Elargissement de l'UE : Nicolas Sarkozy reste prudent sur le référendum
Voilà les bons conseilleurs de Nicolas Sarkozy. Le sieur Jouyet a suggéré à titre personnel, la suppression de l'article 88-5 de la Constitution qui oblige le président de la République à soumettre tout futur élargissement de l'Union Européenne. On voit là la haute estime que le sieur Jouyet a pour le Peuple. Le sieur décide à notre place. Il sait ce qui est bien pour les Français. Il croit que ce qu'il pense a valeur de verdict universel. Et que de gré ou de force, tout le monde doit penser comme lui. Nous appellons ça de la dictature sieur Jouyet ! En 1789, vous auriez été jugé par le Tribunal du Peuple ! C'est tout de même grave ce qui est en train de s'installer sur notre planète. Une dictature planétaire. Le Sieur Sarkozy faisant, lui, fi du NON des Français pour faire passer une Constitution qui nous inféode totalement aux Etats-Unis avec un flicage maximum pour les populations. Nous posons juste après un article qui va vous éclairer sur ce qui nous attend... le pire étant que le trois-quart des moutons continuent de brouter sans rien voir. Accablant.
Elargissement de l'UE :
Nicolas Sarkozy reste prudent sur le référendum
Le chef de l'Etat était interrogé sur les déclarations de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat aux affaires européennes, qui a suggéré mardi, à titre personnel, la suppression de l'article 88-5 de la Constitution obligeant le président de la République à soumettre à référendum tout futur élargissement de l'Union européenne.
"Il a exprimé une idée, d'autres exprimeront d'autres idées", a répondu M. Sarkozy lors de sa conférence de presse avec le premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany.
"Quand Edouard Balladur aura rendu son rapport, j'aurai l'occasion de prendre position moi-même", a-t-il ajouté. La remise du rapport est prévu avant le 1er novembre.
L'article en question stipule que "tout projet de loi autorisant la ratification d'un traité relatif à l'adhésion d'un Etat à l'Union européenne et aux Communautés européennes est soumis au référendum". Une obligation introduite dans la Constitution en mars 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, doit s'appliquer à toutes les adhésions après celle de la Croatie, prévue vers 2010, et donc tout particulièrement à celle de la Turquie.
Le Mouvement pour la France, opposé à l'adhésion de la Turquie dans l'UE, a demandé à Nicolas Sarkozy de "désavouer clairement" Jean-Pierre Jouyet. "Ce nouveau bricolage constitutionnel n'a qu'un seul but : confisquer tout débat et priver les Français de se prononcer sur l'entrée de la Turquie dans l'Europe, alors même qu'ils y sont majoritairement opposés", a affirmé, dans un communiqué, le parti de Philippe de Villiers.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt