SARKOZY EST-IL UN CYBERDELINQUANT ?
Non ! Sarkozy ne passera pas par nous ! Ses atteintes à la démocratie sont intolérables et ses atteintes aux individus en position de fragilité aussi... son dépoussiérage de la loi 1905 ne nous convient pas tout comme son financement des cultes... la France n'est inféodée à aucune religion mais il est fort à craindre qu'avec Sarkosy au pouvoir, il en serait autrement et pour cause...
NE VOUS LAISSEZ PLUS SPASMER PAR SARKOZY...
ADHEREZ...
PREMIER BILLET SUR LE SUJET
Nicolas Sarkozy se lance dans le grand show à l'américaine sur Internet. L'article de Libération décrit précisemment l'opération de mailing massif du président de l'UMP.
Officiellement, donc, le courriel envoyé l'a été à une série de bases opt-in. Donc, opération légale.
Or, assez curieusement, le délégué général de l'APRIL (qui n'est guère un adepte du cyber-commerce...) s'est retrouvé destinataire du mail en question et s'en est ému sur son blog.
J'ai donc cherché qui avait utilisé quel fichier. Il est en effet cocasse de pouvoir soupçonner le premier flic de France d'être un spammeur, autrement dit un cyberdélinquant du plus bas étage. Eh bien, obtenir l'information n'est pas simple ! Malgré la loi Informatique et Libertés...
La société E Mail Vision, qui a réalisé le routage, plaide l'innocence : simple prestataire technique, elle s'est contentée d'expédier ce mail comme des millions d'autres.
Passons à Impact.Net, qui aurait fourni le fichier. Là, l'attachée de presse est embêtée par mes questions et me passe un homme (qui ne se présente pas) . Le fichier fourni, dont Impact.Net est propriétaire (l'exploiter est son métier), serait propre : uniquement des adresses e-mails issues d'une part de sites de vente en ligne (comme ceux affiliés à Maximiles) et de newsletters dont Impact.Net est éditeur. Si le délégué général de l'April a effectivement envoyé un courriel à Impact.Net pour s'informer de l'origine de son inclusion dans le fichier (comme indiqué sur son blog), mon interlocuteur a promis-juré qu'il recevrait la réponse rapidement. J'espère que l'information sera relayée...
Mon interlocuteur me fait remarquer que recevoir de la publicité fait partie du jeu lorsque l'on s'abonne à des newsletters. En effet, ce n'est pas à moi, journaliste, qu'il va apprendre que l'information a un coût. Donc, quand on obtient gratuitement quelque chose qui a un coût... Il m'est suggéré de me rapprocher de l'UMP pour savoir si, des fois, d'autres fichiers n'auraient pas été utilisés.
Le service de relations presse de l'UMP me renvoie sur le téléphone portable de Franck Louvrier, directeur de communication. Celui-ci aussi est innocent : promis, juré. Il me renvoie alors vers L'enchanteur des nouveaux médias (quel joli nom !) qui a été l'agence de communication en charge de la campagne d'e-mailing. Là, malheureusement, personne ne peut me renseigner (il est vrai qu'il est tard) et on me propose de me rappeler.
Suite au prochain numéro... LA SUITE EST ICI
Mais remarquons déjà que l'e-mail envoyé par Nicolas Sarkozy, contrairement à l'exigence légale, ne permet pas de se désinscrire de la base d'envoi ni de savoir facilement auprès de qui exercer son droit d'accès et de rectification en vertu de la loi Informatique et Libertés (le petit parcours du combattant ci-dessus, avec renvois de patates chaudes, est là pour le prouver). A l'heure où le cyberflicage est à la mode, une telle négligence de la part du Ministre de l'Intérieur, promoteur des mesures sécuritaires, est pour le moins gênante.
Sources : LE MONDE INFORMATIQUE
Posté par Adriana Evangelizt