Moscovici attribue la chute de Sarkozy à son "manque de hauteur"

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Moscovici attribue la chute de Sarkozy

 à son "manque de hauteur"

 

"Sa façon d'exercer sa fonction n'a aucune forme de hauteur, aucune forme de recul", estime le député socialiste de Doubs ajoutant : "C'est parfois vulgaire".

La chute de Nicolas Sarkozy dans les sondages est due à "la trahison" de ses promesses de campagne", à "une forme d'abaissement de la fonction présidentielle" et aussi à une façon de gouverner "qui manque de hauteur", "parfois vulgaire", a estimé mercredi 20 février le député PS Pierre Moscovici.
 
"La première cause du mécontentement, c'est la trahison des promesses qui ont été faites sur le pouvoir d'achat", a déclaré Pierre Moscovici sur Canal+. Et puis "il y a la façon d'exercer le pouvoir", a-t-il poursuivi, estimant qu'"avec Nicolas Sarkozy on assiste, après Jacques Chirac, à une nouvelle forme d'abaissement de la fonction présidentielle".

"Aucune forme de hauteur"

"Sa façon d'exercer sa fonction n'a aucune forme de hauteur, aucune forme de recul", a insisté le député de Doubs. "C'est parfois vulgaire" a-t-il ajouté reprochant à Nicolas Sarkozy "sa manière d'être, sa façon d'apostropher les gens" comme les pêcheurs, lors de sa visite au Guilvinec.
 
Selon lui, "jusqu'à présent il n'est pas président de la République. C'est un chef politique, c'est un chef de clan, c'est un homme de coups mais c'est pas vraiment quelqu'un qui donne une grande orientation, une vision à la France, une dignité à sa fonction".
 
Pierre Moscovici a toutefois expliqué qu'il n'aurait pas, si on le lui avait demandé, signé l'appel de Marianne "pour une vigilance républicaine" car "il ne faut pas créer une sorte de confusion" dans "un front anti-Sarkozy". "Je ne voudrais pas non plus qu'on victime le président de la République, qu'on se concentre uniquement sur sa personne", a-t-il dit. 
 
Sources Nouvel Observateur
 
Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Sarkozy et la gauche

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