Le Financial Times principal organe d'opposition à Sarkozy ?

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà un article qui remet un peu les pendules à l'heure en ce qui concerne les médias français qui vont tous dans le même sens... le Financial Times, lui ne dort pas...

Sarkozy must go !

Le Financial Times principal organe d’opposition

à Nicolas Sarkozy ?


Le célèbre quotidien de la City serait-il en passe de devenir le principal organe d’opposition à Nicolas Sarkozy ?

Alors que la presse française manifeste une atonie surprenante quant aux errements sur le chiffrage du programme de l’UMP, aux conflits d’intérêts permanents liés aux nombreux cumuls de mandats du Président du conseil général des Hauts de Seine ou à la stratégie de "boules puantes" du ministre de l’intérieur, c’est la presse londonnienne qui, dans son édition de ce lundi 19 janvier, adresse les piques les plus acérées au leader de l’UMP.

Dans un article sur le chiffrage du programme de l’UMP, le quotidien reprend les informations présentées (en partie) par Le Monde (voir notre article), sur les variations de 80 % d’estimation des économies d’impôts promises par Nicolas Sarkozy. Ces

Plus surprenant, alors que l’opinion française semble résignée à voir le vice Maire de Neuilly utiliser les services de l’Etat pour sa campagne électorale, alors qu’une pétition mise en ligne plafonne à 3 600 signatures, c’est le quotidien anglais qui lance aujourd’hui un vibrant appel à la démission de Nicolas Sarkozy.

Sarkozy must go

Sous ce titre éloquent, l’éditorial du quotidien économique présente le constat suivant :

"Nicolas Sarkozy a saisi l’élection présidentielle française au collet", observe le journal économique en référence à l’avance importante du candidat de l’UMP dans les sondages, avant de juger "dommage" que "l’élection ne soit pas équitable, ou du moins pas acceptée par tous comme telle".

L’équipe de la socialiste Ségolène Royal "se plaint" d’un "conflit d’intérêts" dans la campagne de Nicolas Sarkozy. "De tels arguments pourraient être balayés comme la complainte d’hommes politiques défaillants, mais ils se trouvent être vrais", note l’éditorial.

"L’impression d’un conflit d’intérêts à multiples facettes est difficile à éviter", observe le "Financial Times" qui juge que Nicolas Sarkozy, "ne serait-ce que pour sauver les apparences", doit reconsidérer sa position. "Après tout, il a déjà démissionné du gouvernement une fois, pour prendre la tête de l’UMP au pouvoir".

Le "FT" note par ailleurs que le ministre de l’Intérieur a fait de la "rupture" son mot d’ordre dans la campagne. "Pourtant, il insiste pour rester le No2 d’un gouvernement discrédité. Faire campagne contre une administration dans laquelle on a servi frôle l’absurdité", s’étonne le quotidien. "Pour le bien de son pays et le sien, il devrait se concentrer sur sa candidature et quitter son poste immédiatement".

Et en France ? Toujours rien. Qui aurait le courage de mettre fin à une situation qui alimente le Canard Enchaîné, et les rieurs (jaunes) chaque semaine ?

Sources Betapolitique

Posté par Adriana Evangelizt

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