Bouton aurait dû démissionner, selon Sarkozy

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Là encore, de quoi se mêle Sarkozy ? Il ose, de surcroît, reprocher à Daniel Bouton d'être payé "7 millions par an" et de ne "pas faire face à ses responsabilités". Il vaut mieux lire ça que d'être aveugle. Il ramène tout au pognon. Certainement par envie et jalousie d'ailleurs. Parlons en des responsabilités ? Combien il coûte au contribuable Sarkozy ? Et pour faire quoi ? Qu'a-t-il apporté aux Français depuis qu'il est au pouvoir ? A part s'asseoir sur le vote des électeurs pour l'Union Européenne,  nous imposer Israel au salon du livre, ses réflexions au Crif et ses lois mémorielles sionistes ? Est-ce ça qui nous fait bouffer ? Non seulement, il nous fait crever de faim mais en plus il nous contrarie. Et ça nous met de mauvaise humeur. Que ce soit matériellement ou psychologiquement, Sarkozy nous nuit. Alors avant de parler des responsabilités des autres, qu'il regarde donc les siennes qu'il n'assume pas. Sans compter qu'il criminalise Bouton alors que le scandale de la Société Générale est dû à un employé malhonnête ! Pourquoi il le protège ? Non, décidément nous n'avons pas la même vision que cet homme imbu de sa personne. Voir le premier défaut de Sarkozy l'Orgueil. Avant de regarder la paille dans l'oeil du voisin, qu'il admire donc sa poutre.

 

Bouton aurait dû démissionner, selon Sarkozy

 

 

C'est ce qu'estime Nicolas Sarkozy. "Quand le président d'une entreprise connaît un sinistre de cette ampleur et qu'il n'en tire pas les conclusions, ce n'est pas normal".

Nicolas Sarkozy affirme dans Le Parisien, daté de mardi 26 février, qu'il "ne comprend pas l'affaire de la Société Générale : quand le président d'une entreprise connaît un sinistre de cette ampleur et qu'il n'en tire pas les conclusions, ce n'est pas normal. (…) C'est tout le problème de Daniel Bouton." Le chef de l'Etat reproche à Daniel Bouton d'être payé "7 millions par an" et de ne "pas faire face à ses responsabilités" en cas d'échec.

Parisot pas d'accord

Après avoir pris connaissance des déclarations de Nicolas Sarkozy, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a affirmé mardi que ce n'était "certainement pas au politique de dire" qui doit diriger telle ou telle entreprise.
Interrogée sur Europe 1 sur le dossier de la Société Générale, Laurence Parisot a déclaré que "seuls les membres du conseil d'administration disposent de tous les paramètres pour évaluer la situation et de la compétence pour prendre la bonne décision".
Daniel Bouton, a assuré lundi au journal Les Echos que sa démission "n'est plus sur la table".

Aucun projet avec la Banque Postale


Par ailleurs, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, affirme, dans un entretien dans ce même quotidien économique, qu'aucun projet de rapprochement entre la Société générale et la Banque Postale n'est à l'étude et qualifie cette idée de "fantaisie pure".
"C'est de la fantaisie pure. Je n'ai missionné personne à Bercy sur un tel projet", déclare Christine Lagarde au journal avant de préciser qu'"une augmentation de capital est en cours au sein de la banque privée pour éviter un adossement contraint."
Concernant la volonté de Daniel Bouton de demeurer à la tête de la banque, Christine Lagarde a indiqué que "c'est au Conseil d'administration qu'il appartient de prendre des décisions en termes de management".

Les premiers jalons


La Société Générale a lancé le processus de cette augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros, destinée à renflouer ses fonds propres après la perte de 4,9 milliards liée à l'affaire du trader Jérôme Kerviel et les dépréciations d'actifs de 2,6 milliards d'euros dues aux "subprimes".
Lundi, le quotidien économique a affirmé sans citer de sources que l'idée d'un mariage entre Société Générale et Banque Postale "fait son chemin", tout en estimant que ce projet paraissait "très complexe à mettre en oeuvre".
 
Selon Les Echos, l'idée "est antérieure" à l'annonce de pertes colossales de la Société Générale fin janvier, et le dossier "n'en est qu'au stade des réflexions". "Les deux présidents, Daniel Bouton à la Société Générale et Patrick Werner à La Banque Postale (...) ont commencé à poser des jalons".
 
Sources Nouvel Observateur
 
Posté par Adriana Evangelizt
 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article