La bataille interne a déjà démarré au PS dans la perspective de 2012
Ca y est, ça recommence ! Les rapaces sont lâchés ! Que chacun tire la couverture à soi et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Décidément, les erreurs ne servent pas de leçons, bien au contraire, on recommence à qui mieux mieux. Le PS comme la droite nous écoeurent au plus haut point. Est-ce donc ça la politique ? Une course effrénée d'ambitieux qui ne représentent en aucun cas le Peuple de France. Il faut donner un coup de balai à tous ces affairistes et créer un mouvement qui prendra fait et causes pour les Français tant dans sa politique intérieure qu'extérieure. Réhabiliter le tryptique Liberté Egalité Fraternité qui ne veut plus rien dire aujour'hui et y rajouter Justice pour tous. Nous avons déchiré nos cartes d'électeurs, nous sommes sans parti, aucun homme politique dans l'immédiat ne correspond à nos aspirations universalistes. Le pire étant que Montebourd rejoint Strauss-Khan. On attendait autre chose de lui. La déception est amère. Et notre colère à son comble !
La bataille interne a déjà démarré au PS dans la perspective de 2012
La bataille interne dans la perspective de la présidentielle de 2012 a déjà démarré au Parti socialiste, avec une Ségolène Royal et un Bertrand Delanoë montant nettement en puissance, et un Dominique Strauss-Kahn en embuscade, à six mois du Congrès du parti.
Deux "grands élus" socialistes, le Marseillais Jean-Noël Guerini et le Lyonnais Gérard Collomb, tiendront une conférence de presse commune sur l'"évolution" au PS, mercredi à Paris, alors que se précise la perspective d'une confrontation entre Ségolène Royal et Bertrand Delanoë.
La conférence de presse portera sur "l'état du PS et son évolution", précise l'invitation adressée à la presse lundi. Son but est de récuser "toute guerre des chefs", précise-t-on de source proche de M. Guérini.
Le député socialiste Laurent Fabius a regretté lundi sur LCI que le débat au PS avant le congrès prenne des allures de "pugilat", et souhaité "qu'on en revienne au débat". "Normalement cela devrait être un débat, le congrès du PS", mais là "cela prend figure un peu de pugilat", a-t-il regretté.
Alors qu'on aborde la phase des "contributions", les textes devant être déposés avant le 1er juillet en vue du congrès du 14 au 16 novembre à Reims, les "scenarii à 22 bandes se réduisent", selon une cadre parisienne.
"C'est une clarification, juge pour l'AFP le député strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen. On voit bien qu'il y a trois candidatures possibles, même si elles ne se présentent pas de la même façon, sur le même rythme. Dans la préparation du congrès, il y aura au moins trois pôles autour de Ségolène, de Bertrand" et des strauss-kahniens.
L'ancienne candidate à l'élection présidentielle Ségolène Royal est vraiment sortie du bois vendredi, en annonçant qu'elle serait candidate à la direction du PS, "si les militants le jugent utile", se prévalant de l'appui de 25 fédérations (petites et moyennes), doublant le maire de Paris Bertrand Delanoë qui fourbit ses armes pour la parution de son livre jeudi, et une réunion de ses troupes samedi.
Quant à François Hollande, Premier secrétaire du PS, il a sommé Ségolène Royal et les autres responsables PS de "respecter les temps" dans la préparation du congrès.
Le directeur général du FMI a, lui, quitté temporairement sa haute sphère de la finance internationale pour confier à ses amis qu'il était "assez déterminé" pour une éventuelle candidature en 2012.
Dimanche, ses amis réunis à Paris ont décidé de présenter une "contribution", dans l'esprit de préparer une motion, sous la houlette du député Pierre Moscovici, proposant à Arnaud Montebourg et à Martine Aubry de s'y associer. M. Montebourg, qui réunissait ses amis de son côté, a annoncé dimanche qu'il rejoignait les strauss-kahniens.
"On y va. On se compte avec Aubry et Montebourg et on n'exclut pas de contacter Fabius", a affirmé à l'AFP Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France.
Les strauss-kahniens ont rendu public un "appel du 18 mai", clin d'oeil à l'appel gaulliste. DSK reste "pour nous un espoir pour la France" et il faut construire un "large rassemblement de la gauche dans et autour du Parti", dit ce manifeste.
Pour Pierre Moscovici, "nous voulons être respectés et peser vraiment, en refusant l'affrontement", entre Bertrand Delanoë et Ségolène Royal "que nous croyons délétère pour le parti", a jugé le député du Doubs.
Avec Montebourg et les "aubrystes", les strauss-kahniens pèseraient quelque 30%, selon M. Le Guen, pour qui "on est incontournable, on peut peser fondamentalement sur l'orientation et la direction du PS".
De son côté, Martine Aubry, maire PS de Lille, qui monte dans les sondages, forte de sa réélection à Lille (66,56%), a joué la prudence.
Elle s'est refusé à dévoiler ses intentions sur la succession de François Hollande et n'a rien dit d'un accord avec les strauss-kahniens.
L'ancienne ministre présentera d'ailleurs "pour la fin juin", une contribution, et a martelé que "le moment venu"... "quand la ligne politique aura été arrêtée", "à ce moment-là", elle se posera "la question".
Julien Dray qui en présentera une également, a été acerbe à l'égard de Mme Royal. Dans une métaphore culinaire, il a comparé la démarche de celle qu'il avait secondée lors de la campagne présidentielle à un pâtissier qui mettrait la figurine avant de construire sa pièce montée...
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt