Traces d'ADN sur les lettres du corbeau

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà une excellente nouvelle qui ne doit pas enchanter tout le monde. Il n'y a qu'à observer le comportement des protagonistes à l'annonce de cette nouvelle et dans les prochains jours à venir. Si nous étions à la place des juges, nous ordonnerions des prélèvements ADN sur Lahoud, sa femme, son beau-père. Sur Villepin et Sarkozy. Nous ne pensons pas du tout que Gergorin soit coupable. Le séjour pour dépression de Lahoud risque se prolonger. En voilà un qui a voulu jouer les espions et qui se retrouve à l'hosto pour déprime. On imagine le courage. Sûr que si la police cuisinait Lahoud comme elle cuisine la "racaille", en moins d'une heure, il dirait tout, même ce qu'il ne sait pas. On est un homme ou pas.

Les courriers du corbeau parlent

Six traces d'ADN, celles de quatre femmes et deux hommes, ont été retrouvées par les enquêteurs sur les lettres envoyées au juge Van Ruymbeke en 2004

Les courriers du corbeau parlent aux enquêteurs. Selon une expertise génétique faite sur les lettres anonymes envoyées au juge Van Ruymbeke entre mai et juin 2004, six traces d'ADN ont été découvertes, dont celles de quatre femmes et deux hommes, ont indiqué des sources proches du dossier mercredi 17 mai.
Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons en charge de l'enquête pour "dénonciation calomnieuse" ont reçu lundi des résultats d'une expertise génétique sur les lettres anonymes, comme le rapporte plusieurs organes de presse mercredi.
Selon plusieurs sources proches du dossier, ces traces d'ADN retrouvées notamment sous les timbres des enveloppes postées en mai et juin 2004, les deux magistrats pourraient lancer des prélèvements dans l'entourage féminin des principales personnes soupçonnées d'être le mystérieux délateur.

Gergorin/Lahoud

A ce stade de l'enquête, Jean-Louis Gergorin, ancien dirigeant d'EADS et Imad Lahoud, informaticien, également un ancien du géant européen, sont soupçonnés d'être à l'origine des envois anonymes.

En outre, selon les mêmes sources, les magistrats attendent encore d'autres expertises sur les ordinateurs de ces deux derniers et sur celui du général Philippe Rondot, ancien conseiller pour le renseignement et les opérations spéciales (Cros) du ministre de la Défense qui avait été chargé par Dominique de Villepin en janvier 2004 d'une enquête sur l'affaire des courriers anonymes.

Sources : LE NOUVEL OBSERVATEUR

Posté par Adriana Evangelizt

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