Menaces sur la campagne
Là, c'est pareil. Quand on sait qui se cache derrière Al Qaïda, ça nous fait doucement sourire. La nébuleuse, comme dit Sarko. elle est si nébuleuse que tout le monde maintenant que ce sont les services secrets USAisraéliens qui sont là derrière. Parce qu'ils sont très bon pour recruter des Arabes et leur faire commettre des attentats. Et ce ne sont pas les preuves qui manquent...
Menaces sur la campagne
Par Fabrice VOISIN
Alors que le Maroc et l'Algérie ont été frappés mardi et mercredi par des attentats sanglants, la France renforce sa sécurité. Le ministre de l'Intérieur, François Baroin, qui estime que "la France est sous la menace d'actes terroristes" prône notamment la plus grande prudence autour des meetings électoraux. La campagne en sera-t-elle modifiée?
La menace sur l'Hexagone s'intensifie. L'instabilité qui s'est faite jour ces dernières heures au Maghreb, au Maroc d'abord, puis en Algérie ce mercredi avec un double attentat revendiqué par Al-Qaïda qui a causé la mort de trente personnes, a conduit les autorités françaises à renforcer les dispositifs de sécurité sur le territoire. En visite à l'Ecole nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Mont d'Or, près de Lyon, le ministre de l'Intérieur a ainsi indiqué que le renforcement de la sécurité dans les meetings avait été préconisé. "Les préfets ont toute latitude pour accompagner ces dispositifs de sécurité", a-t-il précisé.
"La France est sous la menace d'actes terroristes. Nous sommes dans un dispositif vigipirate rouge, nous ne pouvons pas oublier ce qui s'est passé dans d'autres pays européens en période électorale, que ce soit en Espagne ou en Grande-Bretagne", a poursuivi François Baroin.
Un débat recentré?
Cette menace a été confirmée par le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière qui s'exprimait sur I-Télé. "Nous sommes extrêmement vigilants. L'Europe et la France en particulier est concernée. La France revient d'une façon très récurrente comme étant une cible prioritaire. Incontestablement, aujourd'hui, le problème d'Al Qaïda et le GSCP nous concerne directement", a-t-il affirmé.
A dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, le contexte international va donc influencer la campagne électorale. Du moins sur la forme avec probablement des fouilles et une présence policière plus forte autour des meetings. Reste à savoir si le fond, les débats entre les candidats, évolueront parallèlement vers les questions internationales étroitement liées à la sécurité nationale et qui saura incarner, aux yeux des Français, la plus grande justesse sur ce point.
Sources Le JDD
Posté par Adriana Evangelizt