Un haut dirigeant d'EADS réclamerait 12 millions d'euros d'indemnités départ

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Un haut dirigeant d'EADS réclamerait

12 millions d'euros d'indemnités départ

Le directeur général délégué d'EADS Jean-Paul Gut réclamerait une indemnité de sortie d'au moins 12 millions d'euros, selon des informations publiées lundi sur le site internet de l'hebdomadaire Capital, auxquelles EADS a réagi en démentant le prochain départ de ce dirigeant.

"Le départ de M. Gut n'est pas à l'ordre du jour. Les conditions financières de ce prétendu départ mentionné par la presse sont fantaisistes", a indiqué à l'AFP une porte-parole du groupe européen d'aéronautique et de défense.

La révélation des 8,5 millions d'euros d'indemnités de l'ancien coprésident de la maison mère d'Airbus Noël Forgeard avait fait scandale début avril. Mais M. Gut exigerait une somme encore supérieure, qui serait justifiée juridiquement par son contrat et son ancienneté dans la maison, écrit Capital.fr, qui ne cite pas ses sources.

L'actuel président d'EADS international, que la presse décrit sur le départ depuis plusieurs semaines, est en effet entré en 1983, à l’âge de 22 ans, chez Matra-Défense, la filiale du groupe Lagardère qui a fusionné avec Aérospatiale en 2000 pour donner naissance à EADS.

Le quotidien La Tribune écrivait fin février que M. Gut envisageait son départ "vraisemblablement en avril ou mai".

Selon Capital, "une solution aurait été imaginée pour éviter un nouveau scandale": le fonds d'investissement de l'Etat du Qatar, QIA, qui d'après le magazine "contrôle un peu plus de 6% du capital d’EADS, embaucherait Jean-Paul Gut, en lui versant une +prime de bienvenue+ d’au moins 12 millions d’euros".

Cette prise de participation du Qatar n'est pas confirmée. Le ministre qatari des Affaires étrangères avait toutefois indiqué début avril être proche d'un accord visant à acheter des parts dans EADS.

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