VILLEPIN REMBARRE SARKOZY

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Un article qui vient de tomber et qui va dans l'idée de notre précédent article posté à 4 h du mat... bien que nous ne soyons pas des politiques, il ne nous a pas échappé que tout étranger vivant sur le sol français peut se faire naturaliser au bout de cinq ans. Ce qu'avait faire notre père en son temps après sa fuite d'Espagne durant les "évènements franquistes". Dominique de Villepin a donc bien saisi le problème. D'un côté, Sarkozy veille à ce que les étrangers quitte notre territoire et de l'autre, il veut qu'ils votent s'ils sont là depuis au moins 10 ans. A quoi ça rime ?

Villepin rembarre Sarkozy sur le vote des étrangers


Le Premier ministre rejette, au nom de la "force du lien entre nationalité et citoyenneté", la proposition du ministre de l'Intérieur d'accorder le droit de vote aux municipales aux étrangers présents depuis dix ans.

u nom de la "force du lien entre nationalité et citoyenneté", Dominique de Villepin a opposé, mercredi 26 octobre, une fin de non-recevoir à la proposition de Nicolas Sarkozy de donner le droit de vote aux immigrés non communautaires aux élections municipales.


"C'est la nationalité qui donne le droit de s'exprimer sur les grandes orientations politiques locales ou nationales", observe le Premier ministre dans un entretien que publie mercredi Le Parisien-Aujourd'hui en France. Ainsi, tout étranger qui habite sur notre territoire depuis plus de cinq ans "peut librement demander" la nationalité française.

"Pas anormal"

Nicolas Sarkozy a rouvert lundi le débat récurrent sur le droit de vote des immigrés en considérant dans Le Monde qu'il ne serait "pas anormal" d'autoriser les étrangers en situation régulière installés depuis au moins dix ans en France à participer aux municipales.


Mais la proposition du ministère de l'Intérieur a été critiquée par ses propres amis. Le vice-président de l'UMP Jean-Claude Gaudin a dit préférer une politique de naturalisation plutôt que des "exceptions".

Le chef de file des députés UMP, Bernard Accoyer, a, lui, indiqué que la proposition du ministre de l'Intérieur n'était "pas majoritaire" au sein du groupe.


Au nom du Parti socialiste, François Hollande, qui soupçonne le président de l'UMP d'avoir voulu faire un "coup de communication" pour 2007, a mis au défi Nicolas Sarkozy de réaliser "tout de suite" cette réforme en reprenant la proposition de loi constitutionnelle votée par la gauche en 2000. Ce texte n'avait jamais été déposé au Sénat, où la droite est majoritaire.


S'il oppose une fin de non-recevoir au ministre de l'Intérieur sur le droit de vote des immigrés, Dominique de Villepin minimise ses désaccords avec son rival sur la discrimination positive, alors que M. Sarkozy organise mercredi un colloque sur ce thème. "Evitons les débats sémantiques: sur le fond, nous sommes tous d'accord pour lutter contre toutes les formes de discriminations et pour l'égalité des chances", affirme-t-il.

"Exigence partagée"

Le Premier ministre soutient également avoir une "exigence partagée" avec Nicolas Sarkozy sur la loi de 1905.


S'il "n'y a pas lieu" de changer une loi "au coeur de notre pacte républicain", il est ouvert "dans le strict respect de la loi" à des "solutions pratiques" au problème du financement de certains cultes.
Alors que son gouvernement traverse depuis un mois ses premières difficultés, Dominique de Villepin se dit "heureux d'être à la tâche". "J'ai le sentiment que les choses bougent et que les Français sont en train de retrouver confiance en eux", affirme-t-il en mettant en avant la baisse du chômage depuis trois mois.


Le Premier ministre défend une nouvelle fois l'ouverture du capital d'EDF contre les "partisans du conservatisme et de l'immobilisme". "Il ne s'agit en aucun cas d'une privatisation déguisée, mais de donner les moyens à EDF, à l'heure de l'après-pétrole, de se développer", assure-t-il, accusant la gauche d'avoir "viré de bord par simple posture idéologique" dans ce dossier.


Dans le dossier GDF, il refuse la hausse de 12% réclamée par l'entreprise par le gouvernement, jugée "trop lourde".


Dominique de Villepin hausse également le ton contre Laurent Fabius en estimant que "rien ne justifie" la "calomnie et le mensonge" après les accusations de "copinage fiscal" lancées à propos de la réforme de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Le Premier ministre se montre plus tendre à l'égard de Lionel Jospin, dont il lira le livre "avec beaucoup d'intérêt".


Enfin, interrogé sur l'autre possible revenant de la vie politique, Alain Juppé, il annonce qu'il rencontrera la semaine prochaine lors de son déplacement au Canada celui qui fut son patron au Quai d'Orsay de 1993 à 1995.

Sources : NOUVEL OBSERVATEUR

Posté par Adriana Evangelizt

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