Une France à minima et dans l'embarras

Publié le par Adriana EVANGELIZT

On ne sait que trop bien pourquoi Jacques Chirac a fait marche arrière... tout le monde peut parler du Hezbollanh, on sait très bien que ce n'est pas du Hezbollah que tout le monde a peur. Que l'on arrête un peu de nous prendre pour des imbéciles.

Le revirement de Paris à propos de son engagement au Liban suscite l'incompréhension de la communauté internationale.

Une France à minima et dans l'embarras

Par José GARÇON, Jean-Dominique MERCHET
Les justifications officielles n'y changent rien : l'embarras de l'Elysée et du Quai d'Orsay est palpable concernant la crise libanaise. Après avoir été en pointe pour obtenir un arrêt des combats et fait miroiter l'envoi d'un important contingent pour renforcer la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), la France est accusée de reculer et de s'engager a minima.  Cette attitude suscite d'autant plus d'incompréhension que tout au long des négociations sur la résolution 1701, Paris avait mis en avant un engagement futur et significatif pour mieux faire passer ses points de vue.
Dix jours après, force est de constater qu'on en est loin. George Bush lui-même est monté au créneau hier, insistant sur «l'urgence» d'un déploiement et «espérant» que la France, dont les «Etats-Unis et l'ONU attendaient bien plus» , s'engagerait davantage. L'absence de toute précision du président américain quant aux règles d'engagement de la force n'est toutefois pas faite pour convaincre Paris, puisque c'est précisément là que le bât blesse. «Pas question de mettre la charrue avant les boeufs en déployant une force au Sud-Liban sans savoir ce qu'elle doit y faire», fait valoir l'Elysée. Paris justifie son attentisme par l'absence de garanties sur «la mission de cette force, ses règles d'engagement et ses moyens» , ainsi que sur sa composition, seul un équilibre entre Occidentaux et musulmans permettra d'éviter de donner l'image d'une force «occidentale».
Intransigeance. En réalité, tout se passe comme si la diplomatie française avait été piégée par la volonté de Jacques Chirac d'obtenir au plus vite un arrêt des combats. Autant que l'intransigeance américano-israélienne, cette volonté aura conduit à l'adoption d'une résolution floue sur les problèmes les plus sensibles, particulièrement le désarmement du Hezbollah. Depuis, Paris peine à résoudre une quadrature du cercle : obtenir des garanties du gouvernement libanais, son seul interlocuteur officiel, alors que celui-ci n'a pas les moyens de les arracher au parti chiite. Dans cette situation, l'armée française freine des quatre fers pour dépêcher un contingent important. «Si on y va comme ça, on va se faire bouffer», résume un officier. «La résolution 1701 ne répond pas à nos exigences initiales, même si des portes restent ouvertes» , note-t-on à l'état-major. Le 27 juillet, dans le Monde , Jacques Chirac avait été clair : parmi les «conditions impératives» qu'il fixait, il demandait que cette force «soit sous chapitre VII de l'ONU» qui permet l'emploi de la force «en cas de menace contre la paix» ou «d'acte d'agression» . Or, la 1701 ne prévoit pas explicitement cette possibilité et maintient pour l'essentiel la Finul dans l'impuissance qui est la sienne depuis 1978.
Du coup, deux spectres hantent les militaires français : le Drakkar et la Bosnie. Le 23 octobre 1983, à Beyrouth, des terroristes chiites faisaient exploser l'immeuble Drakkar, tuant 58 parachutistes français. «On a payé cher pour apprendre que ces gens ne rigolaient pas», raconte un officier. Autre crainte : une répétition de l'échec des Casques bleus en Bosnie. Agissant sous un mandat qui excluait l'usage de la force, l'armée a perdu 80 hommes, avant que l'Otan vienne imposer la paix en 1995. L'armée française y a aussi perdu une partie de son honneur, avec ses soldats pris en otage par les Serbes et brandissant le drapeau blanc. Une scène qui a traumatisé une génération d'officiers... et qui avait fait sortir Jacques Chirac de ses gonds. A l'automne 2003, des règles d'engagements peu claires ont encore piégé les militaires français en Côte-d'Ivoire : alors que le camp français de Bouaké venait d'être bombardé (9 morts), la ministre de la Défense «MAM» avait réveillé en pleine nuit Jean-Marie Guéhenno, responsable des opérations de maintien de la paix à l'ONU, pour lui dire tout le bien qu'elle pensait des règles onusiennes. Et exiger l'application du chapitre VII.
Simple coopération. A la place des «2 000 à 5 000 hommes» promis, la France n'en a pour l'instant dépêché que 200 pour renforcer la Finul. 150 soldats supplémentaires devraient rejoindre le Liban dans les prochains jours pour y installer des ponts. Mais il s'agit là d'une simple coopération bilatérale humanitaire entre Paris et Beyrouth. Sans l'ONU.
Sources : Libération

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LIBAN

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I
je vais tous le mois de juillet je suis née en ISRAEL <br /> VOUS AVEZ REGARDEZ MON BLOG?
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D
Il est bien clair que ce blog ce n'est pas Villepin qui le tient, ni qui fait les commentaires sur certains articles. Si tu aimes Israël, vas y vivre.
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I
aujourd'hui vous resevez Tzipi LIVNI Villepin ne connais pas la politique d'ISRAEL je ne voterais pas UMP NI GAUCHE JE VOTEREZ PAS EN 2007 VOUS M4AVEZ DEGOUTEZ DE LA POLITIQUE DE LA FRANCE ENTRE ISRAEL ET LA FRANCE<br /> VIVE ISRAEL .
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