Cinq syndicats de cheminots appellent à la grève le 17 octobre

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Cinq syndicats de cheminots appellent à la grève le 17 octobre

PARIS (Reuters) - Cinq syndicats de cheminots (CGT, Force ouvrière, Sud Rail, CFTC et CFE-CGC) ont appelé à une grève le 17 octobre pour "peser sur les régimes spéciaux de retraite, le fret et l'emploi" à la SNCF.

"Les fédérations de cheminots se sont réunies et se sont mises d'accord sur la nécessité de construire ensemble une mobilisation sociale de haut niveau, y compris par la grève", a déclaré Didier Le Reste, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, à l'issue d'une réunion intersyndicale.

"Une intervention des cheminots est nécessaire pour imposer d'autres choix en rapport avec l'intérêt général", a-t-il ajouté, sans préciser les modalités du mouvement de grève.

Didier Le Reste a précisé que les trois autres syndicats - CFDT, Unsa et Fédération autonome des agents de conduite (FGAAC) - ne fermaient pas la porte à une grève mais qu'ils devaient se réunir encore pour "prolonger le débat."

Il a indiqué que la question du fret se posait de manière particulièrement aigüe au moment ou se prépare le Grenelle de l'Environnement et où des modes de transport alternatif à la route sont mis en avant, comme le rail.

"Le gouvernement envoie des signes négatifs à la collectivité nationale", a-t-il dit.

"On va s'inscrire dans le mouvement du 17 octobre dans un processus qui va sans doute prendre plusieurs étapes. Chaque salarié dans ce pays doit se sentir concerné", a renchéri Philippe Francin, de la CFE-CGC.

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a entamé mercredi une consultation des partenaires sociaux pour définir le cadre général de la future réforme des régimes spéciaux, avant le début des négociations dans les entreprises concernées.

Cependant, les syndicats des transports, notamment, préparent la "riposte."

Une réunion est prévue jeudi à la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pour définir un "ensemble d'initiatives" pour le "maintien" des acquis.

Outre la perte des acquis redoutée par les syndicats, le calendrier est l'un des points d'achoppement de la réforme.

Xavier Bertrand a confirmé mercredi qu'"il faut que pour la fin de l'année on puisse avoir mené cette réforme", un délai jugé irréaliste par les organisations syndicales.

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Résistance

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