DDV : Nous ne sommes pas "au bout du débat" sur le candidat de l'UMP

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Ah ! Petit à petit on y arrive. L'accouchement aura été long, cher Dominique ! Le Peuple Eclairé de France commençait à se faire du mourron. L'aurait-on abandonné ? Trahi ? Va-t-on le confier à de mauvaises mains qui en feront dieu sait quoi ? Votre prestation de ce soir à entrouvert quelques fenêtres d'espoir. Et l'espoir, c'est comme un feu de cheminée... il faut l'entretenir pour le garder vivant. Car il y a un dicton qui dit : "L'Espoir fait vivre mais l'Attente fait mourir..." Nous supposons que vous le connaissez...

 

Villepin: Nous ne sommes pas "au bout du débat"

sur le candidat de l'UMP



Le Premier ministre Dominique de Villepin a estimé dimanche sur France 5 que "nous ne sommes pas au bout du débat politique en ce qui concerne l'éventuel candidat de notre famille" politique, à savoir l'UMP.

"Il y a des règles. Notre famille s'est entendue pour choisir un calendrier", a-t-il dit en évoquant la date de janvier 2007. "Il faut respecter son calendrier, sans préempter les choses", a-t-il ajouté.

Le chef du gouvernement a par ailleurs estimé qu'il n'est pas dans l'"intérêt" de Nicolas Sarkozy de rester au gouvernement s'il est le candidat de l'UMP à la présidentielle.

Interrogé sur la possibilité pour l'actuel ministre de l'Intérieur de rester au gouvernement s'il était désigné candidat pour l'Elysée, Dominique de Villepin a observé que c'était déjà "arrivé". "Mais mon sentiment est que ce n'est pas son intérêt", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a estimé que le débat politique avait encore le temps d'"évoluer", que "des questions nouvelles vont émerger au fil des mois" et que la situation reste aujourd'hui "très fluide".

"Les Français veulent un vrai débat", qui doit, selon lui, être "le plus libre possible" et qui promet d'être "passionnant".

Interrogé sur l'éventualité de deux candidats issus de la majorité actuelle pour la présidentielle de 2007, le Premier ministre a répondu qu'il s'agissait "de politique fiction".

Mais questionné pour savoir s'il pourrait soutenir un candidat de l'UMP dont les idées diffèrent beaucoup des siennes, M. de Villepin a affirmé que "l'exigence consiste à mettre toutes les forces en commun", notamment quand on réfléchit "par rapport à d'autres idées qui vous paraissent plus dangereuses".

"Nous verrons comment les choses se présentent au début de l'année", a-t-il ajouté, notant aussi que le Président de la République Jacques Chirac "dira alors comment il voit son propre avenir".

M. de Villepin a par ailleurs réaffirmé s'être limité à son "devoir de ministre" dans l'affaire Clearstream et n'avoir "rien fait qui puisse faire l'objet de reproches quelconques" ni de poursuite judiciaire.

Interrogé sur son éventuelle mise en examen par les juges chargés de cette affaire de manipulation à partir de listings truqués, qui devraient l'entendre d'ici à la fin de l'année, le Premier ministre a refusé de répondre, estimant qu'il s'agissait d'une "possibilité théorique" pour toute personne dont le nom est cité dans une affaire judiciaire.

"Je fais confiance aux juges et à partir de là nous verrons bien", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de questions auxquelles je ne puisse répondre".

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Villepin Sarkhozy

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