Le plan de Sarkozy pour économiser 7 milliards d'euros d'ici 2012
Continuons à parler des économies dont est passé Maître le sieur Sarkozy comme nous l'avons vu ICI et ICI. La devise pour les moutons Français étant "travailler plus pour gagner moins" et pour Sarkozy "Plus je dépense et davantage j'économise le train de vie des Français." Serrons de quelques crans, histoire de les faire maigrir du porte-feuille et du reste. Il veut économiser 7 milliards d'ici 2012. A notre avis, il n'aura pas le temps au train où vont les choses. Il peut s'en passer en 4 ans. Là, déjà ça commence à peser lourdement. D'autant qu'on achète des avions pour se ballader mais l'on fait subir une cure d'amaigrissement à la Défense. S'il y a une guerre, on enverra Sarkozy avec son A 320. En n'oubliant pas qu'une heure de vol coûte 4500 euros au contribuable. Nous aimerions savoir combien nous coûtent les voyages de Sarkozy mensuellement parlant. Ca doit être assez épatant. Sûr que là non plus, Chirac ne devait pas lui arriver à la cheville. Les Economies se feront dans les ministères de la Justice, de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, des Sports et de la Vie associative, des Solidarités, de l'Agriculture et de la Pêche, de la Culture et de la Communication. 200 000 fonctionnaires vont être virés. Suppression des miradors dans les prisons pour les remplacer par des caméras et des capteurs, là aussi ça fait du personnel en moins dans des endroits sensibles, faut-il le préciser ? On apprend que le nombre de directions départementales et régionales de l'État sera donc réduit de façon draconienne. Il n'y en aura plus que 4 ou 5 dans chaque département. Ce qui va certainement faciliter les déplacements pour les Français, on s'en doute. Il s'en prend, de surcroît, encore à l'Enseignement supérieur, ainsi les critères d'allocation de moyens aux universités seront aussi modifiés. Seront pris en compte le taux d'insertion professionnel des différentes filières universitaires ainsi que le nombre d'étudiants passant des examens et non plus celui des inscrits." Car parait-il "Il y a beaucoup d'étudiants fantômes"... Voilà une chose qui va les enchanter. 365 mesures ont donc été prévues, une pour chaque jour. Sarkozy veut qu'on se rappelle à son bon souvenir. A chaque jour qui passe, une mauvaise nouvelle. Faute de faire un bon président, il aurait aussi fait un très mauvais facteur.
Le plan de Sarkozy pour économiser 7 milliards d'euros d'ici 2012
Par Ségolène de Larquier (avec agences)
Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi de nouvelles réformes concernant plusieurs ministères, lors de la réunion à l'Élysée du 3e Conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP). Le gouvernement a ainsi dévoilé la dernière salve d'un programme ambitieux de 332 mesures pour réformer l'État et économiser un total de 7,7 milliards d'euros à l'horizon 2012. Le premier CMPP, réuni le 12 décembre 2007, avait déjà dressé une liste de 97 réformes touchant l'action de tous les ministères, tandis que le second, qui s'était tenu le 4 avril, avait présenté 166 mesures.
Les nouvelles mesures concernent six portefeuilles : les ministères de la Justice, de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, des Sports et de la Vie associative, des Solidarités, de l'Agriculture et de la Pêche, de la Culture et de la Communication. Chaque ministère se verra attribuer une feuille de route triennale, déclinée dans les lettres plafonds adressées à chacun fin juin, en vue du débat d'orientation budgétaire de juillet.
Réorganisation de la carte des ambassades
Il s'agit de "briser le tabou de l'uniformité de la représentation de l'État dans tous les pays", a notamment précisé l'Élysée. Il y aura ainsi trois types d'ambassades : une trentaine d'ambassades resteront totalement polyvalentes, les deux tiers des représentations diplomatiques françaises seront recentrées sur des missions prioritaires en fonction des pays ; environ 30 autres ne seront plus que des postes de "présence diplomatique" avec des fonctions et des effectifs réduits. Des réductions et des redéploiements d'effectifs au sein du ministère des Affaires étrangères sont donc prévus.
Les conditions de réorganisation de la présence de l'État au niveau départemental sont également précisées, l'objectif étant "de mettre fin à l'éparpillement des services de l'État au niveau local". Le nombre de directions départementales et régionales de l'État sera donc réduit de façon draconienne. Il n'y en aura plus que quatre ou cinq au niveau des départements. "Cette évolution concerne au moins 200.000 fonctionnaires. On va supprimer des postes un peu partout du fait de ces fusions", souligne la présidence de la République.
Dans l'aménagement du territoire et le développement rural, les agents de l'État titulaires de fonctions techniques, auxquels la décentralisation a ouvert la possibilité d'offrir leurs services sur le marché, ne pourront plus le faire. Effet attendu : une économie de postes et le développement d'une offre privée jusqu'ici captée par ces agents.
Moins de miradors dans les prisons
Autre initiative : les critères d'allocation de moyens aux universités seront aussi modifiés. Ainsi, seront pris en compte le taux d'insertion professionnel des différentes filières universitaires ainsi que le nombre d'étudiants passant des examens et non plus celui des inscrits. "Il y a beaucoup d'étudiants fantômes", souligne en effet la présidence.
D'autre part, le CMPP confirmera la création d'une "agence de remplacement" au sein de l'Éducation nationale qui sera constituée d'une équipe d'une vingtaine de personnes chargées d'améliorer la gestion des remplacements de professeurs. Il proposera également de poser moins de miradors dans les établissements pénitentiaires - ceux-ci sont jugés coûteux et peu efficaces - et de préférer des systèmes de caméras et de capteurs.
Les entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur à 15 millions d'euros devront aussi faire figurer dans leurs contrats l'obligation de chercher un compromis en cas de litige avant de saisir la justice. Parmi ces dispositions, la fin du recours au juge pour traiter certains contentieux, le développement de l'arbitrage et de la médiation en cas de litige ou encore l'amélioration du dispositif de financement et d'évaluation de la recherche française.
Pour le chef de l'État, ce 3e CMPP "clôture la phase de réexamen de l'ensemble de l'organisation et des outils de l'État. Une nouvelle phase est ouverte, celle de la mise en oeuvre intégrale de l'ensemble des mesures actées" lors des deux précédents CMPP, a rapporté l'Élysée. Le ministre du Budget et des Comptes publics Éric Woerth fera un point de l'avancement de la réforme tous les trois mois. À l'heure actuelle, sur 365 mesures, seulement quatre ou cinq ont été menées à leur terme, environ 140 ont été lancées et le reste est en préparation.
Sources Le Point
Posté par Adriana Evangelizt