a souligné le président de la commission.
Nouveau couac
Ce nouveau couac au sein de la majorité survient au lendemain du rejet par les députés du projet de loi sur les OGM, par le vote d'une motion de procédure PCF adoptée à une voix près (136 contre 135), faute d'une mobilisation suffisante des députés de la majorité, divisés sur ce texte.
Le projet de réforme constitutionnelle, sur lequel Nicolas Sarkozy s'est fortement engagé mais qui divise à droite comme à gauche, vise à octroyer, selon le gouvernement, de nouveaux droits au Parlement et aux citoyens. (avec AFP)
SourcesLe Nouvel Observateur
Posté par Adriana Evangelizt