Policiers français molestés en reconduisant des Guinéens expulsés

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Ca commence et ce n'est pas fini. Les policiers français ne font que ce qu'ON leur dit de faire. S'il fut un temps où l'on était fier d'être Français, bientôt lorsqu'on ira à l'étranger, il vaudra mieux dire que l'on est Belge ou Suisse... ou Russe même plutôt car la Russie au moins ne fait pas bloc avec les amis du Président Français.

Policiers français molestés en reconduisant des Guinéens expulsés

Six policiers français ont été "molestés" et "légèrement blessés" le 16 août, à leur descente d'avion à Conakry, en Guinée, en raccompagnant deux ressortissants de ce pays expulsés de France, a-t-on appris de sources policières jeudi.

Selon le procès-verbal (PV) de ces incidents dressé par les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF), les six policiers ont affirmé qu'ils avaient été reçus à Conakry "par un comité d'accueil" dont "faisaient partie deux policiers guinéens". L'un d'entre eux "a frappé l'un des fonctionnaires français", poursuit le document. Les policiers, qui souffrent de contusions et de douleurs costales et dorsales, ont également été "insultés" et "pris à partie" par plusieurs personnes.

Agressifs
Ils accompagnaient deux Guinéens sans papiers expulsés de France et qui avaient fait l'objet d'une mesure de reconduite à la frontière. Toujours selon le PV, les deux Guinéens expulsés étaient "agressifs" dès leur embarquement dans l'avion. Ils "se sont mis à hurler et à vociférer", à "rallier les passagers à leur cause". Avant même le décollage, plusieurs passagers ont accusé les policiers d'être "inhumains". Ils ont pris "fait et cause" pour les expulsés et préparé un "comité d'accueil hostile" en Guinée par téléphone portable.

L'avion a ensuite fait une halte mouvementée à Casablanca, au Maroc, après un voyage que les policiers décrivent comme très tendu. A 4h30 le 16 août, à leur arrivée à l'aéroport de Conakry, les policiers de la PAF ont été "pris à partie (...) sous une nuée d'insultes", essuyant une "multitude de coups de poing et de pied". Des policiers guinéens les ont ensuite insultés en présence d'un commissaire et alors qu'un calme précaire était revenu dans l'aérogare.
Sources 7 sur 7

Publié dans IMMIGRATION

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