Ségolène Royal se félicite de l'adoption du mini-traité européen

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Comme vous avez pu le constater nous n'avons pas posé un seul article sur notre blog Royal depuis le 15 mai 2007. Son comportement en Israël nous avait déjà fortement déplu. Et ce n'est certainement pas avec des discours de ce genre qu'elle va nous gagner à sa cause. Ainsi elle se félicite de l'adoption du mini-traité européen ? Elle se félicite donc que Sarkozy et sa clique européiste se soient assis sur le vote de plus de 50 pour cent de français ? Pour faire de la politique, il faudrait un peu qu'elle apprenne certains dossiers. Il faudrait qu'elle voit qui détient le monopole de l'Union Européenne. A qui elle est infatuée. Il faudrait aussi qu'elle prenne la peine de lire ce qu'elle nomme un mini-traité mais qui comporte 256 pages, illisibles pour la plupart et qui ne sont rien d'autre qu'une trahison et une claque monumentale à la face des peuples. Si Royal marche sur les pas de Sarkozy, approuve son arrogance à l'encontre des Français et se dit Socialiste, alors nous pouvons dire franchement aujourd'hui que ni l'un ni l'autre ne représentent pour nous l'idéal que nous nous faisons d'un président pour notre République. Nous sommes donc sans parti et plus nous voyons ces mauvais acteurs accaparer la scène davantage ils nous donnent la nausée.

Ségolène Royal se félicite de l'adoption du mini-traité européen


Sur le traité simplifié. "Même imparfait", le traité adopté par les Vingt-Sept cette semaine à Lisbonne "peut remettre l'Europe en marche", estime Ségolène Royal dans un entretien accordé à Libération, lundi 22 octobre. "Mieux vaut un compromis que rien", fait valoir l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle française, refusant de faire d'un nouveau référendum, qu'elle aurait souhaité, une "question de principe".

Sur la recomposition politique. Mme Royal a profité de sa visite à Walter Veltroni, élu à la tête du nouveau Parti démocrate italien, pour faire l'éloge de "l'exemple italien" et plus particulièrement de la désignation d'un leader par des primaires auxquelles tous les partis ont pu participer. "Tous les dirigeants italiens ont accepté l'émergence parmi eux d'un leader (...). L'alliance, contre la droite, entre un parti issu du Parti communiste et un parti du centre, d'inspiration chrétienne, est très intéressante", estime-t-elle. "Il y aura forcément, en France aussi, des recompositions entre centre et PS", malgré l'existence d'"un système sécurisant pour les courants".

Le dialogue avec François Bayrou. "Je ne suis pas encore dans cette phase", affirme-t-elle, assurant toutefois qu'elle poursuivra le dialogue avec le MoDem "quand [elle aura] achevé [la phase] précédente, celle de la réflexion et de la reconstruction". "L'électorat a évolué, juge l'ancienne candidate du PS, et parmi les centristes, il y a des démocrates qui peuvent se reconnaître dans un projet politique qui ne sacrifierait pas pour autant l'identité de la gauche."
La grève des régimes spéciaux : "Ce qui me frappe, c'est le contraste entre le discours, le changement de style et, au fond, un grand archaïsme dans la façon de procéder", déplore Mme Royal. "On est dans l'improvisation totale (...), conduire un pays moderne à la grève est la marque d'un pays mal gouverné", note-t-elle, se félicitant que "les oppositions sociales se cristallisent".

Son rôle dans l'opposition : "Je n'ai pas l'intention de commenter le moindre fait et geste du président. Il faudrait pour cela passer toute la journée devant la télévision", explique Ségolène Royal, qui déclare qu'une "opposition frontale, à tout propos", est contre-productive. "Je dois utiliser ma voix avec circonspection, quand je la sens utile au débat démocratique."

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt


Publié dans Sarkozy et la gauche

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