Imad Lahoud, trouble et faussaire
Poursuivons l'enquête qui a commencé à cet article... imaginons une manipulation pour "casser" de Villepin... Déjà, on peut dire que Gergorin n'est pas net mais quand on lit la biographie de Imad Lahoud, ça devient plutôt trouble. On sent là un individu qui est prêt à tout pour gagner du fric et faire des faux documents ne le gêne nullement puisqu'il a été a mis en examen pour faux et usage de faux. C'est un faussaire, un point c'est tout. On apprend aussi qu'il est le gendre de François Heilbronner... ceci mérite réflexion. Un article parle du personnage ci-dessous. Villepin n'aurait-il pas été manipulé par "d'obscures instances" travaillant pour un autre camp... ??? Tout cela ne sont bien sûr qu'hyptohèses mais cela mérite que l'on s'y attarde et qu'on mène aussi une enquête... ce qui me semble bizarre c'est que c'est Gergorin qui a présenté Lahoud à Rondot. Il y a là une "infiltration" pas banale quand même... que ceux qui ont des idées laissent des commentaires ou m'écrivent...
Biographie de Imad Lahoud
Imad Lahoud est un homme d'affaires-informaticien cité dans plusieurs affaires politico-financières.
Imad Lahoud, 40 ans en 2006, est le gendre de François Heilbronner, ancien directeur adjoint du cabinet du Premier ministre Jacques Chirac, de 1975 à 1976 et en 1986. Il est le fils d'un officier libanais ayant participé avec Pierre Rondot, lui-même père de Philippe Rondot, à la création des services de renseignement syriens et libanais sous mandat français. Il est le frère de Marwan Lahoud, PDG du fabricant de missiles MBDA.
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, il n'a aucun lien de parenté avec le général Émile Lahoud, président de la République du Liban. Du fait de l'ampleur prise par l'affaire Clearstream en France en avril 2006, la présidence de la République libanaise a dû affirmer dans un communiqué que l'informaticien Imad Lahoud n'a aucun lien de parenté avec le chef de l'État Émile Lahoud, même si ce dernier a bien un neveu prénommé Imad.
Imad Lahoud est un informaticien qui a débuté sa carrière en gérant les fonds de riches familles arabes. Imad Lahoud était "trader indépendant" en 2001 et depuis 1998 au moins (il a d'ailleurs illustré un reportage d'Eric Rochant, "Traders" qui est passé sur Arte le 10 avril 2001).
Son parcours a été interrompu par trois mois de détention provisoire pour escroquerie bancaire mise à jour en 2002 dans laquelle est aussi impliqué son beau-père, François Heilbronner (affaire Volter Fund Ltd - voir plus bas).
Début février 2003, ce spécialiste en cryptographie collabore ponctuellement avec la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) pour lutter contre le financement du terrorisme mais cette collaboration prend rapidement fin à la fin du mois de mai.
Selon le Libération du 3 mai 2006, il prétendait détenir des informations sur des opérations de «noircissement d'argent» propre vers des fonds clandestins autour de la famille Ben Laden jusqu'à début 2001. A la demande du général Rondot, une dizaine de rencontres ont été organisées entre la DGSE et Imad Lahoud de janvier à avril 2003. Des missions de récupération de documents ont alors été programmées, mais «à chaque fois quelque chose ne collait pas». En avril 2003, la DGSE a arrété cette collaboration. Les juges ont saisi le «dossier de contact» avec Imad Lahoud pendant leur perquisition à la DGSE fin mars 2006.
Jusqu'en juin 2004, il travaille aux côtés du général Philippe Rondot, chargé au ministère de la Défense de la coordination des services de renseignements et des opérations spéciales. Il est alors recruté par Jean-Louis Gergorin à EADS où il est maintenant directeur scientifique. (source : nouvelobs.com)
- Clearstream : le corbeau traqué dans les allées du pouvoir - Le Figaro - 18 avril 2006 (Eric Decouty)
- Documentaire d'Eric Rochant : http://www.artepro.com/programmes/42923/presentation.htm
- Les protagonistes, l'affaire Clearstream, portraits : http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060430.OBS5960.html
Affaires
- En 2003, Jean-Louis Gergorin présente Imad Lahoud au général Philippe Rondot, conseiller du ministre de la Défense pour le renseignement. Imad Lahoud affirme pouvoir aider la DGSE à lutter contre le terrorisme islamique par sa connaissance des réseaux de la finance internationale.
- De février à juin 2003, Imad Lahoud va travailler pour la DGSE comme « bénévole », communément appelé un 'honorable correspondant'.
- Mars 2003: Imad Lahoud rencontre près de Metz l'écrivain-journaliste Denis Robert pour sa connaissance du système Clearstream. L'écrivain lui remet un listing de comptes de Clearstream, ce que démentira Imad Lahoud devant les juges. "Quand l'affaire sort dans la presse, a dit au Monde Denis Robert, je constate que les listings sont comparables aux miens : même typographie, mêmes expressions et thèmes abordés dans nos conversations et repris dans les courriers envoyés au juge. J'en ai parlé à Imad. Il m'a dit : Je t'expliquerai. Et on a rompu les ponts." Dans une fin non-publié de son dernier livre 'La Domination du monde' postée sur son blog, il met en scène un "corbeau" écrivant à un juge d'instruction à l'issue d'une enquête d'un journaliste contre une multinationale de la finance.
- Juin 2003: Imad Lahoud entre dans le groupe aéronautique EADS. Il aurait été recruté à EADS par Jean-Louis Gergorin, alors vice-président d'EADS, chargé de la stratégie du groupe, sur recommandation du général Philippe Rondot.
- À l'été 2004, il serait responsable d'un centre de recherche sur la sécurité informatique à EADS.
- Selon des notes de la DST jamais publiées mais citées abondamment dans la presse, Imad Lahoud est suspecté d'être l'auteur des lettres anonymes et des CD-ROMs envoyé au juge Renaud van Ruymbeke instruisant l'affaire des frégates de Taïwan. Ces documents anonymes seront à l'origine de l'affaire Clearstream 2.
- Présumé innocent, Imad Lahoud nie toute implication dans cette affaire, ainsi que Jean-Louis Gergorin. Lors d'une conférence de presse le 28 avril 2006, il a réaffirmé qu' « [il n'a] remis ni à la DGSE ni au général Rondot des fichiers manipulés, trafiqués ou travestis ».
Catégories: Affaire politico-financière française | Affaire clearstream 2
Sources : WIKIPEDIA
Imad Lahoud, informaticien vacataire
par Jean-Dominique MERCHET
Imad Lahoud n'a jamais été informaticien vacataire pour le compte de la DGSE. Selon nos informations, ses contacts avec les services secrets avaient pour objet des informations qu'il prétendait détenir sur les finances de la famille Ben Laden jusqu'à début 2001, en particulier des opérations de «noircissement» d'argent propre vers des fonds clandestins. A la demande du général Rondot, la DGSE a rencontré Imad Lahoud une dizaine de fois, de janvier à avril 2003.
Ce sont ses connaissances dans la finance internationale, plus que ses compétences en informatique, qui intéressaient les services. Des missions ont alors été mises sur pied à l'étranger pour récupérer des documents, mais «à chaque fois quelque chose ne collait pas». Dès avril 2003, la DGSE a mis fin à cette collaboration. Lors de leur perquisition au siège de la DGSE, fin mars, les juges d'Huy et Pons ont finalement saisi le «dossier de contact» avec Imad Lahoud.
Sources : LIBERATION
L'ancien PDG du GAN mis en examen
François Heilbronner , l'ancien PDG du GAN , et son gendre sont soupçonnés par la justice d'avoir joué un rôle dans la déconfiture d'un fonds d'investissement qu'ils avaient créé. (AFP/ERIC FEFERBERG.)
APRES 48 HEURES de garde à vue et une audition au pôle des juges financiers, François Heilbronner, ancien PDG du GAN et ancien directeur adjoint du cabinet de Jacques Chirac (1975-1976 et 1986) a été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée avec appel public à l'épargne » par les juges Valérie Salmeron et Isabelle Prévost-Desprez. Son gendre, Imad Lahoud, lui aussi placé en garde à vue pendant deux jours, a été mis en examen pour « faux » et « complicité de faux ». François Heilbronner a été placé sous contrôle judiciaire, et une caution de 400 000 € lui a été réclamée, tandis que son gendre a été placé en détention provisoire. C'est la déconfiture d'un fonds d'investissement créé par ces deux hommes qui leur vaut aujourd'hui d'être soupçonnés par la justice.
Des réponses évasives En 1997, François Heilbronner et son gendre s'associent et créent un fonds d'investissement, le Volter Fund Limited, immatriculé aux Iles Vierges britanniques. Ils démarchent ensuite une série de grandes banques ou de compagnies d'assurances et leur proposent d'investir dans ce fonds, en échange d'une intéressante rentabilité. La personnalité de François Heilbronner aidant - il a dirigé durant huit ans une grande compagnie d'assurances -, quelques poids lourds de la finance comme la banque Fortis ou la compagnie d'assurances AGF participent à l'opération. Mais lorsqu'elles commencent à demander des explications sur la façon dont leur capital est géré, elles obtiennent des réponses évasives ; et, au moment où elles souhaitent récupérer leur mise, François Heilbronner et Imad Lahoud sont dans l'impossibilité de rembourser. Au total, 42 millions de dollars se sont évaporés et quatre banques, flouées, ont décidé, il y a deux ans de déposer plainte et de prévenir la Commission des opérations de bourse (COB), le gendarme des marchés financiers. Le rapport de la COB, que le « Parisien »-« Aujourd'hui en France » a pu se procurer, fait état de « manoeuvres frauduleuses de nature à déterminer des investissements dans le Volter Fund ». Ce rapport a ensuite été transmis au parquet de Paris, et une instruction est toujours en cours.
Pas une mauvaise affaire pour tout le monde Les juges vont maintenant chercher à savoir si les 42 millions de dollars du Volter Fund ont disparu du fait d'une mauvaise gestion ou s'ils ont plutôt été détournés. Quoi qu'il en soit, ce fond d'investissement n'a pas été une mauvaise affaire pour tout le monde, puisque HL Gestion, la société de François Heilbronner et d'Imad Lahoud, a perçu 1,3 million d'euros d'honoraires pour la gestion du Volter Fund. Mais les magistrats s'intéressent aussi aux conditions dans lesquelles des banques ont choisi d'investir dans le Volter Fund. Hier, la brigade financière a perquisitionné durant plusieurs heures au siège parisien de la banque NSM où étaient domiciliés les comptes du Volter Fund.
Sources : ARGENT FR
Posté par Adriana Evangelizt