Royal et Sarkozy s'en prennent à François Bayrou
Il a belle mine Sarkozy d'accuser Bayrou prendre "un peu à droite, à gauche, au centre", c'est bien l'hôpital qui se fout de l'infirmerie. Il a tendance lui aussi à voir la paille dans l'oeil du voisin et à ignorer sa poutre énorme. Il oublie même qu'il a carrément piqué les membres UDF -donc d'un autre parti- et cela ne l'a pas dérangé outre mesure. Nous nous permettrons aussi d'ironiser sur Sarkozy qui se vante de n'avoir "aucun mal à travailler" avec une personnalité socialiste comme Bernard Kouchner. Ben voyons... il a choisi Kouchner par hasard ! Ils ont beaucoup de points communs ces deux-là, c'est sûr ! Ils sont déjà opposés à nous judaïsants antisionistes. François Bayrou est le candidat le plus crédible de tous quoique l'on en dise. Avec Dupont-Aignan. Et José Bové dont les idées sont très humanistes. Et si Bayrou gêne c'est que plus ça va aller et plus les gens se rendront compte de sa vraie valeur. C'est une certitude.
Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy
s'en prennent à François Bayrou
Ils l'avaient plutôt épargné jusqu'ici. Alors que François Bayrou continue sa progression dans les sondages, s'affirmant comme un troisième homme, voire un concurrent de second tour, les candidats de l'UMP et du PS précisent leurs attaques.
Mercredi 21 février sur RTL, Nicolas Sarkozy a affirmé que le gouvernement d'union nationale prôné par le candidat de l'UDF était "un projet curieux" puisque "la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre".
Alors que M. Bayrou multiplie les appels du pied vers la gauche, évoquant la possibilité de nommer un premier ministre socialiste, M. Sarkozy a expliqué que, s'il était élu, il pratiquerait lui-même "l'ouverture". "J'associerai au gouvernement des personnalités qui n'appartiennent pas à ma famille politique", a-t-il assuré, ajoutant qu'il n'aurait "aucun mal à travailler" avec une personnalité socialiste comme Bernard Kouchner.
"CONFUSION MOLLE"
Mais le candidat de l'UMP met en garde sur le risque que comporte, selon lui, le projet de M. Bayrou qui "veut prendre un peu de gauche, un peu de droite, un peu de centre". "Si ce gouvernement improbable échoue, alors on livre la France aux extrêmes ou à la désespérance", a-t-il argué.
De son côté, à Rennes mardi soir, Ségolène Royal a accusé François Bayrou de ne pas avoir de projet du tout et d'entretenir une "confusion molle" . "Par le passé, ceux qui se disent ni de droite ni de gauche n'ont-ils pas toujours fini par tomber du même côté ?", a-t-elle demandé, suggérant que le candidat de l'UDF se rallierait in fine à la droite.
Mercredi, la candidate socialiste a renchéri en demandant à M. Bayrou une clarification de son positionnement. "François Bayrou dit qu'il n'est ni de droite, ni de gauche, je respecte cette position. (...) Mais je regarde ce qui se passe dans les collectivités territoriales (...) la réalité des choses", a-t-elle dit, sur France Info, reprochant aux élus UDF de ne jamais soutenir les décisions de gauche.
L'UDF ne s'inquiète pas forcément de ces attaques. "Si les socialistes et les sarkozystes se liguent contre nous, François est au second tour", pronostique une "huile centriste" dans Le Canard enchaîné.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt