Liban : l'histoire de la Finul vu du côté libanais
D'abord les violations israéliennes et l'intervention de la Finul vu du côté libanais et dans le prochain article, la même histoire vu du côté israélien. Vous allez voir qu'ils ne manquent pas d'imagination pour ce qui est de trouver des excuses à leurs exactions. Ainsi, ils ne violent pas l'espace aérien libanais, car "le survol du Liban par les avions israéliens se poursuivra, nonobstant les fanfaronnades d’officiers français car ces vols ont pour mission de compléter les informations recueillies par satellite, afin de pallier aux carences et des libanais et de la FINUL."... les satellites, comprenez-vous, ne sont pas capables de voir s'il y a de la contrebande d'armes entre le Liban et la Syrie. Les satellites sont myopes comme des taupes ou falsifient les photos, allez savoir. Les satellites truquent ou camouflent les informations mais Peretz et Olmert possèdent la science infuse et voient des armes là où personne ne les voit même pas les satellites. Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage. C'est reconnu. A notre avis, l'histoire va prendre des proportions inimaginables comme nous l'avions prévu car "Israël, en effet, en a de plus en plus « gros sur la patate « quant au comportement de la FINUL. Selon les renseignements glanés sur le terrain, celle-ci témoigne d’un laxisme inquiétant vis-à-vis des militants du mouvement chiite. A l’imitation de l’armée libanaise, paraît-il. Seuls les allemands, dit-on, prennent leur mission au sérieux. D’autre part, il est constaté que les flancs est et nord ressemblent toujours à un gruyère, c’est-à-dire que les livraisons d’armes en provenance de la Syrie et destinées au Hezbollah se poursuivent." Les langues des commères vont bon train. Le problème étant que les rumeurs qui partent d'Israël prennent toujours une amplitude phénoménale. Ca va bientôt devenir une affaire mondiale, c'est certain.
La troupe détruit des conduites d’eau usées israéliennes près de Kfarkila
Pour l’armée, il n’y a pas de contrebande d’armes
à la frontière avec la Syrie
Il n’y a pas de contrebande d’armes entre le Liban et la Syrie. C’est ce qu’a souligné hier un communiqué publié par le commandement général de l’armée récusant les accusations d’Israël qui servent, selon lui, de « prétexte » à la poursuite des violations de l’espace aérien libanais. Toujours dans le cadre des violations israéliennes du territoire libanais, l’armée a procédé à la destruction des canalisations d’eau de pluie se déversant au Liban que les Israéliens avaient mis en place mardi dernier.
Concernant donc la contrebande d’armes, le communiqué du commandement de l’armée a précisé que « les frontières terrestres et maritimes (entre la Syrie et le Liban) sont efficacement contrôlées, et rien ne permet de dire que des armes entrent au Liban » illégalement.
Le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, avait déclaré lundi qu’Israël poursuivrait ses survols du Liban tant que la contrebande d’armes de la Syrie vers le Liban continuerait, et aussi longtemps que ne seront pas libérés les deux soldats israéliens enlevés le 12 juillet par le Hezbollah.
« Les propos du ministre israélien de la Défense constituent une ingérence dans les affaires intérieures libanaises à des fins de déstabilisation, et ce qu’il dit n’est qu’un prétexte pour continuer de violer l’espace aérien libanais, en infraction de la résolution 1701 », souligne le texte de l’armée.
À Moscou, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, est revenu hier à la charge concernant les armes fournies au Hezbollah. Il a invité son hôte, le président russe Vladimir Poutine, à respecter l’embargo sur les armes à destination des pays qui soutiennent le Hezbollah et a déploré l’implication de la Syrie et de l’Iran au Liban. Selon les services de sécurité israéliens, des armes antichars de fabrication russe vendues à la Syrie ont été utilisées cet été par le Hezbollah.
Toujours dans ce cadre, M. Olmert a souligné : « Poutine (m’) a dit quand il était en Israël il y a dix-huit mois qu’il n’aiderait jamais consciemment et de son plein gré quelqu’un à attenter à la sécurité d’Israël. Il ne me semble pas que la position de la Russie sur ce sujet soit agressive à l’égard d’Israël », a-t-il assuré.
Sur le terrain hier au Liban-Sud, l’armée libanaise devait faire face, encore une fois, à une violation israélienne du territoire libanais, les troupes de l’État hébreu ayant mis en place des canalisations qui évacuent l’eau de pluie du côté israélien de la frontière vers le Liban, au niveau de la région de Adayssé-Kfarkila.
Dans la matinée d’hier, une unité de la dixième brigade de l’armée libanaise est arrivée sur le site en question avec un bulldozer pour entamer les travaux et remblayer les conduites d’eau usées. À ce moment, des jeeps et des militaires israéliens se sont approchés de la ligne bleue.
Cet incident a nécessité l’intervention de la Finul. Ainsi, une patrouille du contingent espagnol est arrivée sur place. Elle a été suivie par un groupe d’observateurs de l’Onust, munis d’un système GPS pour inspecter la zone et définir exactement les violations.
Après des contacts effectués avec la Finul, le bulldozer libanais a détruit les constructions israéliennes de mardi et a érigé un mur de sable pour empêcher l’écoulement de l’eau de pluie d’Israël vers le Liban.
Par ailleurs, le contingent italien de la Finul a procédé hier à la destruction de six obus et de dizaines de roquettes qui n’avaient pas explosé lors de la guerre de juillet 2006 dans les localités de Bourj Qalaway, Srifa et Ghandouriyé. Certaines de ces bombes pesaient une tonne.
Sources : LORIENT LE JOUR
Posté par Samuel Roth et Adriana Evangelizt