Affaire Betancourt : les FARC tendraient la main à Nicolas Sarkozy

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Comme on le disait ICI, Uribe est une marionnette des USA. C'est lui qui refuse de démilitariser les deux villes que lui ont proposé les Farc et c'est lui qui fait traîner les choses en longueur.

Affaire Betancourt : les FARC tendraient la main à Nicolas Sarkozy,

 rapporte l'agence Anncol



Les FARC sont prêts à discuter directement avec la France de la libération d'Ingrid Betancourt. C'est ce qu'affirme le numéro deux de la guérilla colombienne, jeudi 24 mai, dans une interview accordée à l'Anncol, une agence proche du mouvement.

Qualifiant le président colombien, Alvaro Uribe, d'"ennemi acharné de l'échange" humanitaire, Raul Reyes estime que les bons offices de Nicolas Sarkozy "seront déterminants pour obtenir le retour chez elle de Mme Ingrid et des autres prisonniers" susceptibles d'être échangés. "Les FARC répètent à nouveau au président Nicolas Sarkozy et au peuple français leur engagement formel à parvenir à un échange de prisonniers pour lequel la démilitarisation des municipalités de Florida et de Pradera est indispensable", écrit Raul Reyes.


M. Reyes souligne également "la volonté totale" des rebelles de rencontrer les émissaires des gouvernements français, suisse et espagnol. Ces "rencontres auront lieu" quand les conditions seront "favorables".

"PRISE DE CONTACT" AVEC LE NOUVEAU PRÉSIDENT

En 2005, la France, la Suisse et l'Espagne avaient proposé des négociations à Pradera et à Florida, dans une zone démilitarisée de 480 kilomètres carrés, en vue d'un échange humanitaire de 56 otages contre 500 guérilleros incarcérés dans les prisons colombiennes. Mais les conditions préalables posées par les deux camps ont fait échouer cette initiative jusqu'ici.

Pour Hervé Marro, du comité de soutien à Ingrid Betancourt, ce message relativement bienveillant à l'égard du nouveau président français est "logique", à l'heure où la France "montre toute sa détermination". "Il s'agit d'une première prise de contact, la guérilla voit que M. Sarkozy a pris le dossier en main et elle compte le faire aboutir", estime M. Marro. Pour lui, il faut croire à ces mains tendues, "les FARC n'ont aucun intérêt à continuer à passer pour des bourreaux inhumains, il en va de leur crédibilité, qui est déjà bien écornée".

Le président colombien, partisan d'une ligne dure, devrait cependant "donner son accord à des rencontres entre les deux parties", selon M. Marro. Le 18 mai, Alvaro Uribe s'était fermement prononcé en faveur d'une option militaire pour libérer les otages. "Ici, il n'y aura pas de petits jeux avec ces bandits des FARC, ici, il n'y a pas de zone démilitarisée", avait-il lancé.

Sources
Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt


Publié dans Ingrid Betancourt

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