Fillon affirme qu'il y a une offensive anti-Sarkozy
Il est évident qu'il y a quelque chose qui chagrine l'électorat... comme dit Mr Fillon. Toutes étiquettes confondues. Si l'on prend le Parti Socialiste, par exemple, il y avait plusieurs candidats en lice, à l'UMP, il n'y en a qu'un seul. L'UMP se résume à Sarkozy. Avec les idées qu'il véhicule de nombreuses personnes, y compris de l'UMP, mais surtout vraiment gaullistes se posent bon nombre de questions. N'est-ce pas logique ?
Fillon: "oui", il y a une offensive anti-Sarkozy
à l'intérieur de l'UMP
François Fillon, conseiller politique du président de l'UMP Nicolas Sarkozy, a affirmé qu'il y avait une offensive anti-Sarkozy au sein de l'UMP, mardi sur LCI.
A la question +Y- a-t-il une offensive anti-Sarkozy à l'intérieur de l'UMP?+, M. Fillon a répondu "oui".
"On ne peut pas nier qu'à l'intérieur de l'UMP, il y a un certain nombre de gens - et c'est leur droit - qui considèrent que Nicolas Sarkozy n'est pas le candidat qui porte leurs idées ou le meilleur candidat pour l'élection présidentielle", a affirmé l'ancien ministre.
Interrogé sur les récentes déclarations de Dominique de Villepin, Premier ministre, Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, ou François Goulard, ministre de l'Enseignement supérieur, M. Fillon a observé que "c'est la même équipe".
"Ils ont bien entendu tout à fait le droit de penser que Nicolas Sarkozy n'est pas le meilleur candidat pour gagner les élections présidentielles, simplement, il faut qu'ils acceptent de confronter leurs idées aux siennes dans le cadre d'un débat interne au mouvement. Pour le moment, on n'a pas l'impression que c'est le chemin qu'ils ont choisi", a-t-il affirmé.
"On est prêts à organiser un vote démocratique, avec des vrais débats retransmis par des chaînes de télévision, mais encore faut-il qu'il y ait des candidats qui acceptent d'être confrontés à Nicolas Sarkozy à l'intérieur de l'UMP", a-t-il également déclaré.
Pour lui, "il est incontestable que Nicolas Sarkozy est le seul, à droite, qui soit en mesure de gagner l'élection présidentielle. C'est pour ça que toutes ces opérations de déstabilisation sont très mal comprises par l'électorat, encore plus mal par les militants. Dans le groupe parlementaire, une sorte de révolte commence à gronder", a-t-il dit.
"On a un bureau politique (mercredi) où on va montrer que le débat est complètement ouvert jusqu'au 14 janvier, date de désignation du candidat. On va donner toutes les garanties à tous ceux qui voudraient rentrer dans cette compétition, que ce sera une compétition à la loyale", a-t-il assuré.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt