Les étranges rencontres de Sarkozy à New-York
Alors le voyage de Sarkozy a fortement été orienté comme nous le voyons. Après avoir rencontré le sioniste notoire, Michael Chertoff, il a aussi "rencontré dans la matinée des représentants de huit organisations juives américaines au Consulat général de France" qui lui auraient parlé de la crise des banlieues. Et il veut qu'on le croit. Le bouquet étant quand même que "Sarkozy a dîné en privé dimanche soir avec un certain nombre de personnalités américaines influentes, dont Felix Rohatyn"... Quand on sait qui est Félix Rohatyn, on rigole ! "Felix Rohatyn est né à Vienne, dans une famille juive autrichienne, en 1928. Il passe les treize premières années de sa vie à fuir les nazis. Avec sa famille, il quitte l'Autriche, en 1935. Direction la France où il effectue une partie de sa scolarité, jusqu'en 1940. Le régime de Vichy l'oblige alors à gagner Casablanca, Lisbonne et enfin Rio de Janeiro en 1941. De faux papiers, quelques pièces d'or au fonds de tubes de dentifrice et beaucoup de chance lui ouvriront les portes de l'Amérique en 1942" et qui travaille maintenant pour David de Rothschild... et les synarchistes... excusez nous du peu... il est désormais clair et net que Sarkozy n'est pas allé à New-York pour des prunes et vu le gratin communautaire qu'il a rencontré, on peut se dire qu'il nous prépare un gros coup pour les élections. Quant à Chirac, quand il dit qu'il l'a envoyé lui-même à New-York, on a du mal à le croire. Dominique de Villepin ou MAM nous aurait mieux représenter. Qu'il cesse lui aussi de nous prendre pour des imbéciles.
Sarkozy rencontre Kofi Annan à New York
par Jérôme Bernard
Le numéro deux du gouvernement français, Nicolas Sarkozy, candidat probable à l'élection présidentielle de 2007, devait rencontrer lundi le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, à New York, à l'occasion d'une visite aux États-Unis qui suscite une controverse en France.
M. Sarkozy, qui est aux États-Unis depuis samedi en tant que ministre de l'Intérieur, a rencontré dans la matinée des représentants de huit organisations juives américaines au Consulat général de France.
«Il y a beaucoup d'inquiétude. Ils se demandent qu'est ce qui se passe en France, pourquoi il y a eu les émeutes en banlieue», l'an dernier, a déclaré M. Sarkozy à la presse à l'issue de cette rencontre.
Il a assuré à ses interlocuteurs, qui s'en inquiétaient, que ces émeutes n'avaient «pas de rapport» avec la situation en Israël.
«Il y a eu des polémiques au début des années 2000 sur la réalité ou non de l'antisémitisme et j'ai dit à nos amis que la France n'était pas un pays antisémite mais qu'il y avait des faits d'antisémitisme, que nous les combattons avec une grande énergie», a ajouté M. Sarkozy.
Selon lui, «les résultats sont spectaculaires puisque les faits d'antisémitisme ont été divisés par deux sur l'année 2005. J'en tire la conclusion qu'il ne faut pas baisser la garde, qu'il faut au contraire continuer cette politique ferme».
M. Sarkozy a dîné en privé dimanche soir avec un certain nombre de personnalités américaines influentes, dont Felix Rohatyn, ancien ambassadeur des États-Unis en France, a indiqué son entourage.
Il a remis dimanche une médaille à des pompiers new-yorkais. La veille, il a décoré de l'ordre de la Légion d'honneur le chef de la police new-yorkaise, Raymond Kelly.
Sa visite aux États-Unis suscite une controverse en France. Le parti socialiste français a fustigé une «confusion des situations» entre le ministre et le candidat, affirmant que «c'est avec l'argent des contribuables qu'il se rend aux États-Unis», et a demandé à M. Chirac de «mettre un terme à cette situation».
En marge d'un sommet Asie-Europe (Asem) à Helsinki, Jacques Chirac a assuré que c'était lui qui avait chargé Nicolas Sarkozy de représenter la France aux cérémonies du 11 septembre à New York.
«À ma connaissance, le ministre d'État, ministre de l'Intérieur qui, allant aux États-Unis à cette époque, a été chargé par moi de représenter la France aux cérémonies du 11 septembre puisqu'il se trouvait là, (...) a fait le voyage sur un avion de ligne ordinaire, probablement d'Air France-KLM», a déclaré M. Chirac.
Nicolas Sarkozy a proclamé dimanche son amour pour les Américains, tout en soulignant que cela ne voulait pas dire un alignement de la France sur les positions américaines. «Oui, j'aime les Américains», a-t-il dit. Mais,»la France doit déployer une politique autonome de celle des États-Unis, qu'allié ne veut pas dire rallié», a-t-il ajouté.
Sa visite de quatre jours aux États-Unis se termine mardi à Washington, où il aura des entretiens avec la secrétaire d'État Condoleezza Rice, le secrétaire à la Sécurité intérieure Michael Chertoff et le conseiller national à la sécurité, Stephen Hadley, pour parler des questions liées au terrorisme.
Il doit également rencontrer deux sénateurs influents, le républicain John McCain, candidat potentiel à la présidentielle de 2008, et le démocrate Barack Obama, seul Noir à siéger au Sénat.
Ces multiples entretiens aux États-Unis font suite à son déplacement jeudi et vendredi à Bruxelles, consacré à la «relance» européenne. Ils doivent permettre à M. Sarkozy de travailler sa stature internationale, à moins de huit mois de l'élection présidentielle en France.
Sources : Cyberpresse
Posté par Adriana Evangelizt