Ouverture d'une enquête sur l'attentat contre les Français

Publié le par Adriana EVANGELIZT

L'Arabie Saoudite étant sérieusement infiltrée par des entités étrangères qui ne veulent pas le bien de la France à cause des ses positions moyenorientales, cet attentat est donc signé. D'ailleurs, "les agresseurs ont demandé la nationalité de leurs victimes et c'est quand ils ont répondu "français" qu'ils ont été abattus." Ceci a bien été mentionné dans les premiers articles relatant l'affaire. Ce ne sont pas n'importe quels étrangers qui ont été visés. D'autre part, nous ne nous faisons guère d'illusion quant à l'arrestation des coupables. Ils arrêteront des pauvres hères innocents qui n'auront rien à voir dans l'histoire mais qui sous la torture diront n'importe quoi. C'est comme ça que l'on procède là-bas pour couvrir les vrais criminels.

Attentat contre des Français en Arabie:

 ouverture d'une enquête préliminaire à Paris

Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire sur l'attentat perpétré lundi contre un groupe de Français dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite au cours duquel trois hommes et un adolescent de 17 ans ont été tués.

Cette enquête préliminaire porte sur des faits d'"assassinats" et d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", a précisé à l'AFP le Parquet de Paris en précisant que la collaboration avec les services saoudiens dans ce dossier était "excellente".

Les autorités saoudiennes ont transmis à la justice française de premiers éléments d'information sur le déroulement des faits, a-t-on ajouté de même source sans fournir plus de précision sur le fond du dossier.

Au lendemain de l'attentat, le roi Abdallah d'Arabie saoudite avait assuré au président français Jacques Chirac que les auteurs de cet "acte terroriste" n'échapperaient pas à la justice, selon l'agence officielle SPA.

Le parquet de Paris, qui privilégie l'hypothèse d'un acte terroriste même si l'action n'a pas été revendiquée, a confié l'enquête préliminaire à la sous-direction antiterroriste (SDAT) et la DST (contre-espionnage français).

La justice française est compétente pour les crimes commis par un étranger, hors du territoire national, lorsque la victime est française et Paris dispose d'une compétence nationale pour faits relevant du terrorisme.

Parmi les quatre victimes françaises figurent trois hommes, dont deux travaillaient pour le groupe français de matériel électrique Schneider Electric, l'autre étant enseignant au lycée français de Ryad.

La dernière victime, un adolescent de 17 ans, est décédé mardi des suites de ses blessures à l'hôpital du roi Fahd de Médine, où il était soigné depuis la veille.

Il s'agit du premier attentat meurtrier contre des étrangers en Arabie depuis la mort, le 26 septembre 2004 à Djeddah (ouest), d'un Français travaillant pour un groupe français d'électronique.

Il a fait resurgir le spectre des sanglants attentats anti-occidentaux des années 2003 et 2004, au plus fort d'une vague d'attaques revendiquées par la branche locale du réseau terroriste Al Qaïda.

Les quatre victimes faisaient partie d'un groupe de neuf Français, membres de trois familles résidant à Ryad, qui faisaient une excursion dans cette région désertique prisée des étrangers, notamment en raison de la présence de Madaen Saleh, un site archéologique situé à mi-chemin entre Médine et, plus au nord, la ville de Tabouk.

Les cinq autres membres du groupe, les épouses des trois premières victimes, ainsi que deux enfants, un garçon de 15 ans et sa soeur de 11 ans, sont indemnes.

Selon le récit de l'un des rescapés, rapporté à l'AFP par le Dr. Khaldoun Mounla, médecin de conseil du consulat de France à Djeddah, les assaillants étaient masqués. Ils sont descendus d'une Jeep et ont ouvert le feu sur le groupe qui venait de Madaen Saleh et s'était arrêté pour pique-niquer.

De source diplomatique française, on a confirmé que le vol n'était pas l'objet de l'attaque, puisque rien n'avait été dérobé.

Les attentats de 2003 et 2004 avaient suscité la peur au sein de la communauté étrangère dans le pays, dont l'apport à l'économie saoudienne est crucial.

Mais les autorités avaient ensuite déclenché une répression féroce contre les activistes islamistes, avec pour résultat une chute spectaculaire du nombre des attaques.

Les experts ont toutefois toujours été unanimes à souligner que la menace terroriste n'avait pas disparu dans le Royaume, premier producteur mondial de pétrole et l'un des principaux alliés des Etats-Unis dans la région.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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