Avant le 1er mai, Sarkozy salue "la France qui travaille"

Publié le par Adriana EVANGELIZT

La France qui travaille lui est particulièrement chère... et pour cause ! C'est grâce aux travailleurs qu'il mène grand train de vie ainsi que ses suivants. Il n'a pas honte de dire qu'il souhaite une France "on se dit le matin en se levant que si on se donne de la peine on en aura la récompense." De quelle récompense parle-t-il ? Des vingt cents d'augmentation horaire alors que la vie a augmenté de plus de 40 % et que 90 % des Français peinent à joindre les deux bouts ? Qu'il arrête de jouer du pipeau et de nous prendre pour des imbéciles. Voilà ce que l'on demande.



Avant le 1er mai, Sarkozy salue "la France qui travaille"


Nicolas Sarkozy a retrouvé mercredi les accents de sa campagne présidentielle, saluant la France qui travaille à l'occasion de la traditionnelle remise du muguet du 1er mai à l'Elysée.

A son retour de Tunisie, le chef de l'Etat a reçu les représentants du Marché international de Rungis qui l'ont invité à leur rendre visite. Il a défendu les réformes engagées depuis un an pour "revaloriser le travail".

"En tant que président de la République, je serai très heureux de me rendre à Rungis pour y saluer la France qui travaille, qui m'est particulièrement chère", a-t-il déclaré devant ses visiteurs, dont plusieurs "Miss" de Rungis.

"Moi je souhaite une France qui récompense le travail, qui connaît le plein emploi, une France où on se dit le matin en se levant que si on se donne de la peine on en aura la récompense", a-t-il dit, comme en écho à l'un de ses principaux slogans de campagne présidentielle en faveur de "la France qui se lève tôt".

"Me lever tôt pour venir vous voir, ce n'est pas un problème!", a-t-il ajouté en recevant des brins de muguet et une sélection de fruits, légumes et viandes du marché.

Une guitare couverte de muguet avait été disposée au centre du plateau. "Ça fera plaisir à Carla", a glissé le président.

Marc Spielrein, le directeur général de la Semmaris, la société d'exploitation du marché, l'a interpellé sur les prix agricoles.

"Au-delà du doublement de notre aide alimentaire internationale, c'est du succès de notre agriculture, et plus largement de l'augmentation de la production mondiale, que viendra la solution", a estimé Nicolas Sarkozy.

"Supprimons les divers freins à la production, concentrons les efforts publics sur les secteurs exportateurs, définissons nouvellement notre politique vis-à-vis des bio-carburants", a-t-il ajouté.

Le président a vu dans le Marché de Rungis une "vitrine extraordinaire des produits et des terroirs" de France, le "coeur battant de l'économie francilienne et d'une certaine façon de l'économie française".

Arrivé presque au terme de sa première année de quinquennat, émaillée de nombreux couacs ces derniers mois, il a dit son admiration pour un endroit "où on se parle avec franchise, où les contacts sont francs, parfois rudes".

Laure Bretton

Sources
L'Express

Posté par Adriana Evangelizt

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