Pompiers contre policiers

Publié le par Adriana EVANGELIZT

La manifestation des pompiers professionnels à Paris émaillée de violents heurts avec la police

La manifestation des pompiers organisée mardi 21 novembre a tourné à l'affrontement. Quinze membres des forces de l'ordre – sept gendarmes mobiles et huit CRS – ont été blessés et un véhicule de gendarmerie a été incendié lors de heurts avec les manifestants. La préfecture de police a déclaré avoir arrêté trente-cinq personnes.


Quatre syndicats – SNSPP-CFTC, CGT, FO et la Fédération autonome – avaient appelé les trente-sept mille huit cents pompiers "pro" civils à manifester pour réclamer une prime et la garantie d'une retraite "décente" dès 55 ans.

Entre six mille pompiers, selon la police, et dix mille, selon les syndicats, ont défilé entre Denfert-Rochereau et la place de la Nation. Peu avant 17 heures, des heurts ont éclaté, à l'entrée du pont d'Austerlitz. Des dizaines de pompiers casqués ont lancé des fusées de détresse, barres de fer, matériaux de chantier et panneaux de signalisation sur les forces de l'ordre, qui répliquaient à coups de gaz lacrymogènes.

L'un des gendarmes a été grièvement atteint à la tête et un autre a eu la jambe fracturée à coups de massette, a indiqué la préfecture de police.

Les affrontements se sont intensifiés après 18 heures, non loin de la place de la Nation. Les forces de l'ordre avaient établi un barrage pour empêcher les pompiers d'envahir le boulevard périphérique comme après la manifestation du 25 septembre. Mais une trentaine d'entre eux ont réussi à envahir la chaussée, à la hauteur de la porte de Vincennes, bloquant complètement la circulation.

 

Sources Le Monde

Manifestation pompiers:

15 policiers blessés, 35 interpellations

(préfecture)

"Quinze membres des forces de l'ordre, 7 gendarmes mobiles et 8 CRS, ont été blessés" mardi, lors de heurts avec les pompiers lors de leur manifestation nationale à Paris, et 35 manifestants "ont été interpellés", a indiqué à l'AFP la préfecture de police.

Parmi les membres des forces de l'ordre blessés, "deux gendarmes mobiles ont été sérieusement atteints, l'un à la jambe, l'autre à la tête", au cours des heurts avec les pompiers, et un véhicule de gendarmerie a été incendié, a précisé la préfecture.


Une série d'incidents a émaillé la manifestation partie à 14H00 de la place Denfert Rochereau, les pompiers tentant à plusieurs reprises de forcer les barrages de police pour gagner le centre de Paris.

Vers 18H45, après la dispersion place de la Nation, une trentaine d'entre eux ont réussi à contourner le dispositif de police leur interdisant l'accès au boulevard périphérique et ont bloqué une demi-heure la circulation dans les deux sens en envahissant la chaussée à la hauteur de la porte de Vincennes.

Selon la préfecture de police, "la circulation restait difficile et dangereuse peu après 19H00" sur le boulevard périphérique dans ce secteur, les manifestants ayant disposé des plots de signalisation rectangulaires rouge et blancs sur les voies, ce qui présente un danger pour les automobilistes et, surtout, pour les motards.

 

Sources Le Monde

 

Une trentaine de pompiers ont bloqué

le boulevard périphérique une demi-heure


"Une trentaine de pompiers ont envahi mardi, au terme de la manifestation des pompiers, le boulevard périphérique de Paris à la hauteur de la porte de Vincennes, bloquant complètement la circulation près d'une demi-heure, selon la préfecture de police et un journaliste de l'AFP.

Ils ont réussi à déjouer les barrages de police leur interdisant l'accès au boulevard périphérique en passant par le métro et sont descendus sur la chaussée du boulevard, arrêtant les nombreux véhicules circulant vers 18H00 dans les deux sens.

Ils avaient déposé des panneaux publicitaires pris dans une station-service avant de lever leur barrage.

Au même moment, plusieurs milliers de pompiers étaient bloqués au barrage policier dressé sur le cours de Vincennes (XIIe), près de la place de la Nation, pour les empêcher d'accéder au périphérique.

Les affrontements se poursuivaient en fin d'après-midi près de ce barrage, où les policiers utilisaient canons à eau et gaz lacrymogènes pour repousser les pompiers, qui leur lançaient des fusées de détresse et du matériel de chantier.


Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ETAT D'URGENCE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
J'admire les pompiers sauf quand ils se comportent comme des casseurs de banlieues.
Répondre