Service minimum: le débat s'étend à l'Education

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Le problème de notre société actuelle, c'est que l'individu possède de moins en moins de liberté. S'il travaille dur, s'il se fait exploiter, s'il n'est pas content de ses conditions de travail, il ne lui reste qu'à la fermer. S'il la ramène, il sera automatiquement dans le collimateur et sur la liste des prochains éjectés. Le monde appartient aux riches. Les petits n'ont aucun droit au chapitre et pourtant ils sont les plus nombreux et ô combien ! C'est justement ce qui fait peur à ceux qui nous gouvernent. Il faut juguler la masse. Ils auront de plus en plus de mal à la juguler et la grande Révolution est pour bientôt... la Résistance continue !

Service minimum: le débat s'étend à l'Education

et exaspère les syndicats

Le débat sur le service minimum dans les transports, ouvert depuis mardi au Sénat, s'est brusquement élargi mercredi, une éventuelle extension à l'Education nationale évoquée la veille par François Fillon provoquant colère syndicale et volonté d'apaisement du gouvernement.

Gérard Aschiéri, leader du premier syndicat enseignant FSU, s'est dit "très en colère" contre un gouvernement accusé d'"accumuler les sujets de conflit", après la sortie du Premier ministre estimant mardi soir que le service minimum dans les transports pouvait servir de "modèle pour être étendu dans d'autres secteurs dont l'Education nationale".

Cinq fédérations de l'Education, voulant "une mobilisation de grande ampleur" à l'automne contre les suppressions de poste, ont réaffirmé "leur attachement au respect du droit de grève" et dénoncé "l’utilisation faite par le gouvernement de l’argument du service minimum".

Le gouvernement s'est montré mercredi prudent, son porte-parole assurant qu'il n'y avait "pas, à ce stade, de projet en préparation".

"Mais cela n'empêche pas de réfléchir à moyen terme à des dispositifs d'accueil, de continuité du service public dans l'Education nationale aussi", a précisé toutefois le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.

Fustigée comme une "provocation" par le Premier secrétaire du PS François Hollande, l'éventualité de cette mesure a animé la séance du Sénat consacrée au service minimum dans les transports, promesse de campagne de Nicolas Sarkozy.

Le radical François Fortassin (RDSE) s'est indigné d'apprendre "par les médias une modification sensible du texte", une critique jugée "déplacée" par Paul Blanc (UMP) pour qui le Premier ministre n'a fait que "lancer une idée".

Sur le texte lui-même, l'opposition relaye dans l'hémicycle les craintes des confédérations syndicales, qui dénoncent l'obligation pour un salarié de se déclarer gréviste 48 heures à l'avance et l'instauration d'un vote à bulletins secrets au-delà de huit jours de grève, y voyant d'intolérables "atteintes" au droit de grève.

Mais, au-delà de la rhétorique, les centrales syndicales ne semblent pas désireuses de passer à l'action, la CGT, rejointe mercredi par Solidaires et la CFDT Transports, appelant à de simples "rassemblements" le 31 juillet, et les autres organisations s'abstenant de tout appel.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LA LIBERTE EN DANGER

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