UN NOUVEAU DANGER : LE "LOBBY" DE LA VITESSE

Publié le par Adriana EVANGELIZT

 LE LOBBY DE LA VITESSE... UNE NOUVEAUTE ?

Après les lobbies qui n'existent pas voici le LOBBY DE LA VITESSE, dixit Geneviève Jurgensen, porte-parole de la Ligue contre la violence routière. Ah les ligues, ce n'est pas ce qui manque en France et dans le monde... à quoi servent-elles on se le demande bien souvent si ce n'est à véhiculer de l'argent et des idées qui ne servent pas toujours les peuples. En tout cas, nous ignorions qu'il existait une Ligue contre la violence routière. Est-ce que cela va permettre de stopper les accidents ?

 Notre meilleure amie a perdu sa fille, Séverine,  il y a tout juste un an. Cette dernière rentrait à 5 h du matin et était conductrice. Son véhicule a mordu le bas-coté, fait des tonneaux avant de s'immobiliser au milieu de la route. Virginie a été éjectée.  Le passager a tout juste eu le temps de sortir indemne mais à ce moment là, une voiture est arrivée, a percuté la véhicule accidenté et traîné Séverine sur 30 mètres... imaginez... imaginez la douleur d'une mère de perdre sa fille de 27 ans fauchée dans la fleur de l'âge et laissant un bambin de 2 ans dont Danielle, mon Amie, a la garde maintenant car le père est comme inexistant... voilà une réalité douloureuse. Mais qu'aurait-il fallu faire pour que cette catastrophe n'arrive pas ? Où étaient les flics et les radars ? Et est-ce que Geneviève Jurgensen avec sa Ligue va remplacer l'irremplaçable ? NON. Elle se permet de dire en plus que la vitesse est un LOBBY EXTRÊMEMENT PUISSANT ! Que vu l'augmentation des tués sur la route, cela devrait "constituer un «signal d’alarme» pour le gouvernement." Que pourra faire le gouvernement contre les gens qui s'endorme au volant. Va-t-il falloir mettre des flics à tous les coins de rue. Vont-ils empêcher les gens de consommer de l'alcool en discothèque ?

Chez nous, justement, il y a quelques jours nous avons eu une altercation avec des policiers qui attendaient devant une boîte à 5 h du matin pour faire souffler les gens dans le ballon. Je suis allée leur demander : "Pourquoi ne rentrez vous pas directement dans la discothèque pour faire souffler dans le ballon ? Ca rime à quoi franchement ?" Devant la polémique, ils ont préféré laissé tomber d'autant que nous étions tous bien décidés à attendre qu'ils soient partis pour prendre les voitures. Et nous étions nombreux. Nous assistons là à une dérive sans précédent avec cette histoire de sécurité routière. Il y a des accidents de la route comme il y a des accidents du travail. Des millions sont jetés par les fenêtres pour installer radars et hommes à certains endroits mais pas à d'autre. Il y aurait "2.839 morts sur les sept premiers mois de 2005 contre 2 890 sur les sept premiers mois de 2004" mais parallèlement, le tabac, vendu en toute légalité avec des  lettres énormes FUMER TUE... fait 60 000 morts par an. Combien ponctionne l'Etat sur le tabac ? Et combien sur l'alcool ?  Et combien l'alcool fait-il aussi de victimes alors que l'on nous rabat les oreilles avec L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX !! 45 000 !

En récapitulant bien, l'alcool et le tabac, matières nocives vendues par nos gouvernements, font 105 000 morts par an. Que représente les victimes des accidents de la route à côté ? On est en train de nous endormir là avec un faux problème... la sécurité routière étant l'arbre qui cache la forêt ... ceci  n'est que le prélude à la savante toile d'araignée qui est en train de se tisser pour supprimer nos libertés... la criminalisation du citoyen ordinaire... car si un accident mortel est un drame, il faut bien avouer qu'il n'est pas intentionnel dans la plupart des cas. Ce n'est pas quelque chose de prémédité. Nous nous trouvons là dans une situation inacceptable de deux poids deux mesures... qui est le plus coupable, celui qui vend un produit nocif ou celui qui cause un accident ? Croyez-le, il est temps de se réveiller, on ne pourra bientôt plus faire un pas sans être soumis à des contrôles... nous sommes déjà, en grande partie, sous surveillance électronique... ceux qui nous gouverne utilisent des stratégies de manipulation pour mieux nous emprisonner dans leurs lois bidons. La biométrie est en train de se mettre en place avec toutes les conséquences qui alièneront fortement notre libre-arbitre... nous ne serons bientôt plus libres de rien du tout... si ce n'est de consommer comme de braves boeufs et de payer... toujours payer et sans récriminer, cela va de soi. Après la biométrie, sous prétexte d'encore plus de sécurité, on sera obligé de porter une puce électronique qui remplacera tous nos papiers, l'argent deviendra alors virtuel, il n'existera plus pour le Peuple... et ceux qui nous préparent l'avenir le savent très bien. Ceci dit, il ne sera pas virtuel pour une infime partie qui tire les ficelles de notre monde...

Il est donc grand temps de se poser des questions sur ce qui se trame sur notre territoire et par la même sur la planète entière. Ce n'est que la suite logique de ce qui nous vient des USA et nul doute qu'un second "11 septembre" mettra tout en place... seulement 98 pour cent de l'humanité n'en a pas conscience... c'est ça qui est grave. En attendant, on va mobiliser pour des routes plus sûres... ah la belle affaire !!!

Mobilisation pour des routes plus sûres

Après l’annonce d’une hausse de 7% du nombre de tués sur la route en juillet, le gouvernement a annoncé, le 9 août, un renforcement des contrôles pour le mois d’août

«La lutte contre l’insécurité routière ne peut subir aucune baisse de vigilance ni connaître la moindre faiblesse.» Le ministère des transports n’a pas tardé à réagir après l’annonce, lundi 8 août en fin de journée, des chiffres de la Sécurité routière pour le mois de juillet.

Des chiffres qui font l’effet d’une douche froide. En juillet, 566 personnes ont trouvé la mort sur la route, soit une augmentation de 7% par rapport à juillet 2004 où 529 décès avaient été enregistrés. C’est la deuxième fois depuis le début de l’année que le nombre de tués est en hausse. En mars dernier, il avait déjà augmenté de 5,2% par rapport au même mois de l’année précédente.

En dépit de ces mauvais résultats de mars et juillet, le nombre de personnes décédées sur la route reste globalement à la baisse (– 1,8%) depuis le début de l’année : 2.839 morts sur les sept premiers mois de 2005 contre 2 890 sur les sept premiers mois de 2004.

De manière un peu paradoxale, au cours de ce mois de juillet, le nombre d’accidents corporels (7.405) et de blessés (9.645) a enregistré une légère baisse, respectivement de 1,9% et 1,1%, par rapport à juillet 2004.

Le ministre pointe un "relâchement des comportements"

«Il est trop tôt pour fournir une explication sur cette augmentation du nombre de tués en juillet, car nous n’avons pas encore l’analyse détaillée de la cause des accidents», indique-t-on à la Sécurité routière. «Mais le fait que le nombre de tués augmente, alors que le nombre d’accidents et de blessés est en baisse, tendrait à prouver que c’est la gravité des accidents qui a été plus importante. Et dans ce cas, bien souvent, cela est lié à des problèmes de comportement des conducteurs et surtout de vitesse», ajoute-t-on.

Sur Europe 1, mardi 9 août au matin, Dominique Perben a, lui, pointé le «relâchement des comportements qui aboutit à des accidents très graves». Le ministre des transports a ajouté qu’il y avait «beaucoup» d’accidents mettant en cause des jeunes, notamment lors des «sorties du samedi soir». Pour le reste, il a décrété une «mobilisation générale» sur les routes, en annonçant qu’il avait adressé avec Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, des instructions aux préfets afin de renforcer et de durcir les contrôles routiers au mois d’août.

De son côté, Geneviève Jurgensen, porte-parole de la Ligue contre la violence routière, a dénoncé, mardi 9 août, le «lobby de la vitesse», tout en estimant que cette hausse du nombre de tués en juillet devait constituer un «signal d’alarme» pour le gouvernement.

"Le lobby de la vitesse est extrêmement puissant"

«Le lobby de la vitesse est extrêmement puissant, (avec) des relais très efficaces dans la presse, qui caresse dans le sens du poil tous les individus individualistes qui pensent qu’ils peuvent conduire au-dessus des autres», a-t-elle déclaré sur RTL. Selon elle, le gouvernement de Dominique de Villepin, «pour le moment, ne sait pas parler de ces questions». «Cela demande beaucoup de savoir-faire et une cohésion gouvernementale totale», a ajouté Geneviève Jurgensen.

De fait, la communication gouvernementale a connu quelques flottements au début de l’été à propos de l’installation de radars pour l’année 2006. Dans un premier temps, fin juin, Dominique Perben avait confirmé la mise en place de 1.000 radars d’ici à la fin de l’année, tout en annonçant qu’il n’y aurait «pas de nouvelle vague d’installation» en 2006.

Quelques jours plus tard, Nicolas Sarkozy avait pris le contre-pied de son collègue en se déclarant favorable à la poursuite de l’installation de radars en 2006. Finalement, le premier ministre, Dominique de Villepin, avait tranché en faveur du ministre de l’intérieur en annonçant que 500 radars supplémentaires, fixes ou mobiles, seraient installés l’année prochaine.

Derrière la froideur des statistiques, le drame

En attendant, derrière la froideur de ces statistiques sur le nombre de tués, il y a bien sûr le drame vécu par les familles touchées par ces accidents. Comme celles des cinq jeunes de 15 à 26 ans qui ont été tués vendredi 5 août au petit matin, après une nuit de fête, dans une collision à Champagne, en Charente-Maritime. «Ce drame terrible a provoqué, ici, une immense émotion dans toute la population. Les gens sont sidérés, un peu en état de choc. Moi-même, depuis que j’ai appris la nouvelle, j’y pense sans arrêt», explique Claude Meunier, maire de Pont-l’Abbé-d’Arnoult, une commune où habitaient trois des cinq victimes.

«Comme tout le monde ici, je connaissais bien ces jeunes qui avaient l’habitude de se retrouver sur la place centrale de la commune. L’un des garçons était le fils d’un maçon que je connais depuis plus de trente ans. C’est inacceptable de voir des vies être fauchées de cette manière, explique cet élu. Au-delà de l’émotion, j’ai aussi le sentiment que ce drame a provoqué une prise de conscience, en particulier chez les jeunes de la commune, sur les dangers de la voiture. Ils se disent que leurs copains avaient peut-être, cette nuit-là, une chance sur un million d’avoir un accident. Et puis, c’est arrivé.»

Et Claude Meunier d’ajouter : «Aujourd’hui, on se sent désemparé, impuissant face au chagrin des familles. Mais personnellement, j’ai quand même envie de demander aux pouvoirs publics de poursuivre cette politique de la fermeté sur les routes. Parfois, certaines mesures font râler les uns ou les autres. Mais au bout du compte, il n’y a quand même vraiment que la fermeté qui peut protéger la vie au volant.»



Pierre BIENVAULT

Sources :

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2239666&rubId=4076

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

Publié dans LA LIBERTE EN DANGER

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