Borloo rejette la suppression du principe de précaution prônée par Attali
M. Borloo rejette la suppression du principe de précaution prônée
par la commission Attali
La suppression du principe de précaution, préconisée par les travaux préliminaires de la commission Attali sur la croissance, a de nouveau été désavouée par un membre du gouvernement, lundi 15 octobre. Interrogé sur France-Inter, le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, a indiqué qu'il n'était pas favorable à ce projet, rappelant par la même occasion que le principe de précaution 'fait partie de traités internationaux que la France a signés."
M. Borloo a cependant observé qu'il ne s'agissait pas encore des recommandations définitives de la commission Attali, dont les premières conclusions doivent être présentées au président lundi. "Lisons les rapports définitifs avant de porter des jugements de valeur", a-t-il ajouté. Auparavant, la secrétaire d'Etat à l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, et la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, s'étaient déjà élevées contre cette proposition.
Inscrit dans la Constitution française depuis l'adoption, en 2005, de la Charte de l'environnement par le Parlement, le principe de précaution prévoit "l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin d'éviter la réalisation du dommage ainsi que la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques encourus". Les travaux préliminaires de la commission Attali ont estimé qu'il constituait, avant tout, un frein à la croissance.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt