Américains et Européens s'opposent sur l'Iran

Publié le par Adriana EVANGELIZT

De toute façon, cela va faire pour l'Iran comme pour l'Irak. L'équipe de Bush est une équipe de criminels. Il n'y a pas d'autres mots. Cheney n'en finit pas de démoniser l'Iran, il travaille pour Israël et le reste du monde ne compte pas. Les porte-avions sont déjà en place et l'envoie des 20 000 hommes n'est certainement pas pour l'Irak mais pour l'Iran. Après avoir détruit l'Irak pour y apporter la pseudo-démocratie de Bush mais plus sûrement pour lui piller son pétrole, cela va être au tour de l'Iran. Et sûrement aussi de la Syrie. Ces individus nous amènent vers la troisième guerre mondiale mais personne ne s'affole. C'est quand même dramatique d'être obligé de subir sans pouvoir broncher. On en est arrivé au même point que lorsque Hitler a accédé au pouvoir. C'est exactement la même histoire. Et après on nous rabat les oreilles avec le "Plus jamais ça !"

Nucléaire : Américains et Européens s'opposent

sur la mise en oeuvre des sanctions contre Téhéran

par Natalie Nougayrède

De fortes tensions opposent les Etats-Unis aux Européens, notamment la France, sur la question de la mise en oeuvre de la résolution 1737 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a été votée le 23 décembre 2006 et impose, pour la première fois, des sanctions contre l'Iran en raison de la poursuite de ses activités nucléaires.


L'administration américaine entend donner l'interprétation la plus large possible à ce texte, dans le but d'accroître la pression sur le régime iranien, notamment concernant les transactions financières avec l'Iran, tandis que les Européens favorisent une approche plus restrictive dans le but de préserver des chances de règlement diplomatique de la crise avec Téhéran.

Ces désaccords sur la mise en oeuvre d'un texte de l'ONU s'ajoutent à un profond mécontentement américain concernant la façon même dont la résolution 1737 a été négociée en décembre. Washington considère que les Européens sont allés trop loin dans leur souci de s'assurer du soutien de la Russie et de la Chine, qui s'opposaient à des mesures sévères contre l'Iran et voulaient préserver leurs intérêts économiques dans ce pays.


"COALITION DES VOLONTAIRES"


La résolution 1737 a été votée à l'unanimité du Conseil de sécurité, c'est-à-dire avec l'appui des Russes et des Chinois, ce qui est décrit, dans l'entourage du président français, comme une "prouesse diplomatique" ; tandis que, pour Washington, le prix à payer a été trop élevé : une dilution des sanctions.

Les Etats-Unis ont fait passer le message aux diplomates européens que cet état de fait pouvait menacer l'ensemble du processus engagé depuis février 2006 au Conseil de sécurité sur le dossier iranien.

Washington a fait savoir que, pour la suite des événements, la diplomatie américaine envisageait de ne négocier qu'au sein du groupe "P3", c'est-à-dire les trois membres permanents occidentaux du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Royaume-Uni et France), en se passant donc du consentement russe. La question est de savoir si, dans ces conditions, une deuxième résolution pourra être votée en cas de poursuite des activités nucléaires iraniennes. Les diplomates entretiennent de forts doutes à ce sujet.

Les Etats-Unis ont parallèlement accru leur pression pour que les Européens acceptent d'entrer dans une logique de "coalition des volontaires" décidant de sanctions contre l'Iran hors du cadre de l'ONU. C'est là un processus dans lequel Jacques Chirac et son entourage refusent de s'engager. De même, la présidence française s'oppose-t-elle à l'interprétation que les Etats-Unis font de la résolution 1737.

On estime, dans l'entourage du président de la République, que les "Etats-Unis veulent faire prendre des dispositions qui ne figurent pas dans la résolution", notamment sur la question des transactions financières. La 1737 prévoit une interdiction de transactions financières vers une série d'entités iraniennes liées au nucléaire et à la balistique, ainsi que des gels d'avoirs bancaires, et elle autorise des mesures d'interdictions de visas.

Les Etats-Unis ont récemment frappé de sanctions l'une des principales institutions financières iraniennes, la banque Sepah, et ils tentent activement de convaincre les gouvernements européens d'exercer des pressions sur les banques traitant avec l'Iran. Les diplomates français ont fait valoir auprès des Américains que toute notion de "coalition des volontaires" mettrait encore plus en péril le vote d'une deuxième résolution à l'ONU sur l'Iran.

Un délai de soixante jours, c'est-à-dire jusqu'à fin février, a été accordé par l'ONU à l'Iran pour qu'il suspende ses activités d'enrichissement d'uranium, faute de quoi le Conseil de sécurité adoptera "tout autre mesure" basée sur l'article 41 du chapitre VII de la Charte de l'ONU, qui autorise des sanctions mais pas d'action militaire.

"Les Américains sont furieux. Ils reprochent aux Européens d'avoir trop joué les intermédiaires auprès des Russes" lors de la négociation de la 1737, constate-t-on à Paris. Des échanges téléphoniques tendus ont eu lieu en décembre, entre, d'un côté, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le sous-secrétaire d'Etat américain pour les affaires politiques, Nicholas Burns, de l'autre, les interlocuteurs européens.

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

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L
Tout comme les citoyens américains viennent e le faire lors des dernières élections en s'opposant aux guerres du néoconservateur Bush et de ses copains sionistes, il convient que nous nous opposions avec énergie aux prétentions de cette administrations Us totalement désavouée par sa population et la meilleure façon de le faire est de nous opposer à l'élection de Nicolas sarkozy, dès le premier tour.<br /> C'est la façon la plus efficace de garantir la liberté et l'indépendance de la france face aux intentions guerrières à peine inavouées des tenants du lobby sionistes et des atlantistes de tout bords dont sarkozy est le chef de fil en france !
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A
Presque 70 ans après, notre pauvre monde se retrouve dans le même schéma que celui de Munich en 1938. On a l\\\'impression que le trio non anglo-saxon des membres permanents du Conseil de Sécurité  est frappé de cécité, voire de de mystérieuse hypnose,  devant la montée de l\\\'impérialisme judéo-protestant qui entend - comme Hitler - classifier les hommes en raison de prétendus critères de supériorité ethnico-culturelle et religieuse. La France, que l\\\'Histoire et la Géographie placent dans une position-clé, entre l\\\'Occident Chrétien  - Europe et Amérique - et le Moyen Orient Musulman (en plus de l\\\'Afrique du Nord), cette France-là, au lieu de faire du "yoyo diplomatique perdant à tous les coups" pourrait si elle le voulait, - même contre les dirigeants politiques Arabes, moralement corrompus - jouer la carte de la défense des intérêts des Peuples Arabo-Musulmans. Ces Peuples sauraient s\\\'en soiuvenir. Et les Peuples, - ainsi que nous l\\\'enseigne l\\\'Histoire - c\\\'est ce qui reste quand tout est parti....(Abdelkader Dehbi)
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