Villepin : pas de guerre contre le terrorisme

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Nous supposons que Dominique de Villepin sait très bien à quoi s'en tenir avec la guerre contre le terrorisme et à qui elle profite... pendant ce temps, Sarkozy fait des salamalecs à Washington avec ses copains sionistes du style Michael Chertoff... on y voit très clair dans son jeu...

Villepin : pas de guerre contre le terrorisme

Le Premier ministre a implicitement dénoncé la stratégie américaine de "guerre" contre le terrorisme, estimant la politique française plus appropriée.

Villepin part en guerre contre la guerre de Bush. A l'occasion du débat à l'Assemblée nationale sur la situation au Proche-Orient, Dominique de Villepin a estimé jeudi que les crises au Proche-Orient nourrissaient le terrorisme en faisant "le jeu de tous les extrémistes".

Or "contre le terrorisme, ce n'est pas une guerre qu'il faut engager", a-t-il affirmé en référence à la stratégie choisie par l'administration Bush depuis les attentats du 11 septembre, dont les cinq ans vont être commémorés lundi prochain. La bonne solution, selon le chef du gouvernement, c'est celle choisie par la France, soit "comme (elle) le fait depuis des années, une lutte déterminée qui repose à la fois sur une vigilance de tous les instants et sur une coopération efficace avec nos partenaires".

Le Liban ne peut être victime des "guerres des autres"

"Au Liban, la situation reste fragile". Le Premier ministre a ensuite annoncé l'envoi dès ce jeudi à Beyrouth d'une mission interministérielle française pour évaluer les efforts de reconstruction au Liban, en plus du soutien militaire à la Finul, rappelant la contribution française annoncée de plus de 40 millions d'euros. Qualifiant la relation de Paris avec l'Etat hébreu de "solide et confiante", Dominique de Villepin a salué la levée par Israël du blocus aérien et maritime au Liban, prévue ce jeudi après-midi. Car "nous ne pouvons accepter que ce pays serve une nouvelle fois de champ de bataille aux guerres des autres". Il a ensuite appelé la Syrie à favoriser l'application des résolutions de l'Onu.

Quand Chirac critique la politique finlandaise

L'Elysée a démenti dès mercredi avant même la parution, mais selon l'Express (de jeudi), Jacques Chirac aurait qualifié le ministre des Affaires étrangères de la Finlande, dont le pays préside l'UE pour six mois, de "nul" et d'"incompétent". Des mots qu'il aurait utilisés lors d'une discussion avec chef de la diplomatie français, Philippe Douste-Blazy le 30 août. Toujours selon cet indiscret de l'Express, le chef de l'Etat n'aurait "pas apprécié" la politique finlandaise pour l'UE dans la guerre au Liban. L'Elysée a affirmé qu'au contraire : "le président a eu l'occasion de saluer à plusieurs reprises la façon exemplaire dont la Finlandeassure la présidence de l'Union européenne, en particulier en ce qui concerne la crise libanaise". Et la ministre déléguée aux Affaires européennes, Catherine Colonna, de reparler jeudi de l"excellence" des relations franco-finlandaises.

Sources TF1

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