PRIVATISATION DES AUTOROUTES

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Les privatisations continuent donc pour combler le déficit de l'Etat. Nous signalerons qu'une des compagnies repreneuse, Eiffage-Macquarie est franco-australienne, l'Australie étant un sous-marin américain. Il est à noter que Londres vient de refuser une offre de la banque Macquarie et qu'il y a sûrement une raison, la première étant la malhonnêteté de ce trust. Mais qu'à cela ne tienne, on fait feu de tout bois. Le problème de nos politiques c'est qu'ils n'y voient pas plus loin que le bout de leur nez. Pour comprendre le monde, il faut avoir l'oeil perçant, ils ne l'ont pas. Ils font passer leur intérêt avant celui du Peuple. Et là, nous nous permettrons de reprendre une belle phrase d'Harold Pinter en ce qui concerne la Vérité : « Le langage politique, tel que l’emploient les hommes politiques, ne s’aventure jamais sur ce genre de terrain, puisque la majorité des hommes politiques, à en croire les éléments dont nous disposons, ne s’intéressent pas à la vérité mais au pouvoir et au maintien de ce pouvoir. Pour maintenir ce pouvoir il est essentiel que les gens demeurent dans l’ignorance, qu’ils vivent dans l’ignorance de la vérité, jusqu’à la vérité de leur propre vie. Ce qui nous entoure est donc un vaste tissu de mensonges, dont nous nous nourrissons. »

En attendant nous prenons acte de la pseudo promesse qui dit que "l'automatisation des péages ne conduise à aucun licenciement, ni mutation forcée", ce qui avec Macquarie nous étonnerait fort... car qui sait ce que cache ce trust qui possède banques, universités, hôtels... qu'il investit dans les réseaux d'infrastructure gérant les pipelines et les réseaux d'électricité... quelle est traitée dans les Echos de "machine à deal"... est-on sûr qu'il n'y a pas Carlyle derrière ? Quand on sait que, comme par hasard, Macquarie rachète à Carlyle des sociétés... nous ne sommes pas politiciens mais notre regard va plus loin que ce que l'on nous présente en surface. Et il serait bien que Dominique de Villepin fasse les mêmes recherches que nous pour voir avec qui il s'engage... à moins qu'il ne soit complice ?

Autoroutes françaises: l'Etat a choisi les repreneurs et récolte 14,8 milliards d'euros

L'Etat a finalisé mercredi la privatisation des sociétés d'autoroutes en annonçant qu'il vendait les ASF au français Vinci, la Sanef au groupe espagnol Abertis et APRR au tandem franco-australien Eiffage-Macquarie, ce qui va lui rapporter 14,8 milliards d'euros.

L'Etat avait indiqué au début du processus qu'il comptait récupérer entre 12 et 14 milliards d'euros du produit de ces ventes.

"Ce processus a permis de valoriser dans de très bonnes conditions le patrimoine public (...)", s'est félicité le ministère des Finances mercredi dans un communiqué.

"Les acquéreurs retenus sont ceux dont les offres sont apparues les mieux disantes à l'issue de l'analyse multi-critères opérée en application du cahier des charges", poursuit le communiqué indiquant que la la cession définitive des parts devrait intervenir "début 2006".

Le Premier ministre Dominique de Villepin avait décidé en juin dernier de relancer la privatisation des autoroutes. Cette décision avait provoqué une polémique dans la classe politique, d'abord sur l'opportunité de céder les sociétés puis sur leur valorisation.

ASF a été vendu au prix provisoire de 50 euros par action, qui sera porté à 51 euros une fois attribuée à ASF une section de l'A89. Au total, Vinci a indiqué dans un communiqué que son investissement maximum, après rachat des minoritaires, représentait un maximum de 9,1 milliards d'euros.

La Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef) a été vendue au concessionnaire espagnol Abertis, associé à des investisseurs français (Axa, Caisse des dépôts, Prédica) au prix de 58 euros par action.

Les Autoroutes-Paris-Rhin-Rhône (APRR), deuxième réseau autoroutier français, dont le rachat était le plus disputé, ont été attribuées finalement au tandem constitué du français Eiffage et du fonds australien Macquarie pour 61 euros par action.

A la suite de cette annonce, les titres des groupes Vinci et Eiffage grimpaient mercredi matin à la Bourse de Paris.

"Les acquéreurs se sont engagés à accepter les modifications des cahiers des charges des concessions demandées par l'Etat pour renforcer le service public, notamment dans leurs dispositions visant à pérenniser l'obligation de mettre en concurrence les marchés de travaux et de fournitures de services", a aussi indiqué le ministère des Finances.

Ils se sont également engagés à "respecter les accords d'entreprises" et aussi à ce que "l'automatisation des péages ne conduise à aucun licenciement, ni mutation forcée" et "à poursuivre la négociation en cours d'un accord".

Le produit de ces privatisations servira essentiellement au désendettement de l'Etat. Quatre milliards d'euros doivent être versés à l'agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).

Le 22 août, 18 investisseurs français et étrangers, dont de nombreux groupes espagnols, avaient déposé une offre indicative.

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans PRIVATISATION

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article