Les bons mots de Fillon contre DDV

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Et Fillon qui en rajoute... ah celui-là aussi, il nous sort par les yeux. Avec Devedjian, il font vraiment la paire. Ils ont la mémoire courte. Mais le temps qui vient se chargera de leur remémorer certains souvenirs faute de leur trouver un emploi quelconque dans l'avenir.

Nicolas Sarkozy entendu par les juges chargés de l'affaire Clearstream

par Philippe Ridet

L'audition attendue du ministre de l'intérieur a eu lieu mardi matin 9 mai, au pôle financier du tribunal de Paris. Accompagné de son avocat, Me Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy devait y prononcer une déclaration devant les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, et répondre aux questions des deux magistrats, chargés de l'enquête sur les fausses dénonciations de l'affaire Clearstream.

Initialement fixée au 24 mars, la convocation du président de l'UMP avait été reportée par les juges. Ceux-ci ont, depuis, nettement progressé dans leurs investigations. S'estimant victime d'une "manipulation" visant à le présenter comme détenteur de comptes bancaires à l'étranger, M. Sarkozy s'était constitué partie civile le 31 janvier.

Sans attendre les conclusions de l'enquête, François Fillon, sénateur (UMP) de la Sarthe et conseiller politique de M. Sarkozy, a clairement visé, mardi sur France Inter, Dominique de Villepin comme un bénéficiaire possible de cette machination : "Il y a aujourd'hui un doute qui pèse sur cette affaire Clearstream. Quelqu'un a utilisé des moyens détournés pour essayer de disqualifier Nicolas Sarkozy dans la compétition à l'Elysée, quelqu'un qui sans doute n'avait pas beaucoup d'éthique et qui doutait de son talent pour pouvoir affronter Nicolas Sarkozy à la loyale dans une compétition." Il a poursuivi : "Le président doit lever le doute rapidement" et invité le premier ministre à "prouver qu'il n'est pour rien" dans cette affaire.

D'autres personnalités politiques, elles aussi constituées partie civile, devraient être entendues dans les jours à venir : les anciens ministres de l'économie Dominique Strauss-Kahn et Alain Madelin, ainsi que l'ancien ministre de la défense Jean-Pierre Chevènement.

SÉRIE D'AUDITIONS

Dans un entretien accordé à Libération, M. Chevènement exprime des soupçons à l'égard des milieux de l'armement : "Pourquoi M. Gergorin n'est-il pas entendu par la justice ?", interroge-t-il. Questionné sur le fait de savoir si "les politiques sont des victimes collatérales", il déclare : "Nous sommes vraisemblablement en présence d'une manipulation qui s'est greffée sur des règlements de comptes qui, eux, n'étaient pas politiques".

Cette série d'auditions pourrait donner un coup d'accélérateur au calendrier judiciaire invoqué par M. Sarkozy pour s'interdire officiellement d'ajouter "une crise politique à une épreuve judiciaire". De son côté, M. de Villepin, tablant sur un retournement de l'opinion en sa faveur, tente de retrouver son autorité auprès des députés de la majorité déboussolés. Il devait recevoir à dîner les bureaux des groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat, mardi et mercredi.

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LES HOMMES DE SARKO

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