Les chiraquiens riposent à Sarkozy

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Les "voeux" de Sarkozy continuent donc d'alimenter le débat. Il réclame les pleins pouvoirs pour le futur président, s'imaginant tenir la France dans une poigne de fer et les français aussi. Le remplaçant de Dominique de Villepin, quant à lui, se contenterait de faire ce qu'on lui dit de faire, de dire ce qu'on lui dit de dire, bref d'accourir comme un bon toutou lorsqu'on le sifflerait. On lit sur l'article ci-dessous que "les propos de Sarkozy n'engagent en aucun cas l'UMP"... ah bon ? N'est ce pas pourtant le Président de la dite UMP qui les a prononcés ? Croyez-vous franchement que les français vont faire la différence entre ce que dit Sarkozy et ce que souhaite l'UMP -dont fait partie Dominique de Villepin ne l'oublions pas ? Il nous semble justement que c'est un tout. Nous noterons aussi que certains socialistes jospiniens ont donné raison à Sarkozy... cela prouve là aussi combien le parti Socialiste a bien évolué. Il y a quand même Fabius qui a accusé Sarkozy de vouloir «confisquer le pouvoir avec un système à l'américaine». Au moins, il y voit clair et nous ne sommes pas les seuls à penser que Sarkozy veut transporter la politique du pays de la bannière étoilée sur notre territoire.

Institutions : les chiraquiens ripostent à Sarkozy

 

par Philippe Goulliaud

Les proches du chef de l'Etat et du premier ministre critiquent la vision du président de l'UMP.

«CE NE SONT que des moulinets.» Dans l'entourage de Jacques Chirac, on se refuse à prendre trop au sérieux les propositions institutionnelles de Nicolas Sarkozy. «On ferait bien de ne pas toucher aux institutions de la Ve République, qui ont fait leur preuve» dans les configurations politiques les plus diverses, affirme un conseiller du chef de l'Etat. «Je ne vois pas ce qu'il y a à changer. Et d'ailleurs, rien ne changera. Personne n'aura la majorité des trois cinquièmes requise pour une révision constitutionnelle par le Parlement», pronostique ce proche.

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Jeudi, dans ses voeux à la presse, le président de l'UMP, plus que jamais candidat à l'Elysée, a ouvert un vaste chantier institutionnel pour tirer toutes les conséquences de l'adoption du quinquennat. Objectif, faire du président de la République «un président leader, qui s'engage et qui est responsable». Certes, dans son discours, le ministre de l'Intérieur s'est gardé de toute attaque ad hominem contre Jacques Chirac – «on a connu des tons plus agressifs», reconnaît-on à l'Elysée. Mais le portrait qu'il a brossé du prochain président sonnait comme une charge implacable contre l'actuel hôte de l'Elysée et contre sa pratique au sommet de l'Etat.


A l'Elysée, on minimise : «Rien de nouveau sous le soleil. Le débat institutionnel est vieux comme la Ve République. Ce sont des idées qui sont dans l'air. Chacun est libre d'apporter sa contribution.» Un proche de Jacques Chirac ironise : «Présider autrement ? Ça me rappelle Lionel Jospin.»

«Quid de la cohabitation ?»


Le président de l'UMP peut en tout cas se flatter d'avoir, une fois de plus, lancé le débat dans la perspective de 2007. Les partisans de Dominique de Villepin sont montés au créneau pour contrer ses propositions. «Ce n'est pas la bonne direction», a ainsi affirmé le ministre de la Recherche François Goulard. «Je ne crois pas qu'il faille aujourd'hui nous diriger vers un régime présidentiel. Le régime présidentiel, c'est l'apanage du continent américain», a lancé ce proche du premier ministre.


Le villepiniste Jean-Pierre Grand est encore plus tranchant. «Ces propositions sont totalement indigestes pour le gaulliste que je suis», s'exclame le député de l'Hérault, «vent debout» contre «l'improvisation, la légèreté voire l'irresponsabilité» de ces annonces. Jean-Pierre Grand pointe plusieurs «gros problèmes» : «Que fait-on en cas de cohabitation ? Que fait-on de la censure ? Elle concerne le premier ministre coordonnateur ou directement le président ? Qui prononce le discours de politique générale ?».


Georges Tron, député de l'Essonne proche du premier ministre, est formel : les propositions de Nicolas Sarkozy «n'engagent en aucun cas l'UMP». «On peut être pour ou contre un tel bouleversement institutionnel. Mais ça ne peut être que l'aboutissement d'une réflexion. Ça mérite autre chose qu'une déclaration lors des voeux à la presse».


Michèle Alliot-Marie, elle aussi, a apporté la contradiction à Nicolas Sarkozy. «Rien ne se résout par un texte, si fondamental soit-il». «C'est notre rapport aux citoyens qu'il faut changer, c'est notre manière de faire de la politique. C'est une certaine façon de faire de la politique qui ne plaît plus», a dit le ministre de la Défense dans ses voeux à la presse.


A gauche, si le jospinien André Vallini a donné «raison» à Nicolas Sarkozy, en notant que «beaucoup de socialistes pensent la même chose», Laurent Fabius l'a accusé de vouloir «confisquer le pouvoir avec un système à l'américaine». Alimentant ainsi les accusations d'atlantisme régulièrement portées par les chiraquiens contre le président de l'UMP.

Sources : LE FIGARO

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LA LIBERTE EN DANGER

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V
ce qui est bizarre avec devillepin c'est que par ils est plus a gauche que la gauche francaise c'est sur que si il y avait le choix final entre sarko et devillepin ce serait le second sans hesiter De plus qu'il represente et donne une fierté a la france otrement mon coeur est plutot a gauche et meme je suis plutot pour une personne comme arnaud de montebourg
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