Iran : Chirac préconise un double geste

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Alors il est bien évident que Bush même s'il fait bonne figure à Jacques Chirac lorsqu'il est face à lui, n'est pas libre de faire ce qu'il lui plaît. Loin s'en faut. Il est tributaire des va-t-en guerre, néocons, sionistes et lobbies de tous poils qui ont planifié l'attaque de l'Iran depuis déjà pas mal de temps. Aussi lorsqu'on apprend que les propositions françaises sont jugées trop conciliantes par Israël, cela ne nous étonne point car c'est surtout ce pays qui pousse à l'attaque comme il avait poussé à attaquer l'Irak. Si Netanyahou a fait le voyage à Washington pour s'entretenir avec Cheney, ce n'est certainement pas pour lui vanter la couleur de ses yeux. Il y a donc fort à craindre qu'ils feront comme bon leur sembleront une fois de plus. Il n'y a qu'à voir la tête de George W Bush pour comprendre de quoi il retourne. Le président américain ne sait pas tricher ni mentir, cela se voit de suite... lui tout seul ne serait pas dangereux mais c'est toute la pègre qui gravite autour de lui qui l'est...

Iran: Chirac préconise un double geste de Téhéran

et des grandes puissances

Le président français Jacques Chirac a exposé mardi à l'ONU sa proposition de compromis pour débloquer l'impasse avec Téhéran sur le dossier nucléaire, préconisant un double "geste de bonne volonté" de la part de l'Iran et des six grandes puissances.

Il s'agirait pour les six (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Chine et Russie) et l'Iran de se mettre d'accord sur un ordre du jour des négociations sur le dossier nucléaire, a-t-il expliqué.

Puis, dès l'ouverture de ces négociations, un double "geste de bonne volonté" interviendrait: Téhéran suspend ses activités d'enrichissement d'uranium et les six suspendent leurs discussions à l'ONU sur des sanctions.

Le président français a assuré être "tout à fait sur la même ligne" que le président américain George W. Bush, avec qui il a eu un entretien d'une heure mardi matin.

Il a précisé les propositions qu'il avait faites lundi, jugées trop conciliantes par Israël et par certains diplomates à Vienne, au siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Répondant brièvement aux questions des journalistes à l'issue de son entretien avec M. Chirac, M. Bush a dit "partager (avec la France) le même objectif, nous voulons résoudre ce problème par la diplomatie", mais il n'est pas entré dans le détail des propositions françaises.

Le programme nucléaire iranien a été au centre des premières interventions mardi à l'Onu, avec un discours du président américain George W. Bush et celui, attendu en début de soirée, de son homologue et adversaire iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

Devant les 191 autres pays membres, M. Chirac a redit que "le dialogue devait prévaloir" avec l'Iran pour s'assurer que son programme, officiellement civil, ne cachait pas des ambitions militaires. "Discutons afin d'entrer dans la négociation", a-t-il ajouté.

Lors de son point de presse, M. Chirac a cherché à dissiper l'impression que la France faisait cavalier seul. Il n'y a "pas de contradiction" entre sa proposition de compromis et les positions des autres puissances, en particulier les Etats-Unis, partisans de sanctions contre Téhéran, a-t-il assuré.

Il a précisé que, selon son plan, les six, représentés par le négociateur européen Javier Solana, négocieraient "un ordre du jour de ce qui pourrait être une négociation".

A l'ouverture de la négociation, en guise de geste de bonne volonté", les six décideraient "que jusqu'à la fin de la négociation" ils ne mettraient "pas en oeuvre de demandes au Conseil de sécurité et donc pas de sanctions" contre l'Iran.

Dans le même temps, "la partie iranienne dirait que pendant la durée des négociations elle interrompra ses activités litigieuses, c'est à dire ses activités d'enrichissement de l'uranium", qui peuvent avoir une finalité civile comme militaire.

Pour M. Chirac, "à la fin de la négociation, ou bien on a réussi et tout le monde est satisfait", l'idée de sanctions est abandonné et l'Iran "arrête définitivement" l'enrichissement, ou bien "on ne s'est pas entendu (...) et, à ce moment là, chacun retrouve sa liberté de part et d'autre".

Mais, interrogé, il s'est refusé à fixer de limite de temps aux discussions avec Téhéran.

Les chefs de la diplomatie des six puissances, plus l'Italie, devaient se réunir mardi soir à New York pour décider de la suite de leur action.

Téhéran a refusé de suspendre l'enrichissement de l'uranium au 31 août, comme le Conseil de sécurité de l'ONU l'avait exigé dans sa résolution 1696, ce qui devait en principe enclencher un examen de sanctions.

M. Bush a réaffirmé que les Etats-Unis étaient prêts à rejoindre les négociations avec Téhéran une fois que la suspension de ses activités d'enrichissement aura été dûment vérifiée.

Sources : AFP
Posté par Adriana Evangelizt 

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J
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