Sarkozy confus pour la gauche, convaincant pour la droite

Publié le par Adriana EVANGELIZT

On se demande jusqu'à quand ils vont nous prendre pour des imbéciles. Jean-François Copé :  le Président a ressenti l'impatience des Français qui soutiennent les mesures déjà prises mais attendent encore davantage. On aimerait avoir Copé en face de nous pour lui dire ce que l'on pense. Il n'a pas honte celui-là non plus ! Croit-il que l'on soit sado-masochiste ? Il faut qu'il nous explique où il voit l'impatience des français dans cette mise à sac ? Où voit-il que les Français soutiennent ces mesures iniques ? Et où voit-il enfin qu'ils ont encore davantage envie de prendre des coups sur la jaquette ? Combien il gagne Copé pour se foutre pareillement de la gueule du Peuple ? Il va vraiment falloir qu'ils arrêtent sinon après le remake de mai 68, ils risquent de voir grandeur nature le bis répétita de 1789 avec la prise de l'Elysée à la place de la Bastille. Nous ne supportons plus ces hobereaux impudents et irrespectueux. La révolte couve et il se pourrait bien que ça éclate avant la présidence de l'Union Européenne, histoire que le président de France soit la risée du monde entier. Avis. Les augures sont très mauvaises. Le ciel s'annonce gravissivement noir et si en haut lieu on ne change pas de cap, de mauvaises surprises sont à craindre. On vous aura prévenus.




Sarkozy confus pour la gauche, convaincant pour la droite



L'inquiétude et la colère des Français ne sont pas levées, estime le porte-parole du PS.

Pour Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, "Nicolas Sarkozy s'est montré convaincant, déterminé à remplir le mandat pour la réforme confié par les Français".

Julien Dray, porte-parole du PS : "L'inquiétude et la colère de la France qui aujourd'hui souffre durement d'un contexte économique qui s'est extrêmement dégradé ne sont pas levées ce soir, au sortir de la prestation du président de la République (...). C'est un président tendu, essayant par l'abondance de chiffres d'éviter d'avoir à constater l'impasse dans laquelle il se trouve, que nous avons vu".

Bertrand Delanoë (PS), maire de Paris : "Dans sa tentative de justification d'une politique aussi illisible qu'inefficace aux yeux de nombreux Français, Nicolas Sarkozy a surtout recyclé mécaniquement son argumentaire de la dernière campagne présidentielle. Son propos, souvent confus et imprécis n'a ouvert aucune perspective crédible pour répondre aux enjeux de la croissance et du pouvoir d'achat".

Jean-Paul Huchon, président PS de l'Ile-de-France : Nicolas Sarkozy "n'a reconnu que des erreurs de com. Il persiste et signe, droit dans ses bottes. Au fond, rien de nouveau : c'est un aveu d'échec et on comprend que les Français n'y croient pas".

Manuel Valls, député maire PS d'Evry : "Je crains que les explications assez confuses, parfois assez laborieuses sur la politique économique et budgétaire n'aient pas été comprises par les Français".

Marielle de Sarnez, MoDem : "Je n'ai pas trouvé de feuille de route, pas de perspective. Les Français attendaient de savoir où ils allaient et je ne crois pas que cette émission les ait éclairés".

Georges Sarre, Premier Secrétaire du MRC : "Nicolas Sarkozy s'est livré à une vaine tentative d'auto-justification. Mais les faits sont têtus, et puisque le président de la République entend persévérer dans l'erreur, la crise du pouvoir d'achat et la croissance faible ont hélas de beaux jours devant elles".

Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF : "On a l'impression d'entendre ce qu'on a entendu pendant la campagne électorale et depuis un an: un président qui répète toujours la même chose, malgré l'échec de sa politique et malgré les souffrances qu'elle provoque".

Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte ouvrière : "Au delà de l'autosatisfaction qu'il a affichée (...) Sarkozy s'est livré jeudi soir à un numéro d'équilibriste, dénonçant un capitalisme financier (...) tout en déclarant que le capitalisme est le meilleur système possible".

LCR : "En s'opposant à toutes les revendications en cours, emploi, éducation, santé, salaires, sans-papiers, il est apparu pour ce qu'il est : le président de fait du Medef et des réformes réactionnaires".

Anne Souyris, porte-parole des Verts : Nicolas Sarkozy "nous fait la morale, se scandalise, mais ne propose rien".

Patrick Devedjian, secrétaire national de l'UMP : "J'ai trouvé Nicolas Sarkozy très authentique, vrai dans ses réponses, humble même, quand il le fallait".

Bernard Accoyer (UMP), président de l'Assemblée nationale : "Nicolas Sarkozy s'est montré convaincant, pédagogue, déterminé à remplir le mandat pour la réforme confié par les Français".

Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée : "Comme nous, le Président a ressenti l'impatience des Français qui soutiennent les mesures déjà prises mais attendent encore davantage. Ce message a été reçu".

Yves Jego, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer : "Reconnaissant les erreurs qui ont pu être commises, notamment dans la communication autour du paquet fiscal, le chef de l'Etat a prouvé la cohérence et l'interdépendance des quelque cinquante réformes de modernisation déjà engagées depuis un an".

Christine Boutin, ministre du Logement : "Nicolas Sarkozy a été rassurant pour les Français car il a confirmé qu'il ferait les réformes, même si c'était difficile et impopulaire".

François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée : "On attendait qu'il clarifie les enjeux et le cap après des couacs qui ont brouillé l'action conduite dans un contexte économique difficile. On a eu un président qui assume".

Nicolas Dupont-Aignan, député souverainiste : "Ce n'est pas cette récitation en boucle des slogans de sa campagne présidentielle qui rassurera les Français".

Jean-Marie Le Pen, président du Front National : "L'indéniable et habile rhétorique" de Nicolas Sarkozy "ne peut convaincre personne, car les faits sont plus têtus que les paroles".

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT : le président de la République "a reconnu avoir fait des erreurs mais en fait, il ne change rien, en particulier sur le pouvoir d'achat".

Jean-Christophe Le Duigou, un des principaux dirigeant de la CGT : "A l'issue de ce long exposé, toutes nos inquiétudes se trouvent confortées".

Jacques Voisin, président de la CFTC :  "Il avance des pistes qui restent à concrétiser, notamment sur le pouvoir d'achat (...). On aurait eu besoin de plus de vision".

Sources

Posté par Adriana Evangelizt

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