Exclusion : du concret est attendu de la part de DDV
Il serait bien que pour "redorer le blason", Dominique de Villepin fasse un peu plus dans le social... il faut bien savoir que personne n'est égal à personne dans notre monde et qu'il est anormal que 400 personnes -par exemple aux USA- détiennent une forture égale aux revenus de 60 % de la population. Mieux, il est très difficile de vivre avec un revenu minimum. Pour construire une société plus juste, l'Etat devrait redonner ses bénéfices aux plus démunis... je sais, je rêve !
Exclusion: les associations attendent du concret de la part de M. de Villepin
Les associations espèrent que les difficultés du gouvernement n'augurent pas d'une "année blanche" dans la lutte contre la pauvreté et attendent des mesures concrètes, à la veille du Conseil national de lutte contre l'exclusion (CNLE), que préside vendredi le Premier ministre.
Ce CNLE, qui doit réunir à Matignon responsables d'associations et partenaires sociaux en fin de matinée, sera suivi dans l'après-midi d'un conseil interministériel sur la question.
Dominique de Villepin a indiqué début avril que la lutte contre l'exclusion était l'un de ses trois "nouveaux chantiers" et promis des "décisions concrètes très prochainement".
"Nous sommes conscients que le contexte actuel est compliqué pour le gouvernement, et ça nous préoccupe", a indiqué à l'AFP Gilbert Lagouanelle, président du collectif Alerte, qui réunit des responsables des principales associations de lutte contre l'exclusion.
"Mais quelles que soient les conditions politiques de l'année qui vient, on ne peut pas se permettre une +année blanche+, sans que rien ne se passe sur la pauvreté, qui est au coeur de notre société, à travers les problèmes de banlieue et de l'emploi par exemple", poursuit-il.
Nicole Maestracci, présidente de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars), souligne "qu'il est rare qu'en fin de législature, des réformes profondes soient lancées".
"Mais on veut au moins un travail d'état des lieux sur les dispositifs existants, on ne peut plus avancer par petits plans successifs", prévient-elle. Selon elle, les structures d'accueil des plus démunis sont "saturées" et les engagements du gouvernement sur le coût des nouveaux emplois aidés pour les associations n'ont pas été tenus.
Reçus la semaine dernière à Matignon, les représentants d'Alerte --dont font partie notamment Emmaüs, ATD Quart-Monde, l'Uniopss (union des principales associations d'aide sociale) et Médecins du Monde -- ont prévenu qu'ils ne se contenteraient pas d'"effets d'annonce".
Sources : AFP
Posté par Adriana Evangelizt