Sarkozy ne veut pas se laisser la victoire en 2007

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Sarkozy ne veut pas se laisser voler la victoire en 2007. Va-t-on être obligés de voter pour lui, un pistolet braqué sur la tempe pour ceux qui n'ont pas du tout envie de l'avoir comme président. On a comme l'impression que sa victoire est inéluctable. Que c'est lui ou rien et qu'il n'y a pas d'autres alternatives. "Je suis le garant de l'unité, dit-il, et s'il le faut je serai unitaire pour tous." Où va-t-on ? On sent là une obligation d'en passer par là où par la porte... Je veux... je veux... je veux... il  me fait vraiment penser à ma mère... paix en son âme...

Sarkozy déterminé à ne pas se laisser voler

la victoire en 2007


Nicolas Sarkozy a affirmé avec détermination qu'il ne se laisserait "pas voler la victoire" en 2007 en raison de "divisions qui n'auraient aucun sens" au sein de la majorité, lors d'un discours vigoureux, jeudi soir à Périgueux, devant plusieurs milliers de personnes.

Le président de l'UMP et quasi candidat à l’élection présidentielle faisait ainsi clairement allusion aux tensions qui se sont accrues ces derniers jours entre le gouvernement et l'UMP, après que le Premier ministre Dominique de Villepin et la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie eurent évoqué d'autres candidatures que la sienne pour 2007.

Devant environ 5.000 personnes qui l'ont ovationné debout et ont scandé "Nicolas président", M. Sarkozy a usé d'un ton extrêmement ferme pour revendiquer "l'unité" de sa famille politique.

"Que nul ne doute en cette minute que je ne faillirai pas à ma mission. Je veux l'unité. Je suis le garant de l'unité. Et s'il le faut, je serai unitaire pour tous les autres", a-t-il ajouté.

"Je ne laisserai personne nous voler la victoire que vous méritez, pour des divisions qui n'auraient aucun sens", a-t-il lancé.

Deux ministres, Philippe Douste-Blazy (Affaires étrangères) et Thierry Breton (Economie), étaient venus écouter le cinquième discours de pré-campagne de M. Sarkozy, après ceux, depuis mars dernier, de Douai (Nord), Nîmes, Agen et Marseille.

Dans un discours de plus d’une heure et quart ponctué de dizaines de "je veux", "je propose", M. Sarkozy a usé à diverses reprises du mot "rupture", un terme que récusent les chiraco-villepinistes.

Selon l'entourage du Premier ministre, Dominique de Villepin a téléphoné jeudi à Nicolas Sarkozy et a évoqué avec lui ce discours de Périgueux.

"L'Etat s’abîme dans l'impuissance, la nation dans la repentance, la République dans le communautarisme, les discriminations, le chômage et la pauvreté. Dès lors, mon projet est simple: je veux construire une nouvelle relation avec les Français, faite de vérité, de respect de la parole donnée, de confiance", a martelé M. Sarkozy.

Il a de nouveau revendiqué la "discrimination positive", une notion qui vient d'être dénoncée par Mme Alliot-Marie.

Celui qui vise la magistrature suprême a également affirmé que "comme en 1958, il faut refaire l'Etat".

"Le problème aujourd'hui n'est pas la Constitution. Il est dans les comportements, dans les façons de penser, dans la manière de gouverner", a ajouté M. Sarkozy.

Dans la même veine, il a "récusé l'étatisme et le dirigisme".

"J'ai la conviction que l'Etat n’a pas vocation à se mêler de tout, à intervenir partout", a-t-il assuré.

Alors qu'il vient d’être vivement critiqué pour avoir mis en cause les juges de Seine-Saint-Denis, il a tenu à "dire aux juges" qu'il voulait "une justice respectée".

"Je veux dire aux juges que je sais à quel point leurs conditions de travail sont difficiles, à quel point leurs moyens matériels et humains sont insuffisants", a-t-il affirmé.

"Mais je veux leur dire aussi que dans la République, nul ne peut prétendre se soustraire à la critique. L’indépendance de la justice ne peut les exonérer d'avoir à rendre des comptes au peuple", a-t-il ajouté.

M. Sarkozy a également fait des propositions nouvelles: il veut "introduire un jury en correctionnelle, pour les affaires les plus importantes", et a suggéré que "le temps passé à l'éducation des enfants soit intégralement pris en compte pour le calcul des retraites".

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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J
ce nabot hongrois croit vraiment que la france lui appartient déjà : faudrait arrêter de rigoler, on ne veut pas de lui, n'en déplaise aux médias du lobby sioniste en Farnce !<br /> Cela me rappelle ATTILA, le père de tous les hongrois, qui lui aussi croyait que sa ballade en FRANCE allait lui être bénéfique...et il la regrette encore à ce jour !<br /> Alors SARKO, accroche toi car la FRANCE, elle va te vômir comme ton loingtain ancêtre suscité : A bon entendeur, le fiston de la noblesse fasciste hongroise immigrée : arrête de rêver, tant qu'il est encore temps et mets ton parachute car ta chute sera très dur  !
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