Aux Etats-Unis, Alliot-Marie se distingue de Sarkozy

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Elle est bien cette dame... très bien. Et romantique, en plus, mine de rien. Une vraie Française.

Aux Etats-Unis, Alliot-Marie pousse ses pions

et se distingue de Sarkozy


La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a poussé ses pions vers une candidature à l'Elysée, lors d'une visite de quatre jours aux Etats-Unis, en s'appliquant sans relâche à se démarquer du favori à droite Nicolas Sarkozy.

Son voyage, achevé samedi à New York, a été largement consacré à des entretiens sur les questions stratégiques du moment, en premier chef le Liban: à la Maison Blanche avec le conseiller à la sécurité nationale Stephen Hadley, au Pentagone avec son homologue Donald Rumsfeld, à l'ONU avec le secrétaire général Kofi Annan.

Mais la ministre a aussi élargi sa palette: discours sur le choc des civilisations à New York, visite d'un centre de réinsertion à Harlem, rencontre de Français "non institutionnels", etc.

Cette fidèle de Jacques Chirac, qui avait multiplié les petits pas dans la perspective de 2007, en a franchi un grand jeudi devant la French-american foundation à New York. Comme on lui demandait si elle serait la prochaine présidente, elle a lancé: "Cela dépendra des Français".

Certes, la première Française titulaire du poste de la Défense a promptement corrigé le tir: il est trop tôt pour dire si la donne politique sera porteuse pour elle. Mais, avertit-elle, elle a "des convictions" et veut les exprimer dans la campagne électorale.

Si elle se lance, ce sera "pour gagner". Elle avait déjà glissé qu'aux yeux de militants de son parti, elle était "la seule à pouvoir battre Ségolène Royal".

Ce qui lui avait attiré une pique du très sarkozyste Brice Hortefeux : "On n'a pas dû voir les mêmes militants, les siens devaient être en tenue camouflée"...

Par ailleurs, un sondage récent donne à la présidentiable socialiste pas moins de 16% d'avance sur MAM, si un second tour avait lieu maintenant.

"Seul ce qui est difficile m'intéresse", répond la ministre.

Aux Etats-Unis, elle qui aime à citer de Gaulle a saisi chaque occasion d'exposer sa vision d'une France "qui compte", dont "on entend et on attend la voix", et qui "n'est pas tout à fait un pays comme les autres".

A Yorktown (Virginie), commémorant jeudi le 225e anniversaire d'une victoire des "insurgés" américains et de leurs alliés français contre les Anglais, Mme Alliot-Marie avait exalté une France "passionnément et définitivement indépendante".

Elle avait surtout prôné des relations franco-américaines fondées sur la vérité. "Il n'y a pas d'arrogance à dire à un ami ce que l'on pense", avait relevé la ministre, envoyée en 2004 par Jacques Chirac outre-Atlantique pour renouer les liens très distendus par le refus français de la guerre en Irak.

Sa position est clairement apparue comme une réplique à M. Sarkozy qui, aux Etats-Unis cinq semaines avant elle, avait appelé à un "dialogue sans arrogance" de la France avec son alliée d'Outre-Atlantique.

Tout en travaillant à la stature de "femme d'Etat" dont l'a créditée l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Mme Alliot-Marie a, par petites touches, voulu adoucir son image un peu raide qui lui a valu, de la part de certains, le surnom de "la MAM de fer".

Ainsi, elle a confié au Washington Post que pendant 15 ans, elle s'était appliquée à garder clandestine sa romance avec le député Patrick Ollier. "Nous nous cachions dans les cabines téléphoniques de l'Assemblée nationale pour nous embrasser".

A des journalistes qui l'interrogeait sur la disparition de ces cabines, elle a répondu que pour ces baisers volés, il restait des abris, comme "les grands rideaux rouges".



Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans JACQUES CHIRAC

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J
Voilà une dame qui monte de plus en plus dans mon estime.<br /> Rien à voir avec le hongrois que l'on sait !<br /> MAM ferait assurément une candidate des plus valables à la présidence de la république. Elle est franche, compétente, honnête et intègre et ce qui n'est pas le moindre, elle défend les couleurs de notre nation ... rien à voir avec le petit excité débarqué de hongrie en 1948, dont on ne peut assurément pas en dire autant .<br /> A mon sens, sa candidature relèverait sérieusement le niveau des candidatures actuelles à droite. Bravo Michèle !
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