Nicolas Sarkozy redit qu'il ne veut pas de la Turquie

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Nicolas Sarkozy redit qu'il ne veut pas de la Turquie

Nicolas Sarkozy redit à Bruxelles qu'il ne veut pas de la Turquie. «Je ne pense pas que la Turquie ait sa place dans l'Union européenne.» Nicolas Sarkozy n'a pas changé de ton sur l'avenir européen de la Turquie à l'occasion de sa première visite mercredi à Bruxelles, au siège de la Commission européenne, en tant que président de la République française.

Il sait pourtant que le propos choque des Européens qui ne l'ont pas attendu pour débattre dans tous les sens du problème turc avant de donner finalement, dans la douleur, en octobre 2005, leur feu vert au lancement des négociations d'adhésion avec Ankara.

Face à la détermination du président français, un timide José Manuel Barroso a tenu à rappeler que la Commission était «pour la continuation des négociations avec la Turquie». «Nous allons défendre» cette option, a-t-il prévenu.

Mais l'heure, hier, n'était pas aux sujets qui divisent. Il a donc été essentiellement question de l'avenir de l'Europe et de celui du traité européen qui doit remplacer la Constitution européenne. C'est la priorité absolue, a expliqué Nicolas Sarkozy qui partage le vœu de la chancelière allemande, Angela Merkel, actuelle présidente de l'Union européenne, de parvenir à un accord sur les grandes lignes du futur traité dès la fin du mois de juin, au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de Bruxelles.

Nicolas Sarkozy a donc poussé son idée de traité simplifié: «Il s'agit de faire un Traité de Nice» - texte entré en vigueur le 1er février 2003 dont les lacunes ont entraîné le lancement du processus constitutionnel - mais, a précisé le président français, «un Traité de Nice plus efficace». «Je sais bien que des pays ont voté oui (ndlr: au Traité constitutionnel, 18 en tout), eh bien, il faut qu'on trouve un compromis.»

Sources People

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans EUROPE-TURQUIE

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