La loi foutraque des écarts de salaires

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Franchement quand on voit comment se passent les choses à l'Assemblée, on a vraiment envie de tous les virer et de prendre leur place tellement ils sont d'une nullité absolue. On en a l'exemple type avec la loi "visant à réduire les écarts de salaires entre hommes et femmes"... déjà l'expression ne nous plait pas. Visant à réduire les écarts, ça signifie quoi ? Qu'il y aura toujours des écarts donc des différences. Nous aurions droit au chapitre et nous serions Dieu, nous dirions, "désormais les femmes auront un salaire égal à celui des hommes. Point. Il n'y a pas à discuter puisque l'on veut un monde plus juste." Secundo la loi est applicable de suite, illico presto, on n'attend pas pour le bonheur des Peuples et pour la Justice... or là, que voyons-nous, la fameuse Catherine Vautrin a fait voter un amendement où il faut attendre cinq ans avant que quoi que ce soit advienne, le pire étant que la loi est sans contrainte donc que l'on n'est pas obligé de l'appliquer. Et comme de bien entendu tous les représentants UDF et UMP ont voté pour. Une loi qui n'est pas applicable, où est son intérêt ? Ils sont payés combien pour brasser du vent ? Quand Sarkozy fait reconduire des gens à la frontière en moins de 48 h, là ça ne chôme pas ! On n'attend pas cinq ans pour joindre le geste à la parole. Ce deux poids deux mesures est inqualifiable. Nous sommes gouvernés par des individus qui finalement ne servent à rien d'autre qu'à nuire. Ils prennent bien leurs aises, certains s'endorment même pendant les séances et l'argent tombe quand même à la fin du mois, copieusement même. Pour nous ces gens-là sont payés à rien foutre. Et si nous étions Dieu, ils retourneraient chez eux et nous nous entourerions de personnes compétentes et justes. Pas de tristes sires qui n'ont rien à cirer du Peuple ! Tous des foutraques !

Parité salariale : loi sans contrainte


Le texte visant à réduire les écarts de salaires entre hommes et femmes a été adopté par le Sénat, sans qu'aucune mesure coercitive ne soit prévue.

Le Sénat a définitivement adopté jeudi 9 février le projet de loi sur l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, dans sa version élaborée par les 14 députés et sénateurs de la commission mixte paritaire (CMP).
Ce texte, que défendait la ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin, vise à "supprimer", d'ici à cinq ans, les écarts de rémunération entre hommes et femmes mais s'en remet à la négociation pour y parvenir sans prévoir aucune mesure coercitive.
Toute décision quant à l'opportunité d'instaurer des pénalités à l'encontre des entreprises récalcitrantes, sous la forme d'une taxe assise sur la masse salariale, est renvoyée à une conférence nationale sur les salaires, organisée dans trois ans.

Recours déposé par le PS

Le texte, qui n'a pas encore été inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, a fait le plein des voix UMP et UDF. Les groupes socialiste et communiste ont voté contre.
"Le sort des femmes ne sera pas amélioré par ce projet de loi", a fait valoir pour le PS Patricia Schillinger (Haut-Rhin). Roland Muzeau (PCF, Haut-de-Seine) a fustigé "un texte de régression".

Catherine Vautrin a fait voter un ultime amendement instaurant une période transitoire de cinq ans pour permettre aux conseils d'administration et aux conseils de surveillance de s'adapter à une disposition leur imposant de rechercher "une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes".
Dans sa version définitive, le projet de loi comporte un article controversé autorisant le cumul d'un contrat de travail à temps partiel avec un contrat d'intérim, lorsqu'il s'agit d'assurer au titulaire "un complément d'activité".
Le PS a d'ores et déjà annoncé à l'Assemblée qu'il avait déposé un recours devant le conseil constitutionnel contre cet article introduit par le gouvernement en deuxième lecture au Sénat et dont les députés n'ont pas eu l'occasion de délibérer en séance publique.

Sources : LE NOUVEL OBSERVATEUR

Posté par Adriana Evangelizt

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article