L'appel de Dijon des étudiants

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Il semble que les choses vont aller crescendo... quand on parle de réquisitionner les richesses dans les supermarchés pour soutenir le mouvement, c'est que l'on prévoit dans la durée. Quoique puisse en penser Dominique de Villepin, le plus dur reste à venir...

CPE : L'appel de Dijon

Réunis à Dijon en une coordination nationale, quelque 450 délégués étudiants ont voté dans la nuit de dimanche à lundi un appel à une grève interprofessionnelle jusqu'au retrait du contrat première embauche • Les délégués ont appelé à deux journées de mobilisation, mardi et jeudi

Quelque 450 délégués étudiants, rassemblés à Dijon en une coordination nationale, ont voté dans la nuit de dimanche à lundi un appel à une grève interprofessionnelle jusqu'au retrait de la loi sur l'égalité des chances, et notamment du contrat première embauche (CPE).

Au terme de dix-sept heures de discussions, les délégués ont aussi appelé à deux journées de mobilisation, mardi et jeudi. Ceux qui auront les moyens de se déplacer sont incités à se rendre jeudi à Paris pour une manifestation centralisée.
Cet «appel de Dijon» est adressé à tous les étudiants, lycéens, salariés, syndicats et «précaires».

Les délégués, issus de 66 universités, de quatre IUT et d'une demi-douzaine de grandes écoles, avaient débattu depuis 11H30 dimanche de l'opportunité d'élargir leurs revendications au-delà du retrait du CPE. Certains ont remis en cause en vrac la loi Fillon sur l'éducation, les lois sur l'immigration, ou ont demandé «la démission du gouvernement», «le blocage des symboles de l'Etat» et «la réquisition des richesses dans les supermarchés pour soutenir le mouvement», dans un amphithéâtre surchauffé.
La majorité des délégués, désignés en assemblées générales dans leurs établissements, se sont interrogés sur l'opportunité d'en passer par les centrales syndicales pour appeler à une grève générale, ou sur l'efficacité des actions ponctuelles (blocages de péage, de gares...) par rapport à des journées de mobilisation.

«Il faut penser à la jeunesse non scolarisée, aller vers les banlieues ou les quartiers défavorisés des villes», a suggéré un délégué de Paris I. «Il y a encore énormément de monde à convaincre parmi les étudiants», a rappelé un autre. Les étudiants ont aussi applaudi chaleureusement la délégation de Tours, dont certains membres n'ont pu arriver jusqu'à Dijon, à la suite d'un accident sur leur route dans la nuit de samedi à dimanche. L'accident de voiture aurait fait un blessé, hospitalisé dans un état sérieux, selon des délégués.

Une nouvelle coordination des étudiants, la sixième, est prévue le week-end prochain à l'université d'Aix-Marseille.

Sources : LIBERATION

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans CHÔMAGE

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