Le gouvernement confronté à de multiples appels à la grève en novembre

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Toutes les strates de la société sont touchées par le laminage gouvernemental, Sncf, la Poste, France-Télécom, les fonctionnaires, l'Education, la Magistrature, les étudiants, tous, ils font grève et n'oublions pas les journalistes, le 5 novembre. Il ne manque plus que les routiers et les prisonniers... pour que le désordre soit complet.

Le gouvernement confronté à de multiples appels à la grève en novembre

Le mois de novembre s'annonce délicat pour le gouvernement. Alors que fonctionnaires, enseignants, étudiants et magistrats ont déjà annoncé des mouvements de grève pour les 20 et 29 novembre, deux fédérations de l'énergie et la plupart des syndicats de la SNCF ont aussi choisi l'épreuve de force pour tenter de conserver leur régime spécial de retraite. 

Six des huits syndicats de cheminots ont appelé, mercredi 31 octobre, à une grève illimitée, reconductible par période de 24 heures, à partir du mardi 13 novembre à 20 heures, suivis par la CGT et FO qui mobilisent les salariés d'EDF-GDF pour le 14 novembre. A la RATP, sept syndicats (CGT, UNSA, CFDT, FO, Indépendants, SUD, CFTC), voulant "conserver l'unité", attendent des "réponses précises", peut-être en début de semaine prochaine, et lanceront une nouvelle grève si le gouverment "ne revoit pas sa copie". Le ministre du travail Xavier Bertrand a indiqué, mercredi, être en train d'examiner des propositions syndicales destinées à atténuer les conséquences de la réforme sur le pouvoir d'achat des salariés.

"LA RESPONSABILITÉ D'UNE NOUVELLE GRÈVE INCOMBE AU GOUVERNEMENT"

Les six fédérations de la SNCF appelant à la grève considèrent, elles, d'ores et déjà, "que le gouvernement n'a pas tiré les véritables enseignements du conflit social du 18 octobre, ni apporté les réponses qu'attendent les salariés" concernés, a déclaré Didier Le Reste (CGT-cheminots). "Au nom d'une équité mal vécue, on ne peut pas travailler plus longtemps pour gagner moins en retraite (...) Aujourd'hui, nous considérons que la responsabilité de la décision d'une nouvelle journée nationale de grève incombe essentiellement au gouvernement et au chef de l'Etat", a ajouté Didier Le Reste. Les fédérations de cheminots demandent "le maintien et l'amélioration" de leur régime spécial, et précisent refuser toute négociation sur les modalités de la réforme ainsi que l'idée d'une "décote" réservée aux seuls nouveaux entrants, idée avancée la semaine dernière par Nicolas Sarkozy dans un dépôt de la SNCF.

Les mouvements décidés le 31 octobre s'ajoutent à ceux déjà annoncés dans d'autres secteurs contre des réformes gouvernementales : sept fédérations syndicales de fonctionnaires, cinq fédérations de l'éducation, les syndicats étudiants et lycéens UNEF et UNL, et cinq fédérations des salariés de La Poste et de France Télécom ont appelé à la grève et à une journée d'action pour le 20 novembre. Le Syndicat de la magistrature et trois principaux syndicats de fonctionnaires de justice ont appelé à une journée de grève nationale le 29 novembre contre la réforme de la carte judiciaire.

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt


Publié dans Résistance

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article