Selon Perben, Bombardier va emporter le contrat des trains de banlieue

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Nous pensons fortement que donner le contrat d'Alstom à Bombardier est une grave erreur. D'abord parce qu'il est clair que le Canada avec Harper en tête de file s'aligne complètement sur Bush quant au démantèlement des acquis sociaux pour les Canadiens où les travailleurs pauvres sont de plus en plus nombreux et le système de santé en danger. Ensuite, il faut savoir que Bombardier construit des avions notamment aux USA, qu'il a une usine de 4000 ouvriers au Kansas dont 80 % viennent de faire grève comme vous pourrez le constater en lisant les articles ci-dessous... nul doute que les ouvriers français seront traités de la même façon.

Perben laisse entendre que Bombardier

va remporter le contrat des trains de banlieue à Paris


Le ministre des Transports Dominique Perben a laissé entendre mardi que Bombardier allait remporter le contrat de remplacement des trains de banlieue de la région parisienne, en "souhaitant" que le groupe canadien "sous-traite une partie de la production" au français Alstom.

"Le conseil d'administration de la SNCF ne s'est pas encore prononcé", a rappelé M. Perben sur RMC, ajoutant que la presse, qui évoque la victoire de Bombardier, était "allée un peu vite".

"Mais c'est effectivement ce qui se dit. C'est un marché public, la dimension prix compte beaucoup", a-t-il ajouté.

"Je souhaite qu'il puisse y avoir une coopération industrielle entre Bombardier et Alstom puisque la commande est très importante et Bombardier sera amené à sous-traiter une partie de la production", a dit M. Perben.

"Je souhaite que cette sous-traitance se fasse au maximum au bénéfice des ouvriers français, des usines françaises", a ajouté le ministre.

"J'espère qu'il y aura une part pour l'un comme pour l'autre", a-t-il conclu.

Bombardier est en concurrence avec le français Alstom et l'allemand Siemens pour ce contrat évalué à 4 milliards d'euros portant sur la fourniture d'un maximum de 330 rames automotrices pour le réseau de la SNCF en Ile-de-France, le Transilien.

L'attribution du contrat doit être annoncée mercredi par le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) et la SNCF, à l'issue d'un conseil d'administration de la société nationale. Le Stif est présidé par le président PS de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon.

Lundi soir, Bombardier avait indiqué avoir "bon espoir" de remporter le contrat.

Dès la fin de la semaine dernière, les syndicats du groupe Alstom avaient affirmé que Bombardier était en bonne voie d'être choisi, s'inquiétant des "difficultés" en perspective pour leur entreprise.

Lundi, ils ont renouvelé leur souhait de voir le contrat "partagé équitablement" entre les deux constructeurs.

Interrogé sur un éventuel partage du contrat ou encore son attribution en entier à Bombardier, un porte-parole du groupe canadien s'est contenté de dire : "C'est évidemment au client de décider. Nous attendrons donc mercredi pour voir ce que la SNCF décide, mais nous avons bon espoir".

La branche transport de Bombardier compte quelque 1.600 employés en France et celle d'Alstom 7.500, selon les syndicats d'Alstom.

Sources AFP

L'usine de Bombardier Aéronautique à Wichita

est paralysée par une grève


Les travailleurs de l'usine de Bombardier Aéronautique à Wichita, au Kansas, ont déclenché une grève lundi, après avoir rejeté un accord de principe prévoyant un contrat de travail d'une durée de trois ans.

La grève votée par près de 80 pour cent des 1100 ouvriers syndiqués a débuté peu après minuit. Les machinistes de Wichita sont représentés par l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA). "Nous en avons assez qu'on nous mente, qu'on nous dise une chose pendant qu'on en fait une autre", a confié Brent Harp, qui travaille pour Bombardier depuis huit ans. Je voulais plus. Ils se voient comme une compagnie de classe mondiale, mais ils ne paient pas comme une entreprise de classe mondiale."

Les représentants syndicaux affirment qu'il n'y a pas eu d'augmentations de salaire depuis quatre ans, à la demande de Bombardier qui souhaitait réduire ses coûts et menaçait de fermer des usines. L'accord de principe soumis au vote samedi prévoyait des hausses de 4 pour cent la première année et de 3 pour cent les deux années suivantes. Le programme de soins de santé était bonifié, tout comme le régime de retraite. "Nous sommes surpris et déçus, parce que c'était une bonne offre, a déclaré le porte-parole de la multinationale, Leo Knappen. Nous allons faire ce qu'il faut pour continuer à servir nos clients."

Lundi matin à la Bourse de Toronto, l'action de Bombardier valait 3,52 $ en hausse de 0,03 $.

Sources : INFO AFFAIRES

Les grévistes de Bombardier signent un contrat


Les employés de l'usine de Bombardier Aéronautique (BBD.B) à Wichita, au Kansas, ont mis fin à une grève de 22 jours lundi, en ratifiant de justesse une nouvelle convention collective.

Environ 56% des membres du syndicat des machinistes se sont prononcés en faveur de l'accord de principe, a précisé le représentant de l'association, Steve Rooney. «La grève prend fin immédiatement», a-t-il ajouté. Les travailleurs ont toutefois jusqu'à lundi prochain pour se présenter au travail.

Un accord de principe était intervenu vendredi, deux jours après l'arrivée d'un médiateur fédéral, selon l’Associated Press.

«Nous sommes ravis que nos employés aient accepté l'entente, a insisté le porte-parole de Bombardier, Leo Knappen. Nous avons hâtes de recommencer à travailler et à livrer nos avions aux clients.»

La nouvelle convention collective prévoit entre autres des hausses de 0,5% par année, un boni de signature de 1500 $, un plafonnement des primes d'assurance, une augmentation de la contribution de l'employeur au régime de retraite et une redéfinition des clauses portant sur le temps supplémentaire et l'ancienneté.

Lundi à la Bourse de Toronto, l'action de Bombardier a perdu 0,01 $ pour clôturer la séance à 3,85 $.

Sources : Argent Canoe

Bombardier demande l'aide d'un médiateur


La société Bombardier Aéronautique (BBD.B) et ses mécaniciens en grève à Whichita, au Kansas, vont reprendre les négociations jeudi avec l'aide d'un médiateur fédéral.

La compagnie a déclaré mercredi qu'elle avait eu plusieurs rencontres avec le syndicat pour tenter de mettre fin à la grève qui touche son usine d'avions Learjet, depuis le 2 octobre.

«Des représentants de Learjet et du syndicat se sont rencontrés hier», a indiqué mercredi le porte-parole de Bombardier Leo Knaapan. À cette occasion, la compagnie a annoncé qu'elle avait demandé la nomination d'un médiateur, rapporte Associated Press.

Le coordonnateur du syndicat, Bob Eldridge, a indiqué que le conflit portait sur la terminologie du contrat, les salaires, les soins de santé et le programme de retraite des travailleurs.

Bombardier Aéronautique emploie quelque 4000 personnes aux États-Unis, dont 2300 à l'usine Learjet de Wichita. Environ 1100 d'entre eux sont en grève.

Le vote de grève a surpris autant la compagnie que le syndicat. Les membres ont rejeté la dernière offre de Bombardier à 80%, malgré une recommandation de leur exécutif syndical de l'approuver.



Sources : Argent Canoë

Bombardier: le Global Express serait plus vulnérable

 à la foudre

Un consultant en aviation conclut que le plus gros et le plus onéreux avion d'affaire de Bombardier (BBD.B), le Global Express, est beaucoup plus vulnérable à la foudre que ses concurrents. Le rapport de cet expert a été préparé à titre de preuve dans un conflit entre un client mécontent de Bombardier et le géant de l'aéronautique montréalais.


Tous les avions peuvent être frappés par la foudre et sont conçus pour obvier aux éclairs sans dommages, indique la déclaration sous serment déposée au début du mois par l'expert Ernest Arvai. Mais selon lui, le Global Express est de 20 à 25 fois plus susceptible d'être frappé par la foudre, et de subir des dommages, qu'un autre appareil similaire. Une comparaison avec quatre avions d'affaires semblables «reflète clairement une lacune grave du Global Express», soutient-il.


Leo Knappen, un porte-parole de la division des avions d'affaires de Bombardier Aéronautique, s'est dit sceptique à l'égard de l'étude de M. Arvai. Selon lui, les éclairs sont un phénomène courant en aviation, et la foudre ne fait pas de discrimination entre les modèles.


M. Huffington a commandé cette étude pour prouver qu'il devrait avoir droit à un rabais sur le prix de 38M$US de l'avion qu'il a commandé, parce que sa valeur s'est trouvée diminuée par un coup de foudre survenu le 28 mars 2003, ainsi que par les dommages subis cette même année au cours du transport.


Robert Blouin, le vice-président principal de la National Business Aviation Association, à Washington, n'a pas voulu commenter un rapport qu'il n'a pas lu, mais il a affirmé n'avoir jamais entendu parler d'un avion qui serait plus vulnérable aux coups de foudre que d'autres.

 

Sources APFOUDRE

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