Chirac, le meilleur allié de Bush
Ca glose outre-atlantique et pas que là d'ailleurs. Car effectivement la politique étrangère de Chirac a viré d'une façon inattendue ce qui n'est pas fait pour nous rassurer, loin s'en faut, et nous pensons même qu'elle est fortement dangereuse. Les gens qui sont au gouvernement font, certes, ce qu'ils veulent mais en l'occurence, ils sont en train de déshonorer le Peuple de France par leurs prises de position que ce soit pour la Syrie, pour la Palestine et pour l'Iran. C'est inadmissible et intolérable et qu'il sache bien que ce sera compté pour 2007, tous partis confondus. Comment pourrions-nous franchement soutenir un gouvernement qui pactise avec les violeurs des droits de l'Homme et qui stigmatise les opprimés ? Jacques Chirac ne voit-il pas qu'en s'acharnant sur l'Iran comme il le fait, il va recommencer la tragédie de l'Irak ? Simplement l'Iran n'est pas l'Irak. Tout le Net parle de la prochaine attaque de ce pays par les USA. Tout est déjà préparé ët ce conflit va dégénérer en conflit mondial car Poutine n'est pas d'accord, qu'on se le dise. Et pas que lui, là non plus. Il est clair et net que le peuple ne prendra pas parti pour des dirigeants qui suivront les Etats-Unis ou d'autres états belliqueux. On connait l'idéologie d'extrême-droite des néo-conservateurs qui manipulent Bush. Serions-nous en train de revenir à l'époque de Vichy pour coopérer avec un pays qui méprise le genre humain ? Il se passe là quelque chose d'anachronique dans le pays des Droits de l'Homme, faut-il le rappeler ? Que doit-on penser d'un comportement aussi lâche ? A ce moment précis, nous avons honte d'être français. Et en notre âme et conscience, nous ne trahirons pas notre idéal de Justice, de Vérité et de Liberté. Qu'on se le dise.
"Le nouvel allié de Bush ? Chirac !"
Newsweek est-il subitement devenu francophile ou Jacques Chirac a-t-il infléchi sa politique ? En 2004, en pleine polémique sur la "Vieille Europe", l'hebdomadaire américain avait consacré un long article sur le chef de l'Etat, qualifié de "dinosaure".
L'été dernier, le journal expliquait encore, par la plume de Denis Macshane, ancien ministre des Affaires européennes britannique entre 2001 et 2005, que la France ne savait "que dire 'non'".
Syrie, Iran : même position
Virement de bord cette semaine. Dans sa chronique "World View", Denis Macshane souligne cette fois que George W. Bush vient de trouver en Jacques Chirac l'un de ses meilleurs alliés en matière de politique étrangère et de diplomatie.
Passant en revue les dernières décisions de l'Elysée dans ce domaine, il fait remarquer qu'elles pointent souvent dans le sens de la Maison Blanche : position intransigeante et commune vis-à-vis de la Syrie dans l'affaire Hariri, inflexibilité envers l'Iran sur le dossier du nucléaire, partenariat avec l'Inde sur l'énergie.
Frappes nucléaires
Newsweek souligne également que la nouvelle doctrine française en cas d'attentats -se réserver le droit de riposter de manière "non conventionnelle" aux "dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous"- se rapproche de la théorie des "frappes préventives" de George W. Bush.
Concernant l'Irak, l'hebdomadaire estime que Jacques Chirac s'est rendu compte que son opposition à la guerre n'a pas protégé la France des menaces islamistes. Et que lui aussi connaît son propre "Abou Ghraib", avec les révélations sur l'affaire Mahé en Côte d'Ivoire et sur les éventuelles tortures commises sur des suspects des attentats de 1995.
Conclusion : "En matière de politique étrangère, la France de 2006 n'a plus rien à voir avec celle qui voulait diriger l'Europe, voire une partie du monde, contre l'Amérique en 2003. Chirac s'est rendu compte que son anti-américanisme ne menait à rien".
Sources : TF1 LCI
Posté par Adriana Evangelizt